Pdv Hick
On a receuill un autre jeune homme. C'est Matt qui l'a sorti du train et on était obligé de le soigner, il avait deux côtes cassées.
Silver s'est occupé de lui et il nous l'a présenté. Il s'appelle Jug. C'est un Polonais de 18 ans.
Neil lui a fait passer les mêmes tests que Tim, Yohann et moi quand nous sommes arrivés.Notre quotidien n'a pas beaucoup changé. On faisons dérailler des trains. Mais l'un d'entre nous reste avec Jug et l'entraîne.
Aujourd'hui, c'est mon tour.Je discute un peu avec lui. Nous avons les bases en anglais et on arrive à se faire comprendre.
Jug : Depuis combien de temps tu es dans le groupe ?
moi : Un mois et une semaine. Tu es Juif ?
Jug : Non, mais mes grands parents sont Juifs.
moi : Tu étais à Birkenau ?
Jug : Oui. J'ai travaillé deux mois. C'était atroce.
moi : Je vois. Heureusement que nous n'avions pas étés arrêtés.
Jug : Parle en français, il faut que j'essaie de comprendre.
moi : OK.
Je lui ai donné un revolver et il s'est exercé plusieurs fois.
Ensuite, j'ai essayé de lui apprendre quelques mots en français.Le soir, on lui a donné plusieures couvertures et il s'est allongé à côté de Silver.
Parfois la nuit, certains d'entre nous sont passeurs. On marche jusqu'à la frontière Allemande et on guide les gens. Nous revenons quelques fois à l'aube. Mais quand nous faisons cette activité, le lendemain nous nous reposons toute la matinée.
Jug nous accompagne le jour et il reste avec Matt et Yohann durant nos actes de résistance.
Il se débrouille bien et il fait maintenant partie de notre clan.-----------------------------------------------------------
19 avril 1943
Cette nuit, nous devons guider une famille de juifs. Ils sont en Bavière et nous allons les mener jusqu'ici.
Munis de nos cartes et de nos lampes torches, nous avançons prudemment dans la campagne. Nous sommes vêtus de noir afin de paraître plus discrets. Une fois en Bavière, une famille s'approche de nous. Le père prend la parole en premier.le père : Bonjour Messieurs. Êtes vous passeurs ?
moi : Oui, nous le sommes. Nous pouvons vous emmener en Suisse.
la mère : Parfait.
Matt : Voulez-vous qu'on vous aide à porter vos sacs ?
la mère : C'est très gentil à vous, mais vous n'en avez pas besoin. Je ne débrouillerai.
le père : Combien coûte le trajet ?
Neil : 300 Francs.
le père : Je vous les donnerai quand nous aurons franchi la frontière.Nous courons à travers la forêt. Des coups de feu retentirent. La dame sursaute et ses enfants ont très peur.
Neil leur demande d'accélérer le pas.
Nous tentons d'esquiver les balles de notre mieux.
Nous empruntons également des sentiers pour ne pas se faire repérer. Je remarque qu'il y a des ombres qui se déplacent derrière moi. Je tapote l'épaule de tous ceux qui sont devant moi et leur fait signe d'aller plus vite.
Finalement nous réussissons à les semer.Lorsque nous sommes en Suisse, le bonhomme nous donne le montant exact d'argent que Neil avait demandé. Il nous remercie, lui et sa famille et ils repartent tous les quatre.
Nous rentrons à l'annexe et nous entamons une bonne nuit de sommeil.-----------------------------------------------------------
mai 1943
Neil nous dit qu'on va de nouveau migrer.
Comme les autres fois, on voyagera en tant que passagers clandestins.On revoyage en train. Neil a prévu de retourner à Paris.
moi : Mais Neil, les miliciens pourront nous reconnaître.
Neil : Je ne les laisserai vous refaire du mal. On se séparera comme d'habitude.
moi : Et s'ils nous arrêtent tous d'un coup ?
Neil : Je nous protègerai.La nuit passe vite. J'ai bien dormi et je me réveille avant les autres. Je regarde le plan. Nous sommes sûrement à une trentaine de kilomètres de Lyon. Nous arriverons à destination en fin d'après-midi.
Le train roule à toute vitesse. Tout à coup, je sens que les roues ne sont plus au contact des rails. On va s'écraser.
Cinq minutes plus tard, le train est à l'arrêt. Je me penche vers Neil et le secoue légèrement.
moi : Neil, on a déraillé...
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Resistance fighter
Historische Romane« Nous pouvons sauver notre pays, même si nous ne sommes pas partis au front.» «Nous savons que nous nous exposons au danger, mais il vaut mieux agir plutôt que rester là, à ne rien faire. » Voici ce que disait un jeune inconnu qui m'a distribué des...