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Un coup de feu suivit d'un cri vient de briser le calme de la nuit.

Les larmes coulent sur ses joues, elle gémit à cause de la douleur insupportable. Elle doit se relever et courir alors que les pas se rapprochent d'elle, accompagnée d'une douce musique qui casse avec ce qui venait de se passer.

Elle relève ses yeux bleus sur lui. Sa main tâchée de sang est posée sur sa plaie fraîche située au niveau de sa cuisse.

-Éric... Pitié... , implore t'elle

-Calleigh, ma douce. Ne pleure pas, tout sera vite fini.

La blonde tente de se traîner sur le sol. Elle se mord la lèvre pour retenir le cri de douleur qui est bloqué au fond de sa gorge.

Mais un nouveau coup de feu la stoppe dans sa fuite.

Le brun s'approche d'elle tout en rechargeant son fusil à pompe. Il sourit en s'abaissant à sa hauteur, se trouvant à quelques centimètres du dernier coup qu'il venait de tirer.

-Calleigh, ma belle. Tu sais que je t'aime alors n'ai pas peur. Tout finira bien. Nous resterons ensemble jusqu'à la fin.

La blonde, terrorisée, tente de ne pas hurler pour, peut être sauvé sa vie.

Mais qui pourrait la sauver alors qu'elle est perdue au milieu de nulle part ?

Éric sourit en voyant la soumission de la jeune femme. Il sort son portable et augmente un peu le son afin que la musique s'entende mieux.

-Tu te souviens de cette chanson ? Can't Help Falling in Love d'Elvis Presley. Tu te souviens, c'est notre chanson. On c'était dit que toi et moi, c'était pour la vie.

Il attrape le visage de la jeune femme pour que cette dernière le regarde dans les yeux.

-On c'était dit que c'était pour la vie. Alors pourquoi ? Pourquoi partir ?

-Car tu es un être horrible Éric.... Tu es un monstre.... Murmure t'elle.

Le jeune homme sourit et se relève. Il attrape les cheveux de la blonde avant de la traîner au sol.

Après quelques mètres, où la jeune femme s'est débattue en vain, Éric la lâche et ouvre une porte.

-Ils t'ont tous monté contre moi. Mais cela n'arrivera plus ! Plus jamais !

Calleigh relève la tête et pose son regard sur l'intérieur de la pièce avant de retenir un cri d'horreur. 

La pièce est maculée de sang et contient les corps, pour certains mutilés, de ses amis.

Elle se mit à pleurer. Tout était fini. Elle était condamnée à mourir.

Éric relève l'arme et dépose la bouche du canon sur la tempe de la jeune femme.

-N'aie pas peur. Tout se passera bien. Je t'aime Calleigh.

Il presse la détente et un nouveau coup de feu se fait entendre.

Une dernière larme coule sur la joue de la jeune femme avant que son corps ne tombe au sol dans une mare de sang.

Éric la regarde avec un doux sourire. N'aie pas peur. 

-Je t'aime Calleigh. J'espère que tu t'en ai rendu compte. 

Il dépose un baiser sur ce qui restait de la tempe de la jeune femme.

Puis, il dépose le canon de l'arme dans sa bouche.

Un nouveau coup de feu se fait entendre.

Et le calme de la nuit revient dans ce lieu désert.

Recueil De TextesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant