CHAPITRE 10 :

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D'habitude je suis de bonne humeur le dimanche matin, enfin si j'ai fais la grasse matinée, mais là j'étais profondément déprimée. Je me lève et, me rappelant que ma mère n'est pas là, je vais me préparer mon petit déjeuner. Je ne prends qu'un verre de jus multifruits au lieu de mes croissants traditionnels du dimanche.
Je regarde par la fenêtre et j'observe la pluie qui tombe dehors en énorme quantité. Je n'ai pas envie de faire quelque chose donc je prends un fauteuil devant les portes fenêtres donnant sur la terrasse.

Mes pensées sont comme le ciel aujourd'hui : grises et lourdes. Je suis déprimée et je ne suis même pas pourquoi.

*Demain ça ira mieux.*
Je l'espère.
*Tu l'espères et moi je me sais. Fais moi confiance.*
Merci Alga.

Je reste comme ça jusqu'à ce que ma mère ne revienne.

- Coucou Addy, je suis exténuée je vais faire une sieste d'accord ? me dit-elle en m'enlaçant.
- Bien sûr maman, dors bien. je réponds en lui faisant un bisou.

Et voilà, encore seule (si on ne compte pas Algorel). La fenêtre m'appelle et j'y retourne en prenant mes devoirs pour pouvoir les faire (ironie, j'avais une dissertation sur le chagrin, le désespoir et compagnie. mdr.).

Le reste de la journée ressemblait beaucoup à ça et je me couchais avec de l'espoir pour le lendemain. Étonnamment, je tombais très vite dans les bras de Morphée.

Après un sommeil lourd et des rêves bizarres :
Je me réveille lentement et regarde encore plus lentement le réveil. Oh non… Il est 8h30 et je commence les cours à 9h et vu le temps de trajet...

Je bondis hors de mon lit et me précipite vers ma douche.

Ellipse de 40min :
Bon, je suis légèrement en retard... Et vu que la prof de français n'est pas là j'ai direct sport. Je marchais énergiquement mais je manque de trébucher lorsque je me rends compte de quelque chose : toute sensation de vide m'a quittée à l'instant même où je suis entrée dans le lycée. Comment ça se fait ?

Et toi n'essayes même pas de répondre !
*Eh ben voilà ! Ça c'est la Adara que je connais !*
Tu râles pas ?
*Non, je suis trop heureuse pour ça.*

Y a vraiment un truc qui cloche aujourd'hui. D'abord ma déprime qui disparaît comme par magie, puis Algorel de super bonne humeur. C'est louche.

Je réfléchis sérieusement aux possibles raisons (que je ne trouve pas) mais j'arrive devant les vestiaires et me rappelle donc que j'ai un quart d'heure de retard. J'aime ma vie.

Une fois changée et prête à y aller, je sors et me dirige vers le prof qui était en train d'ordonner aux élèves de commencer les combats. Eh oui, on a toujours lutte. Je m'excuse auprès du prof, m'étire en 30 secondes et je vais rejoindre les autres.

Deux victoires plus tard :
Allez, prochain adversaire ! Je perds un peu de mon entrain quand je reconnais la carrure du loup-garou. Et très très bizarrement, j'éprouve une pointe de joie que je me presse d'éliminer.

Ah oui je voulais aussi rajouter, ALERTE AU MONSTRE ALIEN ABDOMINAL !!! Heureusement que j'ai réussi à éviter de le dire à voix haute, sinon ce serait la honte.

Je me reconcentre et nous commençons le duel. Il est doué et on se retrouve bloqués l'un Ier l'autre, aucun ne veut abandonner et nous sommes malheureusement trop proche l'un de l'autre. Pour une raison inconnue, je sens Algorel toute excitée par cette situation.

Arrête de bondir idiote et aide moi !
*Tu comprendras pourquoi tard pourquoi je suis particulièrement satisfaite de la présence de ce beau mâle à une si petite distance de nous.*
Algorel ! As-tu vraiment dis ça ?
*Oui et plutôt deux fois qu'une !*

Je me reconcentre mais une seconde trop tard et j'ai faiblis. Il a GAGNÉ.
IMPOSSIBLE.

Je suis si déroutée que j'ai réussi je ne sais comment à me faire hyper mal à la cheville en tombant et je gémis. Mon gémissement était très faible mais il l'a entendu et il se penche au-dessus de moi et… me porte en mode princesse.

WHAT !? IL ME PORTE DANS SES BRAS ?!
Je beugue et j'oublie de protester pendant qu'il court tout en faisant attention aux secousses vers l'infirmerie.
Le bout de mon jogging glisse et ses doigts entrent en contact avec ma peau, me provoquant une décharge d'électricité plutôt agréable, je dois l'avouer (mais que dans ma tête, faut pas exagérer non plus).

Je suis si surprise que je sursaute, il me regarde et là… là…

Comment est-ce possible que je n'ai plus l'impression d'être au lycée avec une cheville douloureuse ? que j'ai l'impression d'être autre part ?
Cette bulle est brisée lorsqu'il prononce LE mot :

- ...

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La suite bientôt ! 😄🍍🍍

La féline et le loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant