Ces choses que tu caches [NEWTMAS]

Chapitre sept

Lorsque Thomas entra dans la chambre de Newt, il fut étonné par tant de décorations. Les murs étaient blancs et bleus, l'un d'eux étaient rempli de photos du garçon à tout âge avec sa mère. Le mur qui faisait face à la porte était peint en blanc et dessus, des grosses lettres peintes en bleu épelait « Newton ». Contre ce mur se trouvait le lit qui prenait d'ailleurs une place significative dans la chambre. Le blond y était assis et fit signe au brun de le rejoindre à ses côtés. Thomas ne pouvait s'empêcher de porter son attention sur chaque détail qui faisait la chambre de Newt. Dans un coin se trouvait un bureau sur lequel se trouvait un ordinateur portable et un globe terrestre. La chaise, quant à elle, était ensevelie sous une pile de vêtements dont Thomas n'arrivait pas à déterminer l'état de propreté. Le sol était fait en parquet de bois clair, et une partie était recouvert par un tapis doux et blanc. Le brun se fit la réflexion que ça devait être pénible à entretenir. Puis son attention se porta sur les photos.

Newt enfant avec une coupe de cheveux très courte, arborant le plus gros sourire que Thomas n'ait jamais vu. Newt soufflant un gâteau sur lequel se trouvait une bougie en forme de neuf. Newt dans une tenue d'athlétisme portant avec fierté une médaille d'or. Deux photos particulières attirèrent l'attention du brun : la première montrait le blond, probablement pas plus âgé de 13-14 ans, avec un énorme sourire et des yeux humide, portant une boite grise (le brun n'arrivait pas à lire ce qui était écrit dessus, il était trop loin) et sur la seconde se trouvait un Newt dans un lit d'hôpital, des bandages sur le torse. Il avait les pouces en l'air et un regard fatigué mais heureux.

Le blond remarqua l'attention soudaine que Thomas avait porté aux photos et il ressentit alors une once de panique. Il devait détourner son attention, et vite.

« Tu peux me passer les cours du coup, s'il te plait ? C'était pourri comme tentative.

-Euh, ouais, ouais. » Bredouilla Thomas en tournant la tête, honteux d'avoir été pris en flagrant délit de curiosité. Il se leva, lui tendit des fiches et tous deux reprirent leur position d'origine. Un silence s'installa. Newt pris son courage à deux mains et le brisa :

« Je voulais te parler de quelque chose, Thomas. Le brun se tourna vers lui et planta son regard  sérieux dans le sien.

-Je t'écoute.

-Je suis... J'ai... J'ai pas... Je suis né... Newt s'était mis à bégayer et il se sentait incapable de finir chacune de ses phrases. Un sentiment de peur immense pris place au fond de lui. Il devait parler avant qu'il n'en soit plus capable. Je suis... Je suis... Il n'en était plus capable. J'arrive pas à te le dire...

-Pourquoi ? Me dire quoi ?

-Mon secret, un gros secret. Celui qu'Alby savait. Ces photos, c'est parce que... Je... Putain de merde. Le visage du blond disparu dans ses mains. Je suis désolé, Thomas. »

Ce dernier se rapprocha de son ami et passa un bras autour des épaules, le rapprochant contre lui. Newt posa instinctivement sa tête dans le cou de Thomas et ferma les yeux. Là, à respirer l'odeur du brun, il se sentait bien. Il se sentait en sécurité.

Les deux garçons restèrent ainsi un bon moment, collé l'un à l'autre si fortement à ne former plus qu'un tout. Cela faisait si longtemps que Newt ne s'était pas senti aussi bien, aussi à l'aise. La main libre de Thomas s'empara de celle de Newt, pantelante le long de leurs deux corps. C'était un peu timide, un peu hésitant. Le blond entrelaça ses doigts dans ceux, plus longs, de Thomas et affirma la prise. Tous deux regardèrent leur main ainsi mêlée, se demandant si le cœur de l'autre battait aussi fort que le leur. Thomas cru une seconde que son cœur pouvait exploser tant il battait fort et rapidement. Il n'avait jamais ressenti ça avant. Il n'avait jamais cru qu'un contact aussi simple que de se tenir la main pouvait procurer tant d'émotions. Il avait encore tant à découvrir et étrangement, maintenant, il savait.