Toi Et Moi À Jamais ( EN CORRECTION )

~ CHAPITRE 23 ~

Pdv Fred :

Je sens quelqu'un passer sa main dans mes cheveux pour me réveiller. Sans même ouvrir les yeux, je sais que c'est Hermione. Je décide de me prêter au jeu et je garde les yeux fermés. La main de ma petite amie descend jusqu'à ma joue et un de ses doigt touche mes lèvres. Je la sens se rapprocher de moi et ses lèvres prennent rapidement possession des miennes. J'ouvris les yeux et je lui rendis son baiser.
- Je veux être réveillé comme ça tout les matins. Dis-je en souriant.
- Je veux te réveiller comme ça tout les matins. Dit Hermione en rougissant.
- Il est quel heure ?
- 10h.
Je l'embrassa une dernière fois avant de regarder autour de nous. Je vis que George et Ginny étaient déjà en bas, tandis que Ron dormait encore.
- On descend ? Proposa Hermione.
- Oui, j'ai trop faim en plus.
- Tiens ça m'étonne ça !
- Oui je sais, je suis imprévisible.
Hermione pouffa et elle me prit la main. On traversa le couloir main dans la main jusqu'à la cuisine où on se lâcha.
- Bonjour tout le monde ! Dit Hermione un grand sourire aux lèvres.
- Bonjour ma chérie. Tu as bien dormi ? Demanda maman en la prenant dans ses bras.
- J'ai très bien dormi et vous ?
- Bien mais peu. Bonjour George, tu vas bien ?
- C'est pas lui George. C'est moi. Dit mon jumeau en se levant.
- Et vous osez prétendre être notre mère madame ? Continuais-je.
- Pardon Fred. Tu vas bien ?
- Ça peut aller et toi ?
- Moi aussi. Hermione chérie, tu as reçu du courrier.
Maman tandis une lettre à Hermione qu'elle prit, surprise. Elle parcouru la lettre des yeux et elle sourit.
- Mes parents me proposent de venir passer trois jours avec eux. Je peux y aller Mrs Weasley ?
- Bien sur, ma puce. Quand dois-tu te rendre chez toi ?
- Aujourd'hui à 16h00.
- Très bien tu empruntera la poudre de cheminette pour te rendre chez tes parents.
- Merci beaucoup. Je vais m'habiller une tenue plus descente à mettre.
- Avant ça tu manges un peu.
- D'accord.
Hermione s'installa à mes côtés et elle prit une tartine de beurre avec de la confiture et deux scones. Elle mangeait et je la faisait rire du mieux que je le pouvait. Elle riait aux éclats et je souriait de la voir comme ça.
- Fred arrête je veux manger ! Dit ma copine entre deux rires.
- Très bien j'arrête.
- Merci.
Ma petite amie essaya de se calmer et elle essuya quelques larmes qui parlaient à ses yeux noisettes. On continua de manger dans la bonne humeur et Hermione se leva.
- Je vais me préparer ne rentrez pas dans la chambre.
- D'accord.
- À tout a l'heure. Dit Ron en engloutissant son petit déjeuner.
Hermione monta dans la chambre nous laissant George, Ron, Ginny, maman et moi.
- Cette fille est adorable, il serait grand temps que tu lui avoue tes sentiments Ron.
Je m'étouffa avec le jus de citrouille tandis que George me tapais le dos.
- Mes sentiments ?! S'écria Ron.
- Inutile de faire semblant avec nous Ron. On sait tous que tu as des sentiments pour Hermione. On attend avec impatience que vous sortiez ensemble. Je dois avouer que j'adorerais l'avoir comme belle-fille. Fred, George je veux que vous me rameniez des filles bien. Prenez exemple sur Ron. Lui il a comprit quel genre de fille je veux voir dans la famille.
Je me leva ne supportant plus d'entendre ça. Je monta les escaliers et je rentra dans la chambre de Hermione. Je ferma la porte et je m'approcha d'elle. Je pris son visage en coupe et je l'embrassa avec toute la colère que j'avais accumulé ces dernières minutes. On se détacha et je colla nos front ensemble.
- Je t'aime Hermione. Je t'aime et je te le dis avant qu'il ne soit trop tard. Savoir que mon père va aussi me fait prendre conscience qu'on doit dire ce qu'on pense à nos proches. Alors, oui je t'aime, et ce depuis longtemps.
- Fred...
- Je sais que tu n'es pas prête et je respecte ta décision. Mais au moins tu sais ce que je ressens pour toi.
Je lâcha son visage et je sortis de la chambre.

Pdv Hermione :

Oh. Mon. Dieu.
Fred Weasley m'aime.
Fred Weasley m'aime.
Fred Weasley m'aime.
Fred Weasley m'aime.
Fred Weasley m'aime.
Fred Weasley m'aime.
Bordel. Fred Weasley m'aime. Par Merlin il m'aime. Il vient de me le dire. Ce n'est pas possible. On est trop différents. Bien sur que je l'aime, mais ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne se lasse de moi. Il en aura marre de sortir avec la Miss je-sais-tout. À combien de fille il l'a dit avant ? Je ne peux pas. C'est trop dur. On commence à peine à sortir ensemble. Depuis milieu novembre. On est presque à Noël ça va faire 1 mois le 24 décembre. Le temps passe tout de même. Je secoua la tête et choisis mes vêtements. Je pris un jeans, un pull crème, des bottines noires, un bonnet, une écharpe et des gants blancs. Je m'habilla et je déposa mon manteau ainsi que le bonnet, les gants et l'écharpe sur mon lit. Je pris Roméo et Juliette et je descendis. Je m'installa dans le canapé, près du feu, et je commença à lire. Je lisais tranquillement lorsque j'entendis du bruit. Je releva la tête et je vis tout les enfants Weasley débouler dans la pièce.
- Hermy, de quoi il parle ton livre ? Demanda Ginny.
- Pourquoi tu veux savoir ?
- Parce qu'on te voit presque toujours avec. Alors ça doit être spécial.
- C'est une histoire d'amour.
- Génial ! Fais moi un résumé, s'il te plait.
- Roméo Montaigu et Juliette Capulet s'aiment d'un amour pur. Malheureusement, leurs deux familles se vouent une haine aussi parfaite et immortelle que la passion qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Un soir...
- Stop, n'en dit pas plus.
- Il y a un problème ?
- Non... Mais... Ça te dérangerais de me le lire ?
- Non ! Bien sur que je peux te le lire. Les garçons, vous restez ?
- Pourquoi pas ? Dit Ron en haussant les épaules.
- Bien sur qu'on reste ! S'écrièrent les jumeaux. Fred s'allongea sur le canapé et il posa sa tête sur mes genoux tandis que George s'affala sur un fauteuil. Ron et Ginny s'installèrent sur le deuxième canapé présent dans la pièce.
- C'est bon, tout le monde est prêt ?
- Oui !
Je souris face à l'enthousiasme dont faisaient preuves mes amis.
- Deux familles, égales en noblesse, dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène, sont entraînées par d'anciennes rancunes à des rixes nouvelles, où le sang des citoyens souille les mains des citoyens. Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies a pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple
d'amoureux dont la ruine néfaste et lamentable doit ensevelir dans leur tombe l'animosité de leurs parents.
Les terribles péripéties de leur fatal amour et les effets de la rage obstinée de ces familles, que peut seule apaiser la mort de leurs enfants, vont en deux heures être exposés sur notre scène.
Si vous daignez nous écouter patiemment, notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance.