Chapitre 23

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Pdv Matt
octobre 1944

J'ai mené mes camarades jusqu'en Italie. Nous logeons dans un refuge dans les Alpes. Nous sommes passeurs, comme quand nous étions en Suisse.
Nous exerçons ce job de nuit, pour que personne ne nous voit.
Nous ne sommes pas les seuls à être cachés dans les montagnes, des petits groupes de jeunes hommes sont aussi présents. Nous les appelons "maquisards". Ils fuient le travail obligatoire en Allemagne et sont aussi considéré comme Résistants.

Neil en a rencontré quelques uns et ils ont se réunis plusieurs jours de suite.
Il est revenu pour nous annoncer une nouvelle mission.

Neil : On va essayer de s'introduire dans un camp de transition.
Et on pourra peut-être sauver quelques déportés. La bande de maquisards nous accompagnent.

Moi : Avons-nous assez de munitions ?

Neil : Je ne sais pas.

Moi : Je vais vérifier.

Neil : Merci, Matt. Notre mission est prévue après demain, ce qui nous laissera le temps d'en racheter si besoin.

Je suis allé dans le local et il nous étions en manque de grenades.

Moi : Hé, oui nous n'avons pas suffisamment de grenades.
J'irai en acheter demain.

Tim : Je viendrai avec toi.
Moi : Avec plaisir.

Le jour suivant, j'ai quitté le refuge avec Tim, juste après le petit déjeuner.

Quand nous sommes arrivés, j'ai vu le village en ruine. J'étais choqué et je ne suis arrêté sur place. Tim qui avait continué son chemin s'est retrouné et m'a dit : Quelque chose ne va pas ?

J'étais paralysé et n'osais rien dire.

Tim : Matt, que se passe-t-il ?

Moi : Ce village,... mes grands parents y vivaient.

Tim : Je suis désolée, Matt. Tu veux qu'on aille voir leur maison ?

Moi : Oui.

La maison était en ruine. Ils devraient être morts.

Moi : Tu peux me laisser seul, s'il te plaît ?

Il tourna les talons sans protester.
Je m'asseois contre le mur et fixe le ciel.
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juillet 1941

J'admirais le beau paysage qui s'étendait devant moi. Des prairies vertes se situaient devant moi et une chaîne de montagnes était juste derrière elles. Je me trouvais dans la campagne italienne près des Alpes. J'adorais cet endroit car j'y allais très souvent. Mon cousin vivait non loin de là et je passais fréquemment mes petites vacances chez lui.

Je m'approchais d'un enclos et je caressais doucement un beau cheval bai. Il était adorable et réclamait tout le temps des caresses.

Soudain, j'aperçus cinq voitures allemandes qui sillonnent les collines.

Je fais demi-tour et je crie à mon cousin : «Dépêche toi, les allemands arrivent !»

Il a couru vers moi et on s'est cachés dans la forêt. Nous avons grimpé dans un arbre et nous observions les miliciens sonner à la porte.

- Ouvrez ! Nous devons vérifier vos papiers.

Ils insistèrent plusieurs fois jusqu'à ce qu'un des deux dise : «Tu vois bien qu'il n'y a personne. Allons-nous en. »
Son collègue lui répondit : « Nous reviendrons demain. »
« Mais non, réfléchi un peu, si les gens de cette maison se cachent, c'est qu'ils doivent être Juifs. Nous n'avons plus besoin de revenir ici. » répliqua le deuxième milicien.
Ils tournèrent les talons.

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