Chap. 1 Souvenir douloureux

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Heyyy ! Je sais que j'ai été absente pendant quelque temps, mais je devais préparer ma rentrée et tout... Bref, voici la suite de "Aide" ! J'espère que ça vous plaira ! Bonne lecture !
Ps : Pour l'anglais, j'ai tout traduit entre parenthèses, même les trucs les plus simples (ça faisait moche d'avoir que certains trucs traduits, donc si je traduis "hi" ou un truc du genre, c'est pas parce que je vous prends pour des cruches ^^') ! Dites-moi si ça vous convient et corrigez-moi, parce que je suis pas du tout bilingue, donc il se peut qu'il y ait des fautes, même si je fais de mon mieux pour les éviter ! Breeeef, bonne lecture !
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Chap. 1 Souvenir douloureux

[Kagami]
"Je t'aime, Kagami..."
Je passai une main dans ses cheveux, en le serrant contre moi.
"Kagami..."
Il avait les larmes aux yeux. Je déposai mes lèvres dans son cou pour essayer de le calmer.
"Hum, Taiga, on doit y aller, dit mon frère, quelque peu gêné.
-J-j'arrive."
Je m'écartai légèrement du basané pour pouvoir l'embrasser à pleine bouche. Qu'importe les gens ! Je devais passer ma rage dans cette bouche divine.
Nos langues se brûlaient et se mêlaient de douleur... Ses bras autour de mon cou, me tirant toujours plus.
"Je t'aime."
Il rougit légèrement et m'observa faire un pas en arrière, revenir déposer un bref baiser sur ses lèvres rougies.
"Au revoir. C'est mieux ainsi."
Il opina difficilement.
Je reculai avant de lui faire dos et de marcher vers la douane. Je passai mon casque sur mes oreilles pour me murer dans mon silence, et me retournai une dernière fois. Nous partageâmes un simple regard.
Il se retenait d'exploser par fierté. Sans doute heurté par ma détermination, il finit par détourner le visage, pour venir rechercher mes yeux immédiatement, mais je lui faisais déjà dos.
Je devais rester fort...

Une fois monté dans l'avion, j'ouvris le hublot pour contempler une dernière fois le Japon. Nous nous envolâmes ; je laissai libre court à mes larmes, sans même les sentir couler. J'aimais ce gamin... profondément. J'avais même douté un jour, de mon désir de retourner à Chicago.
Il m'avait fait douter du basket... Aomine Daiki.
"Are you feeling unwell, Taiga ?" (Tu te sens pas bien, Taiga ?)
Je bondis de surprise, arraché à mes souvenirs.
"Non, je vais bien."
Le regard décontenancé que je reçus, m'arracha un léger sourire.
"I'm fine. Just tired." (J'vais bien. Juste fatigué.)
Il opina lentement.
À chaque fois que je prenais l'avion, je me souvenais. J'abhorrais les vols depuis... Je ne me plaçai plus au hublot, de peur de voir le sol, la terre de notre séparation.
Je ne l'oublierai jamais. Même si le temps effaçait certains souvenirs. Sa voix, certains traits de son visage et quelques sourires s'étaient estompés de mon esprit. Mais son dernier regard, larmoyant, perçant, triste et amoureux hantait l'avion... mais il y restait.
Je l'ai aimé, d'une folie passionnelle. Maintenant c'est terminé, même si j'aurais souhaité que cela puisse durer plus...
Un blond passa à côté de moi, se dirigeant vers les toilettes ; il s'arrêta à mon niveau.
"You should have a nap, Taiga." (Tu devrais faire une sieste, Taiga.)
Il serra doucement une de mes épaules et s'écarta après un petit sourire.
Je ne parvins pas à trouver le sommeil... Je revoyais chaque instant de notre adieu... Mes poings serrés, témoignaient du malaise m'habitant...
Mon voisin me donna un petit coup de coude et tenta de s'enquérir de ma gêne ; je ne répondis pas, souriant juste doucement.
Je plaçai mon casque sur mes oreilles pour m'isoler. Ce jour là aussi... et j'avais pleuré...
Les premiers jours à Chicago avaient été une véritable torture... J'avais supprimé son numéro, supprimé nos messages... Le temps avait estompé son souvenir... comme une gravure polie par les années... la douleur s'était envolée, seul le goût amer de la séparation...
Mais la frustration était passée... Ma vie était si belle désormais, même si j'avais voulu me la refuser... Jamais je ne regretterai mon choix. Les sentiments sont éphémères. La passion amoureuse aussi. Mais celle du jeu jamais ne s'effiloche si un amour ne se met en travers de sa route. Abandonner aurait été folie. Qui serais-je devenu ?
Des torsions d'estomac me tirèrent de mes tristes souvenirs ; nous atterrissions.
Quand nous sortîmes enfin, je me sentis délivré. Je passai mes bras autour des épaules de deux de mes coéquipiers.
"Finally home !" (Enfin à la maison !) m'écriai-je.
Premier flash en pleine tête. Les paparazzis étaient de retour ; pas la chose que j'aimais le plus, loin de là.
Je finis par lâcher mes amis et me pressai de récupérer mon sac contenant mon nécessaire vital : vêtements, maillot du club, trousse de toilette et ballon. Je saluai mes coéquipiers, rendant son clin d'œil au blond platine, puis quittai ce lieu du passé. Six mois que je n'avais regagné mon appartement...

"Alex ?!"
Ma mère de cœur me prit dans ses bras et colla ses lèvres sur les miennes.
"Je suis plus un gamin ! Alex !"
Elle haussa les épaules et me poussa dans mon appartement.
Nous nous installâmes sur mon canapé, après que j'eus commandé des pizzas.
"Alors c'était comment ?
-Génial, souris-je. On a failli perdre contre Boston, mais je suis rentré en zone à la fin. On a gagné d'un trois points.
-Et tu restes combien de temps ici ?
-Je sais pas, le prochain tournoi est chez nous, donc deux mois environ. Tatsuya va venir !"
Je souris un peu plus.
"Ça fait trois mois qu'on s'est pas vu. Il va comment ?
-Il a hâte de te voir, assura la blonde. Et il a encore progressé.
-J'espère bien !"
La jeune femme se fit un peu plus sérieuse.
"Et... la presse ne vous dérange pas trop ?
-Will ?"
Elle opina.
"Ça va... On fait attention."
Elle sourit et passa un bras autour de mes épaules.
"T'es grand maintenant...
-Ça fait longtemps que je ne grandis plus, c'est toi qui te tasse ma vieille.
-Oh, respecte tes aînés !"

"Dumbass !" (Abruti !)
Le blond explosa de rire en passant un bras autour de mes épaules.
Des cris nous dirigèrent vers un terrain de street, sans que nous y prêtions une grande importance.
"Look at that, Taiga !" (Regarde ça, Taiga !) s'exclama mon coéquipier.
Je tournai mon regard vers les joueurs. Mes yeux s'écarquillèrent. Mon cerveau s'arrêta de fonctionner.
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Voilà pour le début ! J'espère que ça vous plaît ! Rendez-vous demain pour... hum hum... Bye, bye ! Kagmine

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