XIII- Marie

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PDV: Lily

L'homme dans son siège me sourit. Je frissonne et ce n'est pas de froid... On entend soudainement des bruits de lutte. Puis des cris. Marie! Je me retourne vers la porte. Non, c'est impossible. La porte s'ouvre sur Justin qui pousse au sol Marie. Effondrée au sol, elle ne me voit pas. Elle a les même cheveux que Florent en plus long qui me cache son visage.

Sa respiration se fait sifflante. Elle se recroqueville sur elle même. Des larmes coulent et s'étendent sur le plancher.

Justin: -Tu ferais mieux de te lever!

Elle ne dit rien.

L'homme assis: -Lève la.

Justin s'exécute sans la ménager. Un cri de douleur s'échappe de ses lèvres quand il lui prend le bras et la tire vers le haut.

L'homme: -Justin, pourrais-tu montrer à Lily de quoi tu es capable...
Marie: -Non, je vous en supplie...

Ses paroles sont tristes et pesantes. Elle lève pour la première fois la tête et me vois. Un regard d'incompréhension se dessine sur son visage.

Moi: -Je suis désolée...

Justin la pousse à sol violemment. Il se jette sur elle et empoigne son cou avant de resserrer ses doigts autour. Non! Il ne peut pas!

Je me jette sur lui et le plaque au sol avant de lui infliger un méga-coup-de-poing dans la tronche. Sonné, il met un main sous son dos. Que... Un fusil. Je le retourne sur le ventre et empoigne l'arme avant lui. Essoufflée de tant d'effort en si peu de temps, mon cœur s'affole. Je dois me concentrer. C'est crucial. Je recule lentement vers Marie en pointant le fusil de Justin à l'homme assit sur sa chaise.

Moi: -Vous, avancez-vous et les mains en l'aire! Justin même chose.

Justin a reprit ses esprits et fait ce que je lui demande. Je pousse gentiment Marie du pied.

Moi: -Ça va aller?
Marie: -Mmmm...

Elle va bien, du moins, elle est en vie et réceptive. Je n'ose pas lâcher du regard les hommes devant moi. Pas une seule seconde. Bon, maintenant je fais quoi? Fuir? Ils nous rattraperons. Les tuer? Ça jamais, je me pardonnerais pas. Quoi faire alors?

Marie: -Leurs jambes.

Ouais, bonne idée. J'hoche la tête avant de les mettre en joue.

Justin: -Ne fais pas ça ma jolie, tu vas le regretter.
Moi: -Tais toi.

Faut que je me concentre. Où je tire sur la jambe? Tibia? Cuisse? Arrête de réfléchir Lily. Tire. Et c'est ce que je fais. De deux tires précis, j'atteins le tibia de chaque.

Vite. Je prends la main de Marie et la tire derrière moi. J'entends Justin juré, mais je ne m'en préoccupe pas. Il ne faut pas que je m'en préoccupe. Pas maintenant.

Nous ouvrons les portes et partons à courir. L'adrénaline circule dans mes veines et me poussent à courir encore plus vite. Les coups de feu ont fait beaucoup de bruit et je ne pense pas que nous soyons les seuls dans cette bâtisse. Les derniers jours m'ont pourtant tués. Je mise sur mes forces de joueuses de football pour celle ci. Je dois pas m'arrêter, même avec juste une pomme dans le corps.

Marie: -À droite.

Je suis son indication. Elle commence à ralentir le pas, moi aussi d'ailleurs. Soudain, une l'alarme résonne. Une alarme aiguë et urgente. Et merde.

Marie: -Plus que quelques mètres.

Mon souffle se fait de plus en plus court et sifflant. Lâche pas.

Marie: -À gauche.

On entend des pas s'approcher, nous ne sommes plus seules... On tourne à gauche et...

Ils sont là. Des gros tas de muscles. Des hommes qui seraient bien lutteur et boxeur à temps perdus. Je me figes. Marie me tire vers l'arrière et nous courrons encore plus vite. Une crampe me tue le ventre, mais je dois endurer, c'est ça ou la mort.

Marie: -Ton fusil.

Ah oui! Toujours en tenant une main de Marie, je me retourne et tire plusieurs coups de feu sans trop viser.

Un d'entre eux: -Putain!
Un autre: -Elle m'a explosé le bras!

Je souris voilà qui devrais les ralentir.

Marie: -On y est presque.

Nous tournons une fois à gauche, puis deux fois à droite. Une porte plus grande que les autres se tient là. Marie tourne la poignée et nous nous enfonçons à l'intérieur. Je barres la porte rapidement. Il fait noir. Elle n'ose pas allumer la lumière. Nos poursuivants arrivent.

Eux: -Elles sont où, bordel?
Un: -Le boss va nous tuer. Aller les mecs, on se bouge, dépêchez!

J'arrête de respirer. Même si mes poumons me supplient. Il ne faut pas qu'ils nous entendent. Pas si prêt du but. Après un bon 5 minutes pour être bien sûre:

Marie: -T'es qui? De la police?
Moi: -Quoi? Non. Enfin...
Marie: -Merci.
Moi: -Euh... De rien.

Vut que l'on est dans le noir je ne peux pas voir son visage et c'est assez malaisant pour tout vous dire. Soudain la lumière fut. Nous nous trouvions dans un hangar. Un hangar de voiture avec une porte de sortie!!!

Moi: -Comment t'as su?
Marie: -Je disais un peu n'importe quoi pour les indications, je me disais que je devais trouver une porte différente aux autres pour trouver quelque chose d'intéressant. Mais tu n'as pas encore répondue à ma question.
Moi: -Ein?
Marie: -T'es qui?
Moi: -C'est une longue histoire. Très longue.
Marie: -Tu me l'as racontera dans l'auto.
Moi: -Ein?

Visiblement, je suis un peu en retard... Elle me montre un grand tissu laissant dévoiler un Jeep, très vieil. Il doit pas rouler.

Marie: -On s'en va d'ici. Rapide, parce qu'ils traîneront pas à nous retrouver.

J'hoche de la tête affirmative.

Moi: -Tu sais conduire?
Marie: -J'espérais que tu le saches...
Moi: -J'ai déjà conduis un tracteur avec mon oncle. Ça passe? Tu mets ta vie entre mes mains comme ça?
Marie: -Je te fais confiance, et c'est pas comme si j'avais vraiment le choix.
Moi: -Effectivement.

Nous nous dépêchons de pénétrer dans l'habitacle du véhicule. Les clés. Il me faut des clés. Une minute papillon, dans les films, les clés sont... ben oui, dans le par soleil. Trop facile. Je teste les pédales. Marie me pousse du regard à me dépêcher. Je rentre la clé dans le contact et fait tourner le moteur. Et par magie, cette vielle bagnole marche! Bon, attend minute. On recule... oups mauvaise direction. Je fonce dans un tas d'outils. Le fracas ne peut être passer inaperçu aux oreilles de nos kidnappeurs. Marie sort hors du véhicule.

Moi: -Tu fais quoi?
Marie: -Tu comptais ouvrir la porte du garage comment?

Elle pèse sur un bouton et la porte se soulève. Des cognements se font entendre sur la porte. Nom de Dieu. Pas ça. Marie saute sur son siège et j'enclenche la marche arrière, correctement cette fois. Je recule un peu trop vite, mais là n'est pas le problème... Le problème: Justin, un sourire au lèvre dans un gros Hamer gris...

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Alors? Comment vous trouvez? Vont-elles s'en sortir?
PDV de Florent prochain chapitre, don't worry my friends.
Merci de lire! 😘

Tous pour sa sœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant