Chapitre 9

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Pvd de Emma:

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Pvd de Emma:

Je me lève doucement, sans le faire bouger, puis pose mes 2 pieds par terre, mais je fais craquer le plancher. Il bouge légèrement, avant de lâcher un petit soupir. Trop craquant !

Oui, j'avoue.

Qu'est-ce qui se passe, depuis quand la voix dans ma tête est d'accord avec moi, sérieux ! Je descends doucement les escaliers.

Je tombe encore une fois sur le grand hall, c'est tellement royal ! La dorure sur les cardes, sur les escaliers ... c'est magnifique. Je me dirige vers un couloir choisi au hasard, avant de tomber sur une immense cuisine. La cuisine toujours dans le style royal est immaculée de dorures et d'une baie vitrée laissant apparaître un jardin magnifique... Il est gigantesque et doit faire trois fois le mien ! Je me dirige vers la baie vitrée pour le contempler quand un petit raclement de gorge me fait sursauter et me cogner à celle-ci. Je me retourne pour me retrouver devant une petite dame, au cheveu brun qui lui arrive au niveau des épaules. Elle doit avoir une cinquantaine d'années avec quelques petits cheveux blancs aux racines.

- Bonjour Mademoiselle. Dit-elle d'une voix aiguë. Monsieur Manntiger m'a demandé hier soir de vous préparer votre petit-déjeuner. J'aimerais bien savoir ce que vous manger le matin .... Ne vous inquiétez pas, d'ici 10 minutes tout sera prêt !

Elle baisse la tête et regarde ses pieds.

-Euh... Je ...

Elle me regarde en attente de réponses.

-Je... Je vais le faire ... Ne vous inquiétez pas ! Dis-je en me dirigeant vers la cuisine.

La petite dame me barre le chemin, en tendant les bras devant elle.

-Mademoiselle, je...

Je lui coupe la parole... Oups.

-Emma... Appelez-moi Emma, ne vous inquiétez pas madame, je vais m'en occuper.

-Mais Mademo... Emma, c'est mon travail de faire cela. Dit-elle

Cette dame est vraiment charmante, elle a des yeux verts magnifiques. Au moment où j'allais rappliquer, Liam arrive dans la cuisine..

-Salut Emma !

La dame (de service, je suppose maintenant) baisse encore une fois la tête.

Quant à moi, je détourne la tête quand je vois qu'il est torse-nu... Comme Nicolas. Je sens le rouge me monter aux joues, à cette pensée.

-Salut Liam. Dis-je faiblement, toujours le regard sur mes pieds.

-D'accord, d'accord ...

-Qu'est-ce qui y a ? Demande-je

-Je vais aller chercher un maillot !

Je le regarde dans les yeux... Ou pas .... Ou presque ...

Je crois que Nicolas a plus d'abdos que Liam?!

Un petit rire me sort de ma rêverie.

-Ça va ... Tu te rinces bien l'œil?!

Puis sur ce, il part, me laissant seul là... Le rouge aux joues. La dame, elle est déjà au fourneau et prépare des crêpes. Hummm.... Des crêpes... Trop bon!!! J'arrive vers elle, est la regarde préparer la pâte.

-Je peux vous aider ?

Elle me regarde avec surprise !

-Vous êtes bien la seule à me le proposer !

Elle laisse échapper un rire.

-S'il vous plaît ! Supplie-je

Je la regarde plein d'espoirs.

-D'accord, aller vient.

On discute de tout et de rien, elle est femme de ménage en plus d'êtres gouvernante de Nicolas... Mais il n'a plus besoin d'elle à présent, malgré tout, il la laisse encore travailler ici. Elle s'appelle Sophia, elle a un mari qui est malheureusement malade d'un cancer des poumons et a eu un fils parti depuis maintenant bien longtemps à la guerre. Après avoir fait un bon petit déjeuner avec Sophia, nous sommes tous à table. Il y a Agathe, Louis, Liam, Adrien, Nicolas et moi. Personne ne parle tout le monde a le nez dans son assiette. Mais Liam et Louis ont un petit sourire en coin et n'arrêtent pas de me fixer puis Nicolas. Je ne comprends pas pourquoi.

-Qu'est-ce qui vous fait rire les garçons ?

Ils arrêtent de se jeter des petits regards pour m'observer la tête penchée interrogativement.

Louis prend la parole :

-Rien, rien...

Après le repas, nous nous mettons tous dans le salon. Encore une fois, personne ne parlait.

Je prends donc la parole :

-je veux rentrer chez moi, mais je ne veux pas.

Je regarde mes pieds au sol. J'ai envie de retourner chez moi, mais pas pour y rester, je sais que ma mère ne va pas me louper. Je ne veux plus jamais la voir, changer de vie, l'oubliée... Nicolas me regarde, un éclair passe dans ses yeux. Soit il est dans mes pensées, soit il a compris tout seul ... Je lis dans son regard de la tristesse, mais aussi de la colère. Oui, il a compris. Ma mère me bat. Il me regarde furieux, se lève du canapé, m'attrape par les épaules, me lève, comme si je ne faisais seulement que quelques kilos, avant de me porter comme un sac à patates.

-Eh. Mais fais moi descendre !

Je tape faiblement dans son dos. En quelques minutes, seulement, je me retrouve dans la chambre où nous avons dormi.

- J'ai compris ! Dit-il

-T'as compris quoi ?

-Ta mère... Elle te...

D'un coup, il éclate de colère.

Il casse tout ce qu'il y a autour. Tous les meubles, miroirs, et même la télé. Il tape contre le mur. Liam, Adrien arrive et se jette sur lui. Louis, lui, me voit horrifiée debout dans un coin de la pièce, il me prend dans ses bras.

Encore une fois, dans une série romantique, si Nicolas avait pété un câble, j'aurais dû courir à sa poursuite et le prendre dans mes bras, pour le calmer. Mais non. Je suis tout simplement horrifiée de voir ce qui se trouvait devant moi. Je crois que tout simplement, il est en train de se transformer en loup.

Louis me fait sortir de la chambre en me tirant en arrière. À ce moment-là, je n'ai plus peur de rentrer. Je veux rentrer. Louis me lâche. Je cours dans les escaliers. Dans cette immense maison impossible de se repérer. Je suis complètement paniquée. Je suis dans une maison avec des loups. Ils peuvent me manger à tout moment, me transformer, me faire esclave... Au loin, j'aperçois Sophia, je l'aborde, la terreur se voit dans mon regard. Je lui crie de me montrer la sortie. Je hurle et pleure. Elle me l'indique, en me disant des mots incompréhensibles pour moi, je n'écoute tout simplement pas, trop hypnotisé par la terreur. Une fois, dehors, la forêt est ce que je vois tout autour de moi. Je connais maintenant le chemin, ma mémoire ne se trompe jamais, même dans le noir, je peux reproduire le même chemin, les yeux bandés. Une fois dans le bois, à quelques kilomètres de chez moi, le loup noir, oui, celui que je voyais dans mon cauchemar, le loup qui me terrorisait, les yeux aussi rouge que le Sang, il est devant moi la gueule ouverte, ses yeux dans mes yeux. J'ai peur, très peur,

Pourquoi je suis partie si vite,

J'ai réagi sur un coup de Tête.

Ma réaction était plutôt excessive.

Je m'en veux.

Je vais mourir...

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Vukodlak SchoolOù les histoires vivent. Découvrez maintenant