Chapitre 17

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J'ouvre les yeux doucement

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J'ouvre les yeux doucement.
J'ai mal à la tête. Très mal. C'est horrible... c'est seulement à ce moment-là que je remarque que je suis dans une pièce en béton, peinte en noir. Où suis-je ? Je me souviens avoir passé plusieurs jours chez Margot et devoir rentrer et... Ah oui la camionnette blanche ! Où suis-je ? Qui m'a pris, enlever ?

-La Belle au bois dormant,tu as intérêt à te réveiller. Dit- une voix dure et rauque .

Je commence à paniquer lorsque j'entends des pas ce rapprocher. Je me mets dans un des coins de la pièce. Il y a énormément de poussière au sol. De plus l'odeur de pourriture avec des relents de sang devient vite nauséabond.
Une porte s'ouvre à ma gauche. Je suis obligé de fermer les yeux du à la lumière aveuglante.

-Appelez le patron, elle est réveillée.

-Que me voulez-vous ? Dis-je en tremblant de peur.

Il s'approche vers moi et je peux enfin voir vaguement son visage. Je ne le connais pas. Il est grand de carrure, une calvitie et un nez imposant.

-On écoute simplement les ordres de la patronne, ma belle.

Il commence à me toucher le ventre.

-Ne me touchez pas !

En quelques secondes je me prends une claque.

-Bâtard ! Dis-je en me débattant.

Bim, une autre claque. Je ne suis pas de nature à dire des gros mots mais dans cette situation...

-Ne me parle pas sur se ton ! Grogne t-il

Il m'attrape par les cheveux.

- Viens là, ma jolie. Je vais prendre soin de toi... Je vais te faire du bien.

Il me traîne par terre, vers le vieux matelas où j'étais allongée tantôt. Il commence à me toucher. Ma vue se trouble à cause de mes larmes.

-Lachez moi, je vous en supplie... Dis-je entre deux sanglots.

-Faut pas rentrer tard  la nuit ! Ton papa et ta maman ne te l'ont jamais appris ?

IL ose parler de mon père.

- Parle pas de mon père ou de qui que ce soit qui soit de ma famille !

Je lui crache à la figure il a coincé mes bras et mes pieds avec son corps, je suis coincée.

-Petite traînée ! Tu vas le regretter !

Il allait me gifler, mais un autre homme, plus vieux l'en empêcha.

-Lâche- la Brice. Je m'occupe d'elle.

Il hoche la tête et part, me laissant seule avec l'homme plus vieux.

-Alors comme ça, tu es l'âme sœur de ce cher Nicolas Manntiger ?

-Qu'est-ce que ça peut vous faire ?

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