[EN REECRITURE] Alexis Potter : When it's all over [Tomes 6 et 7].

♦Chapitre 29.

Il y eut du bruit dehors et Harry lâcha le bras de Xenophilius pour se retourner vers les fenêtres d'où l'on apercevait arriver dans le ciel des Mangemorts. Nous nous jetâmes au sol quand les premiers sorts traversèrent les fenêtres et firent violemment exploser certains objets qui tombèrent devant nos yeux alors que nous rampions pour essayer de nous échapper de là. Les sorts fusaient au-dessus de nos têtes et des bouts de verres nous tombaient dessus, mais aussi du bois, du plâtre et etc. Après de longues secondes où Harry m'entraînait, rampant, avec lui, nous réussîmes enfin à nous attraper la main et transplaner loin de tous ces Mangemorts.

  Plusieurs semaines étaient passées depuis l'épisode Lovegood et nous étions toujours en cavale. Harry semblait avoir découvert que la cape d'invisibilité qu'il avait eue lors de son premier Noël à Poudlard était celle d'Ignotus Peverell et que nous étions donc tous les deux ses descendants, mais Hermione n'y croyait que très peu. La cape était celle d'Harry, pas la mienne, alors je ne donnais pas réellement mon avis sur ce sujet. Mon frère pensait également que la pierre de résurrection était cachée dans le vif d'or que lui avait légué Dumbledore et se creusait la tête pour savoir comment ouvrir cette petite balle dorée. Nous avions donc, si ce que disait Harry était vrai, deux des Reliques de la Mort. Voldemort recherchait la dernière, la Baguette de Sureau. J'évitais de donner mon avis, mais j'étais du côté d'Harry avec ces reliques. Tout concordait parfaitement. Et ce n'est pas parce que les Lovegood croyaient à d'étranges choses que tout ce à quoi il croyait étaient faux. Hermione, elle, restait butée sur sa position.

Nous tombions parfois sur des Rafleurs qui ne nous voyaient pas forcément malgré que nous étions à portée de vue. Encore une fois, c'était le cas.

"- Certains ont la réputation d'être aussi redoutables que les Mangemorts. Ceux à qui j'ai eu affaire étaient plutôt minables, mais d'après Bill, il y en a de très dangereux. Ils ont expliqué à Potterveille..."

Je tournai la tête vers Ron en fronçant les sourcils.

"- A quoi ?  

  - Potterveille, je ne vous avais pas dit que ça s'appelait comme ça ? L'émission que j'essayais de capter à la radio, la seule qui révèle la vérité sur ce qui se passe ! Toutes les autres suivent la ligne de Tu-Sais-Qui, toutes sauf Potterveille. Je voudrais vraiment que vous l'entendiez, mais il est très difficile de la recevoir..."

Ron tenta à nouveau de trouver la station et le mot de passe durant plusieurs soirées. De très longues soirées. J'essayais de l'aider, mais c'était plus compliqué que ce que je ne le pensais.

"- Normalement, les mots de passe ont quelque chose à voir avec l'Ordre. Bill est très doué pour les deviner. Je finirai bien par en trouver un...

- Tu n'aurais pas pu le dire plus tôt ? Ca restreint largement le choix !" M'exclamai-je.

Arrivés au mois de mars et toujours en train d'essayer de trouver le mot de passe, je soupirai et lançai.

"- Si ma dernière proposition n'est pas la bonne, j'abandonne.

- Dis toujours...

- Albus ou Dumbledore. Essaye les deux, on ne sait jamais."

Il tenta une nouvelle fois et je sursautai en entendant la radio capter quelque chose. J'ouvris de grands yeux et me redressai sur-le-champ pour écouter ce qu'il se disait.  

  "- Ça y est, on l'a, on l'a ! Le mot de passe, c'était Albus ! Viens vite, Harry !" Appela Ron.

La voix qui parlait était si familière que je l'aurais reconnu entre mille. Un sourire s'immisça sur mes lèvres.

"-... Nos excuses pour avoir été momentanément absents des ondes en raison des visites que nous ont rendues quelques charmants Mangemorts.

- Lee ! C'est Lee !" M'exclamai-je avec une voix d'enfant qui découvrait quelque chose pour la première fois.

"- Je le sais bien ! Super, non ?"

J'hochai vivement la tête en écoutant ce que disait Jordan.

"- ... Avons maintenant trouvé un endroit sûr, et j'ai le plaisir de vous annoncer que deux de nos collaborateurs réguliers se sont joints à moi, ce soir. Bonsoir, les amis !

- Salut.

- Bonsoir, Rivière.

- Rivière, c'est Lee. Ils ont tous un surnom, mais généralement, on sait...