« Est-ce que... Tu vas bien ? »
Question rhétorique. La réponse était évidente. Il allait mieux, il était même sûr de s'être totalement remis de sa rupture, un mois auparavant.
Bien entendu, son ami était rentré à Paris il y a deux semaines, après avoir passé presque une semaine à s'occuper de lui.
Maintenant, le brun était à Paris pour des papiers importants, mais surtout pour rendre visite au bouclé.« Qu'est-ce que... Que fais-tu..? »
Il devait avouer qu'il l'ignorait totalement. Mais il ne ressentit pas le besoin de se justifier. Il se contenta de regarder le plus petit dans les yeux et de coller son front au sien.
Il voyait dans les yeux noisette de son ami que celui-ci n'avait ni peur ni était en colère. Juste confus, tout comme lui.
Il ne savait pas ce qu'il faisait, mais voir que son ami ne réagit pas lorsqu'il posa ses mains sur sa taille le rassura et lui donna plus de confiance pour la suite. Il avait chaud, et sa proximité avec le visage du châtain faisait qu'il pouvait sentir son souffle.
Il remonta lentement ses mains jusqu'aux côtes de son ami, puis les fit passer sur son dos, le rapprochant de lui.Il vit le plus petit avoir un hoquet de surprise et s'accrocher à son pull.
Il laissa un léger gloussement lui échapper mais il reprit vite son expression ultérieure, à mi chemin entre le sérieux et la gêne. Il reprit alors sa lente exploration du dos encore recouvert de tissu de son ami quand il sentit les mains du bouclé faire de même avec lui. Il les baissa lentement, jusqu'à atteindre sa taille, et se mit à jouer avec la limite de son t-shirt.
Au moment où il commença à tirer sur le haut de son ami, il s'arrêta. Il savait que s'il continuait, beaucoup de choses allaient changer, et ce n'était pas pas forcément positif.
Et puis merde.