Pdv Hick
janvier 1945
⚠ violenceÇa faisait longtemps qu'on n'avait plus allumé la radio. La France avait enfin été libérée entièrement.
Mais la guerre n'était pas pour autant finie. Les pays de l'Europe de l'est étaient encore occupés. Les soviétiques avaient bien avancé et étaient à frontière polonaise.Jug : Neil, Silver et moi avons rédigé des dizaines de journaux et de tracts. Ce serait bien de les vendre non ?
Neil : Oui, tu as raison. On ira en ville demain. Hick, Silver et toi irez les distribuer. Quant à Tim, Yohann et Matt, ils décrocheront les affiches de propagande.
Et moi, j'achèterai les provisions.Comme convenu, nous sommes allés en ville le lendemain et avons tous
fait notre travail.
Nous avons été très discrets pour ne pas se faire repérer. Nous avons réalisé notre mission et étions rentrés sains et saufs.
Avec l'argent récolté, nous avons racheté des munitions.-----------------------------------------------------------
mars 1945Neil : Il faudrait que l'on migre denouveau. J'ai échangé des lettres avec un chef américain et il nous demande de s'allier avec eux. Leur base est en Allemagne, près de la frontière Suisse.
Nous avons tout remballé et nous sommes partis deux jours après.
Nous avons voyagé clandestinement, comme à chaque fois.
Les soldats américains nous ont très bien accueilli et nous ont montré une chambre pour nous sept.La journée, nous nous entraînons avec les soldats, puis nous nous reposons quelques fois.
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29 avril 1945
⚠ violenceLe chef à reçu l'ordre de libérer Dachau. Nous nous préparons et marchons jusqu'à camp.
Quatre SS surveillent le camp. Les soldats les tuent en un clin d'œil. Nous nous divisons en deux groupes.
J'étais avec Neil, Tim et Yohann. Nous nous dirigeons vers l'hôpital militaire dans lequel il y avait des centaines de soldats allemands.
Le chef leur demanda de s'aligner au fond de la salle commune et mit en place une mitrailleuse. Tous s'éffondraient. Je passais les recharges à nos alliés qui étaient près de la mitrailleuse.Le massacre dura plusieures minutes.
Ce n'est qu'en regardant les militaires entassés sur le sol que je me rendis compte de quelque chose : je venais de commettre une trentaine d'homicides.
Choqué par mon geste, je finis par me retourner et marcher vers la porte.Yohann : Qu'est-ce qu'il se passe, Hick ? Pourquoi pars-tu alors que nous avons pas terminé ?
Moi : Yohann, j'ai exécuté des gens...
Yohann : Et ? Réveille-toi mon ami, on est en pleine guerre. Tu aurais dû aussi tuer des gens si tu avais été à l'armée.
Moi : Mais tu me comprends pas ? Je me sens comme un criminel !
Je n'ai jamais tué personne auparavant.
Yohann : J'espère bien. Tu sais, ces hommes n'étaient pas bons. Ils ont massacrés bien plus de personnes que toi et je pense qu'ils méritent d'être punis, tu ne trouves pas ?
Moi : Ils auraient pu être punis autrement. Êtres jugés et envoyés en prison.
Yohann : S'ils avaient été jugés, ils auraient étés désignés responsable du génocide, ils n'auraient pas assumé et se seraient suicidés. Ça revient au même finalement.
Moi : Je vois. J'aimerais sortir s'il te plaît, j'ai besoin de me calmer.Dès qu'ils eurent terminé leur massacre, nous explorâmes les lieux, pour voir s'il n'y avait pas des blessés encore vivants. Nous avons récupéré des armes des militaires allemands.
Ensuite, nous avons aidé l'autre groupe à délivrer le camp.
Nous avons affronté les SS et les kappos. Ils n'étaient pas très nombreux, ce qui rendait la tâche plus facile.
Nous les avons arrêtés et entassés dans un train qui menait près de notre base.
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Resistance fighter
Historical Fiction« Nous pouvons sauver notre pays, même si nous ne sommes pas partis au front.» «Nous savons que nous nous exposons au danger, mais il vaut mieux agir plutôt que rester là, à ne rien faire. » Voici ce que disait un jeune inconnu qui m'a distribué des...