Chapitre 19

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Pdv Yohann
janvier 1944

Nous n'avons plus trouvé d'autre job.
Nous avons décidé de donner des coups de main aux autres. Tim, Matt et moi recopions les articles, et Hick et Silver les vendent dans la rue.
Notre activité nous rapporte moins d'argent qu'à l'usine, mais nous en récoltons suffisamment pour vivre.

Neil : Cet après midi, je suis convoqué à une réunion. C'est un autre grand chef résistant qui veut me voir.
Tim : Tu iras seul ?
Neil : Oui. Vous pourrez continuer de travailler pendant ce temps. Quand je reviendrai dans la soirée, on partira en mission. J'aimerais que deux d'entre vous se procurent de munitions car je ne sais pas si ce qu'il nous reste est suffisant.
Moi : Ouh là, c'est une mission hyper importante, j'imagine.
Neil : Bien vu.

Quand le déjeuner se termina, Neil se rendit à son rendez vous.
Nous avons recopié les articles, puis Matt m'a demandé à ce que je l'accompagne acheter des munitions.

Matt : Je connais un endroit où on peut se fournir. En plus, c'est pas cher et de bonne qualité.
Moi : Matt ?
Matt : Hum ?
Moi : Comment est-ce que tu as rencontré Neil et Silver ?
Matt : C'est une longue histoire.
Moi : Raconte moi.
Matt : Pas ici. Je te le dirai à l'annexe.

On rentre dans une bâtisse en pierre et un jeune homme s'approche de nous.

Inconnu : Matt ?
Matt : Wow, tu t'es rappelé de mon prénom, Bertrendo.
Bertrendo : Toujours aussi drôle toi.
Matt : Ouais, mais c'est pas pour ça que je suis venu.
Bertrendo : Tu veux quoi ?
Matt : Des munitions. En particulier des grenades et des balles.
Bertrendo : OK, je vais tes les chercher.
Matt : Je te dois combien ?
Bertrendo : Cent cinquante francs. Je t'ai fais une remise de 50 %.
Matt : Merci.
Bertrendo : Et si tu capture des soldats allemands, n'hésite pas à me les déposer. Nos cellules sont vides.
Matt : Je te tiens au courant.

Nous rejoignions nos camarades à l'annexe.
Je reposais la question à Matt.

Moi : Pourquoi est-ce que tu t'es engagé dans le Résistance ?
Matt : Je ne sais pas si je te l'ai dit, mais je originaire d'Italie. Mes grands parents étaient contre le Fascisme et le Nazisme et j'étais du même avis.
Je...
Neil : Me voilà ! Matt, tu as ramené des munitions ?
Matt : Oui, chef.
Neil : Super !! On va dîner tout de suite et ensuite, on se préparera.

Au coucher du soleil, on sortit de l'annexe et on parcourt plusieurs dizaines de kilomètres. Je portais une trousse remplie de balles et Neil avait sur son dos un sac qui contenait des grenades.

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Pdv Tim

Neil nous a emmenés dans une base militaire Allemande.
Silver a coupé les fils de fers à l'aide d'une pince. Il a arraché une grosse partie du grillage et grâce à cela, nous avons pu nous introduire dans le camp.

Nous avons fait des équipes de deux, voire trois. Certains d'entre nous ont tiré des balles soporifiques sur les gardiens. Jug et moi sommes restés cachés jusqu'à ce que Neil ai fini de tirer sur les gardes.

Neil : Tim, tu vas entrer dans cette bouche d'aération. Je t'ai choisi car tu es légèrement plus petit et plus fin que nous.
Moi : Insinurais tu que je suis un petit gringalet ?
Neil : Pas du tout, mais tu peux te faufiler plus facilement que nous.
Moi : Hum, je vois.
Neil : Bon, tu vas ramper dans les tuyaux et tu t'arrêteras au dessus de toutes les pièces où se trouvent les soldats. Tu déclencheras les grenades et tu les jetera. OK ?
Moi : Entendu.
Neil : Tu feras vite demi-tour OK ? Les explosifs mettent dix minutes à s'enclencher. Il faudra que ailles vite. Prends une lampe de poche, mais essaie d'être discret. Je te fais confiance.

Il me donna tout le matériel et j'entrais dans le tuyau.
Je rampais le plus rapidement possible et j'observais les pièces par les ouvertures.
La plupart des salles étaient vides, sauf les dortoirs. Je lançais les grenades dans plusieurs dortoirs et je me dépêchais de rebrousser chemin.

Les grenades explosèrent et je n'eus pas le temps de sortir. L'odeur se répandit partout et me brûla les poumons. Je respirais dans ma manche et attendis quelques minutes.
Je réussis tout de même à retrouver les autres sain et sauf. On quitta les lieux avant de voir les dégâts : le bâtiment était en ruine mais les explosifs n'avaient pas tué tout le monde.

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Silver : Ne me dites pas que c'est vrai !!!!

On se tourna tous vers lui. Il avait les yeux rivés sur le journal.

Silver : Pas possible. Non, non ça doit être un Fake, ou je suis encore en train de dormir.
Moi : Quoi ? Que se passe-t-il ?
Silver : On fait la une des journaux.
Neil : Pardon ? Tu peux répéter ?
Silver : Ils ont rédigé un article sur nous.
Neil : Montre-moi le papier.

Il lui tendit le journal et nous avons tous entouré notre chef.
C'était vrai. L'article avait pour titre : « Un groupe de jeunes hommes a attaqué une base militaire hier soir »

Et en bas, il y avait marqué : « Que les responsables aillent se dénoncer aux SS. Sinon, ils payerons cher leur crime. »
Aucune photo n'illustrait l'article et aucun nom n'était inscrit. Encore heureux.

Neil : Putain, les connards !!!!!!
Hick : Il ne peuvent pas nous reconnaître s'ils nous cherchent. On était masqués.
Yohann : Qu'est-ce qu'on fait ?
Silver : J'ai un conseil à vous donner : Soyez viligents.
Neil : On va pas partir, mais Silver a raison. On va tous écouter son conseil.
On a eu de la chance que nos noms ne figurent pas et que il n'y a pas de photo.

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