Chapitre 36

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mai 1947

Il y a deux ans, la Seconde guerre mondiale s'achevait.
Le 8 mai est devenu un jour férié en France. Le Royaume-Uni, ainsi que les États-Unis fêtent aussi cette victoire.

Neil, Yohann, Tim, Hick, Jug, Matt et Silver se réunirent ce jour là.

Neil : J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer : le musée où je travaille va exposer des journaux clandestins et des tracts. Êtes vous d'accord que je leur propose d'accrocher les nôtres ?

Hick : C'est une très bonne idée, Neil.
Tu les a gardés ?

Neil : Nous ne les avions pas tous vendus ni distribués. Jug, tu pourrais me les envoyer si tu en retrouves, s'il te plaît ?

Jug : Oui, bien sûr.

Neil : Merci. Dis-moi, tu es toujours en France ?

Jug : En effet. J'ai été embauché dans une maison d'édition et j'écris quelques nouvelles de temps en temps.

Matt : Et tu en as publié ?

Jug : Non, pas encore, mais je compte bien le faire un jour.

Matt : J'ai hâte de te lire tes nouvelles.

Jug : Merci. Et toi ? Qu'es-tu devenu ?
Matt : Je me réinscrit en faculté de droit.

Jug : Je croyais que tu retournerais en Italie.
Matt : Non, je n'irais plus jamais dans leur village. Ça me rendrait trop triste.
Quoi de neuf de ton côté, Hick ?

Hick : J'ai emménagé chez Yohann et j'ai repris les cours.

Yohann : Nous allons au lycée tous ensemble, avec Tim. N'est-ce pas, Tim ?

Tim : Oui. Nous nous voyons tous les jours, même si nous ne sommes pas tous les trois dans la même classe.

Silver : Je suis content que vous amusez bien. Vous êtes tous les trois meilleurs amis, non ?

Yohann : Qui t'as dit cela ? C'est complètement faux, Silver.

Hick : Hum,hum,... Es-tu au courant que nous t'avons entendu ?

Yohann : Fais pas cette tête, Hick. Je rigole. Tu devrais le savoir, étant donné que je raconte souvent des bêtises.

Hick : Oui, c'est vrai. Je devrais m'y habituer.

Matt : Silver, qu'as-tu fait après notre séparation ?

Silver : Je fais des études pour devenir cinéaste. J'aimerais bien réaliser des longs ou courts métrages.

Tim : C'est très intéressant, comme métier. Tu as bien choisi.

Silver : Merci. As-tu une idée de quel métier tu voudrais exercer plus tard ?
Tim : J'aimerais bien être journaliste.

Vous savez quoi ? Quand Silver réalisera un film, nous irons le voir tous ensemble.

Neil : Bonne initiative, Tim.

Ils continuèrent à discuter de leurs projets d'avenir.
Ils se quittèrent quelques jours plus tard.

Les sept amis ont gardé contact et se sont vus de temps en temps et ils se sont promis que si une nouvelle guerre éclaterai en Europe, ils se réuniraient pour lutter contre leurs nouveaux ennemis.

Ils se sont engagés dans le but de sauver des populations persécutés, de retrouver la liberté. Mais cet engagement possède une autre dimension car il nous expose au danger et nous risquons de perdre la vie.
Bien qu'en sachant cela, ils l'ont fait et ont eu beaucoup de courage.

Voici quelques phrases qui figuraient dans leurs tracts :

" Tant pis si nous mourons, au moins nous aurions essayé de redonner à mon pays sa liberté. "

" Nous pouvons combattre les ennemis sans être partis au front. Il suffit de s'engager pour le faire. "

Ils ont eut bien raison de dire cela. Jamais ils ne regretteront de s'être engagés. Même si la France et ses alliés n'avaient pas gagné la guerre.

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