XXI-Début du procès

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PDV: Justin

On me réveille en me gueulant dessus. Putain, ils se foutent de moi? Je grogne et me retourne sur mon lit tout pourri. Qu'est-ce que je fais ici. J'en peux plus. Une chance que aujourd'hui... Aaaah! C'est pour ça qu'ils me réveillent. Je vais au Palais de justice aujourd'hui. Ils ont pas traînés pour faire les démarches pour mon procès. Face de couille a dit qu'il s'en chargeait, mais peu importe. Je vais m'enfuir par la force, car comme il l'a dit, je serai déclaré coupable et sans doute avec une peine à perpétuité. Mieux vaut s'enfuir maintenant que s'enfuir de la prison.

Le gardien: -Tu t'lèves? Faut que tu parte dans 10 minutes.
Moi: -Inquiète toi pas mon pote. J'y travaille.

Il grimace avant de partir. C'est ce que je pensais. "Mon pote", il l'a pas prit... Bah pas grave.

Je m'assois sur le lit les jambes croisés. Je visualise la scène. J'attendrai que le juge tape avec son petit marteau avant de prendre l'arme au gars qui sera à côté de moi. Je le prendrai en joue, demanderai à tout le monde de lever les mains dans les aires et de s'étendre au sol devant moi. Ils mettront tous leurs cellulaire sur une pile. Je tirerai les agents et finirai par celui que j'ai désarmé. Je prendrai quelqu'un en hottage. Pas un enfant. Ça protégera pas le haut de mon corps quand je vais sortir de la bâtisse et le FBI va être là. Je...

Des bruits de pas.

Face de couille: -Alors? Vous êtes prêt?
Moi: -Et vous?
Face de couille: -Plus que jamais auparavant.
Moi: -On verra ça...

Deux agents assez costauds ouvrent la porte de ma cellule et m'escortent comme la Reine d'Angleterre jusqu'à la sortie de cette bâtisse de merde qui ressemble à rien.

Ils m'enfonce dans une auto de police et font signe au conducteur de démarrer. Comme ils feraient avec la Reine d'Angleterre.

Mon avocat à la con rentre dans sa Mercedes noir et me suis jusqu'au Palais de justice. Comme il ferait avec la Reine d'Angleterre.

Je me sens bien. Serein. Je reviens dans mon élément. Bientôt, je serai encore un fugitif. Enfin.

Je saute hors du véhicule dès qu'on m'ouvre la porte. Deux nouveaux agents. Ben il y a un que c'est un "une".

Ils m'escortent jusqu'à l'intérieur pendant que des policiers éloignent les paparazzis. Comme la... Reine Beyoncé! Je suis marrant quand même...

Je souris. Ce qui effraie une petite journaliste dans un tailleur blanc crème. Blanc crème, c'est dégueu comme couleur.

Ils ne me font pas attendre et me font rentré dans la pièce si mythique. Je me sens comme dans les films. C'est juste que cette fois, il n'y aura pas de caméras pour filmer mes exploits en tant que criminel. Face de couille s'assoit sur une chaise devant une table. Les agents m'orientent vers lui. Si il savait...

Le public rentrent chuchotant, puérile. Ils sont tendus, comme si s'étaient eux à ma place. Certains me lancent des regards noirs, sûrement à cause des nouvelles qui ont annoncées mon nom. J'espère qu'ils sont prit une belle photo. Je suis pas n'importe qui. Je suis la Reine... ok, j'arrête... Je me trouve drôle pareil.

Pendant ce 5 minutes de... perdage de temps, j'analyse la situation. Deux gardes de chaque coté de la porte, une agente derrière moi, un policier proche de la juge et un garde à chaque coins de la pièce. Basique. Aucune originalité.

Je m'assure que l'agente est bien armée à côté de moi et m'assoit au bout de ma chaise. Prêt à toute éventualité. Surtout prêt à bondir sur la femme pour lui prendre son arme.

Si tout c'est bien passer. Un de mes gars devrait être dehors avec une voiture et un autre dans le public. C'est pourquoi je ne regarde pas le public. Je veux pas me faire prendre dans un échange de regard louche. Je brûlerais sa couverture.

Soudain, la porte claque. Je me retourne pour voir... Lily. Elle est comme je l'avais laissée. Blanche, faible. Elle a pourtant l'aire décidée.

La juge: -Mme. Simon, le docteur a signé un papier comme quoi vous deviez pas vous présentez comme témoin.
Lily: -Je m'en fou. Je suis venue pour faire souffrir cette merde.

Elle me pointe du regard à la fin de ses mots. De quel droit elle me traite de merde, cette garce???

La juge: -Je vous demanderais de surveiller votre language mademoiselle.
Elle: -Je m'en excuse. C'est juste que... on va pas se mentir quand même. Il est un putain de kidnappeur qui vaut pas plus que ce qu'il chie lui même!

Le public est outré, mais moi je ris. Je ris au éclat. Ce qui, sans étonnement la déstabilise. J'aime la déstabiliser. Elle et la juge.

La juge: -Si vous y tenez tant assoyez vous.

Lily s'assoie et semble essoufflée. Faible comme j'avais dit.

La personne que je prendrai en hottage après la policière ça sera elle. Moi, une merde, tu t'en ai pris au mauvais ennemi ma jolie...

Je vois une forme en arrière de Lily. Le Minable est là aussi. Le gars qui a buté Dave. Je le butterai avec les autres gardes ce salopard. Il mérite rien de moins. Florent semble chicaner Lily sur ses paroles. Évidemment, il est un petit "white" boy, chrétien et vierge. On a comprit, mec.

Face de couille: -Fais rien foirer.
Moi: -Ouais, on verrait.

Sur ce, il me lance un de ces regards de meurtirers. Le truc, c'est que c'est moi le meurtrir ici. Pas lui. C'est pourquoi je l'ignore et me focalise sur mon plan d'évasion.

Tac!

Le coup du marteau résonne dans la pièce.

Tous pour sa sœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant