CHAPITRE 8 :

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J'ai réussi à tenir la semaine sans croiser ni loup-garou, ni lui, ni son regard. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que si je croise son regard, quelque chose d'important se passera.

*Moi je sais pourquoi...*

Et ça fait une semaine que ce parasite m'énerve avec ça.
Mais comme la vie n'est pas un rêve, la créature alien est toujours là.

Certains jours, je me demande si mon ventre ne vas pas s'ouvrir et qu'un truc va en sortir. J'essaie d'éviter de penser à ça en mangeant vu que c'est totalement écoeurant.

*T'aurais pas trop regarder Alien par hasard ?*
C'est ça, moque toi.

Enfin bon, aujourd'hui c'est samedi et ma mère travaille, je vais pouvoir profiter cette journée sous forme animale.

Je me lève (oui il est 14h et je suis encore couchée), je vais me laver puis prends un COOKIE en petit dèj (fan inconsidérée des cookies).

Je me transforme en renard et je sors dans la forêt.
La sensation de l'herbe et de la mousse sous mes coussinets accompagnée de l'odeur de la forêt me font nager en plein bonheur et me sentir légère. Ça me fait tellement de bien.

Je sais vers où aller : mon endroit préféré de la forêt et parfait pour faire une sieste, la cascade.

Pdv Tyler :
Pourquoi m'a-t-elle évité durant toute la semaine ? On aurait dit qu'elle avait peur que je sois contagieux. Ce qui n'est pas le cas.
D'habitude, si quelqu'un m'évite je m'en fiche mais étrangement, lorsque c'est elle ça me blesse.

J'étais dans mes pensées déprimantes quand James me demande :

- Tu veux qu'on aille se dégourdir les pattes ?
- D'accord. Je règle quelques détails et je te rejoins.

Vingt minutes plus tard je me transforme et me rends devant ma villa. Ça paye d'être le fils du PDG d'une grande entreprise.

Mon bêta est déjà là et transformé. Je lui fais un signe de tête et nous nous mettons à trottiner en direction de la forêt.
Je profite du vent dans mon pelage et du paysage qui défile.
Après une heure de course d'une heure nous débouchons dans un endroit féérique avec une cascade au centre. On se croirait dans un film.
Les feuilles des arbres sont d'un vert tendre, l'eau de la source renvoie des reflets sur les rochers et les arbres, donnant un aspect mystérieux au site. On entend quelques grenouilles et des oiseaux gazouiller. L'eau est clair et quelques poissons y nagent calmement.

Comment un tel endroit aussi préservé peut-il exister ?

Nous nous étions tous les deux stoppés sous le coup de la surprise d'une telle beauté.

Je remarque maintenant qu'au centre de cette scène il y a un renard qui dort, enroulé sur lui même du haut de son rocher plat. Le soleil qui passe à travers le feuillage donne l'impression que l'animal est entouré d'un halo lumineux, presque solaire. Il n'y a qu'un seul mot pour décrire cette vision... magique.

Je ne peux m'empêcher de me rapprocher de la bête. Son poil roux me donne envie de le toucher.

J'avançais doucement mais ses pattes commencent à bouger un peu et je me fige. Toujours immobile, j'observe ses yeux s'ouvrir lentement, dévoilant une  tendre couleur caramel.

Le renard, bien réveillé, se relève et nous regarde moi et James. Puis il disparaît dans les buissons en même pas une seconde. Je suis tellement abasourdi que je ne pense même pas à le suivre. Je me retourne et mon bêta prend la parole :

- Je me suis renseigné avant de déménager ici et je n'ai jamais entendu parler de ce lieu. T'en penses quoi ?
- Euh... Je ne sais pas vraiment ...
- T'es bizarre Ty, ça va ?
- Oui oui, tout va bien. (Nda: si vous me parlez d'un taxi, c'est mort)
- En fait t'es bizarre depuis la rentrée. Alors ?
- Mais non, c'est juste que je suis... intrigué.
- Qu'est-ce qui t'intrigues ?

Je grogne et il abandonne.
Ce renard est tout de même spécial, comme la fille d'ailleurs.

*Moi je dis que ce n'est pas un animal normal.*
Et c'est quoi alors ?
*J'ai une proposition pas une réponse. En tout cas de ce côté-là.*
Comment ça "de ce côté-là"?
*Euh...*
Réponds !
*Je sais ce qui fait que tu t'intéresses à LA FILLE*
Quoi ?! Et pourquoi tu me le dis pas tout de suite Darkness?
*Parce que c'est à toi de le découvrir... Mouahaha*
Je te hais.

Nous restons dehors quelques heures et nous rentrons pour le dîner.

Je ne mange presque pas et n'écoute aucune discussion. Je suis perdu dans mes pensées.

Dès que le repas est achevé je me lève et sors. Je ne peux pas m'empêcher, je vais y retourner.

La féline et le loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant