Pdv Tim
Je m'étire. Les rayons de soleil m'ont poussé à me réveiller. Je regarde autour de moi mes camarades qui sont profondément endormis.
En me levant, je remarque qu'il manque Neil et Jug.
Où sont-ils passés ?Je cours dans le couloir en les appelant. Pas de réponse. Je regarde dehors, mais il n'y a personne.
Je vais alors au refuge des maquisards. Neil avait peut-être une réunion avec eux.Je toque et un de la bande vient m'ouvrir. Je lui demande si Neil et Jug ne sont pas ici. "Non" me répond-il en refermant la trappe.
Je retourne auprès de mes camarades et je les réveille.
Yohann : Que se passe-t-il Tim ?
Moi : Neil et Jug ont disparu !!!!
Yohann : Hein ?
Moi : Ils n'étaient pas dans leur lit ce matin.
Silver : On va les chercher. On va se dépêcher de manger et ensuite, on y va.Nous avons regroupé toutes les affaires utiles, puis nous sommes partis.
Moi : Où va-t-on ? Nous ne savons pas où est-ce qu'ils ont été emmenés.
Matt : Je connais un endroit non loin d'ici et se serait probable qu'ils y soient.
Hick : Guide nous, s'il te plaît.Nous parcourons des chemins de montage. Matt est en tête, il a une carte et une boussole en main.
Nous sommes devant un camp qui ressemblait au camp de transition que nous avons libéré la dernière fois.Silver coupe le grillage et nous entrons dans la cour.
Comme d'habitude, il y a des gardes. Yohann et moi faisons diversion pour que Hick, Silver et Matt aient délivrer Neil et Jug.
Nous nous ammusons avec les gardes. Nous devons esquiver les balles, c'est drôle, jusqu'à ce que Matt s'en prend
une.
Il saigne au bras.
En voyant cela, Yohann est révolté. Il se met à tirer également sur celui qui a blessé son ami.
Je me venge aussi et tous les gardes tombent au fur et à mesure au sol.
Nous nous précipitons vers le bâtiment en béton. Nous passons la porte et trouvons nos amis, ils sont tous au complet.Je vérifie s'il n'y a pas de prisonniers. J'ouvre tous les cachots et je tombe sur un silhouette non inconnue.
Elle est recroquevillée sur elle même. Je l'attrape par le bras et je tente de la sortir de là....: Lâchez moi !!!!
Moi : Je ne suis pas un SS, je ne vais pas te tuer, rassure toi.Cette personne se lève et tourne la tête. Lorsque j'arrive à distinguer son visage, je le lâche brusquement et il se retrouve projeté sur le mur d'en face.
...: Qu'est-ce qui vous passe par la tête ? Vous me dites que vous n'allez pas me tuer mais vous me blessez quand même ?
Moi : Excusez-moi.
...: Je ne comprends pas. Les SS ne s'excusent jamais.
Moi : Je ne suis pas un SS et je ne travaille pas au camp.
...: Qui êtes-vous ?
Moi : À toi de le deviner.Il me regarde un long moment et s'écrie enfin : "Tim ?"
Moi : Tu en as mis du temps. Je t'ai reconnu tout de suite, Cyril.
Cyril : Qu'est-ce tu faisais ici ?
moi : C'est plutôt à moi de te le demander.
Cyril : Je suis parti au front, mais j'ai été arrêté et emprisonné ici. On devait m'envoyer dans un camp de concentration et heureusement que tu m'as sauvé.
Moi : Et où est passé Iris ?
Cyril : Elle est restée à Bordeaux. J'espère qu'elle est toujours vivante.Je me rappelle tout à coup de lui et de Iris, sa femme.
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juin 1935J'ouvre la boîte aux lettres et je tombe sur une enveloppe. Mon adresse est écrite à l'encre noire. Au verso, on peut savoir sa provenance. Cette lettre a été envoyé de Bordeaux. Je me demande bien qui est l'expéditeur. Nous ne connaissons personne qui habite là bas.
Je tends la lettre à mon père.Moi : Qui est Iris ? Et pourquoi elle porte le même nom de famille que nous ?
Père : Comme m'as démasqué, je suis obligé de te le dire : c'est ta demi sœur.
Moi : Quel âge a t-elle ?
Père : Il y a 22 ans, j'avais eu une première femme. Elle est décédée l'année du dix-huitième anniversaire de Iris. Après son enterrement, Iris et moi se sont séparés. Elle est partie à Bordeaux refaire sa vie et elle va se marier d'après la lettre.-----------------------------------------------------------
juillet 1935C'est aujourd'hui le jour du mariage de ma demi sœur. Cet après midi, je n'ai pas cours et mon père a pu prendre une demi journée de congé. Nous nous éclipsons
de la maison, une fois que ma mère est partie au travail. Papa n'a rien dit à maman à propos d'Iris. Il lui a raconté qu'il était invité chez ses collègues à une fête et que je dormais chez Yohann.
Nous avons ensuite pris la voiture et mon père a conduit jusqu'à Bordeaux.Deux heures sont passés et nous sommes enfin arrivés. Mon père se gare devant la mairie. Nous sortons et Iris court vers nous. C'est une femme de taille moyenne. Elle a la même chevelure que moi, châtain clair. Elle saute au cou de mon père et me fait la bise.
Iris : Je suis tellement heureuse de te rencontrer, Tim.
Moi : Moi aussi.
Iris : J'ai été très étonnée de savoir que j'avais un demi frère.
Moi : J'ai eu la même réaction que toi. J'aurais bien voulu apprendre cette nouvelle plus tôt.Elle me fit un grand sourire avant de se tourner vers mon père.
Iris : Accepteriez vous de m'accompagner lors de la cérémonie ?
Père : Avec plaisir.Elle le tient par le bras et ils rentrent tous les deux dans l'église. Ils marchent gracieusement dans l'allée, suivis de demoiselles d'honneur. Je les regarde s'éloigner.
J'attends qu'ils aient atteint l'autel et je ne décide à franchir la porte et m'installer sur un banc à l'arrière.La messe dure longtemps. Le prêtre récite un discours, puis nous chantons. Enfin vient la déclaration de mariage d'Iris à son fillancé, Cyrill.
C'est un jeune homme blond aux yeux bruns qui est très élégant dans son costume en queue de pie.Dès la messe terminée, il vient me saluer d'un air chaleureux.
Cyril : Es-tu le demi-frère d'Iris ?
Moi : Oui, mousieur. Je m'appelle Tim et je viens de Toulouse.
Cyril : Quel âge as-tu ?
Moi : J'ai sept ans. Je sais qu'il y a beaucoup d'années d'écart entre Iris et moi. En revanche, je content de l'avoir rencontré, elle et vous.
Cyril : J'allais dire la même chose.Nous rions et Cyril me sourit et me pince amicalement la joue.
Cyril : Tu es mignon, Tim. Iris a de la chance d'avoir un demi-frère comme toi.
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Nous rejoignons mes amis.
Jug est effrayé. Il a sa chemise en lambeaux et au niveau des déchirures, on voit des plaies et des griffures.Nous nous hâtons de partir de cet endroit terrifiant.
Silver : Tout va bien, Jug. C'est fini. Dis-nous ce qu'ils t'ont fait.
Jug : Je...il a voulu me tuer...
Moi : Qui ?
Jug : Un SS...il m'a blessé avec une planche recouverte de piques...
Matt : Tu n'as plus mal ?
Jug : Non, la douleur s'est appaisée.
Matt : Tant mieux.
Jug : J'aimerais vous remercier. Si vous n'aviez pas fait dérailler le train ce jour là, je pense que je serai déjà mort depuis longtemps.
Neil : Jug, on ne pouvait pas deviner si le train transportait des marchandises ou des déportés. C'était une pure coïncidence.
Hick : En gros ça veut dire : Ne nous remercie pas.
Jug : Toutes les autres fois vous m'avez sauvé, donc je me sens obligé de dire merci.
Yohann : On allait pas te laisser mourir. D'ailleurs je n'abandonneai aucun de vous tous.
Neil : Tim, qui est ce jeune homme à côté de toi ?
Tim : C'est mon beau frère.
Yohann : Je n'était pas au courant que tu avais une sœur et qu'elle s'était mariée.
Tim : Elle ne vivait pas chez moi et c'est ma demi sœur. Mon père l'a eue lors de son premier mariage.Sur la route, Cyril me raconte ses mésaventures au camp et aussi comment il a été déporté.
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Resistance fighter
Historical Fiction« Nous pouvons sauver notre pays, même si nous ne sommes pas partis au front.» «Nous savons que nous nous exposons au danger, mais il vaut mieux agir plutôt que rester là, à ne rien faire. » Voici ce que disait un jeune inconnu qui m'a distribué des...