Chap. 20 Le seul

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Heyy ! Désolée encore pour le retard ! Voici voilà un petit sorbet citron ^^'! Bonne lecture !
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Chap. 20 Le seul

[Kagami]
Deux animaux féroces l'un devant l'autre... Il avait changé... Et il n'était que plus beau... Sa musculature si parfaite offrait à mon corps la splendeur d'une statue grecque. Mais malgré cette pureté, je n'hésiterai pas à le souiller. Je crois que cela m'avait manqué...
Il m'arracha à mes pensées licencieuses d'une morsure sur les lèvres. Impatient...
Je l'allongeai de nouveau, me laissant aller avec lui, ses jambes de part et d'autre de ma taille, nos membres se combattant durement.
Le basané me repoussa soudain, inversa nos positions avec un sourire joueur. Sa langue passa sur ses lèvres et je compris.
Il s'abaissa et déposa ses lèvres sur mon ventre, me fixant. Il cessa sa torture et entoura ma hampe de chair d'une main puissante, la rabattit vers le haut et aspira mon gland. Je me tordis de plaisir, sentant mon membre pulser contre sa paume.
Sa langue traça son chemin jusqu'au point culminant de ma virilité que deux lèvres englobèrent doucement. Ce contact...
Je soupirai de plaisir.
Contre moi... Sa chaleur... Autour de moi...
"Aomine..."
Je laissai une main se poser entre une de ses joues et ses cheveux.
"Continue..."
Il amorça un doux va-et-vient empli de langueur. Mais mon corps en demandait plus. Toujours.
Très vite, mon bassin vint accorder de petits coups avec ceux de cette antre brûlant. Jusqu'à ce que le hâlé ne s'écarte, haletant, souriant. Il me permis de reprendre le dessus, et d'enfin embrasser ses lèvres.
Mes mains couraient dans son dos, se pressaient vers mon désir fou. Un de mes doigts commença à se jouer du jeune homme gémissant.
Si à chaque fois que je l'effleurais, je le sentais geindre de hâte et de frustration, je remarquai qu'une tension anormale parcourait le bas de son corps, comme s'il s'agissait de sa première fois... Un éclair de lucidité me parcourut alors l'esprit : avais-je été le seul à...
"Aomine, suis-je la seule personne à t'avoir pénétré ?"
Il ne répondit pas premièrement, puis passa une main dans mes cheveux, avec une profonde tendresse.
"Ouais..."
Un frisson me parcourut l'échine.
"Je... Je pensais trop à toi..."
Je souris doucement et apposai mes lèvres contre les siennes.
"On va y aller doucement alors..."
J'avais été le seul... Cette pensée était réellement jouissive...
Ma bouche se déposa sur sa jugulaire, tandis qu'un de mes doigts se frayait tout doucement un chemin en ce corps chaud. Un petit cri échappa au bleu qui agrippa mes épaules.
Un second intrus caressa peu à peu l'intérieur de ses reins. L'homme balança sa tête en arrière en répétant mon nom.
Je retirai mes doigts et serrai son corps contre le mien. Nos sexes furent pressés entre nos ventre et il sembla comprendre que je me retenais depuis longtemps...
Apercevant mon sourire, il repéra que j'aimais cette frustration, et décida d'en profiter. Je le sentis se frotter contre moi en me dévorant la bouche.
"Aomine..."
Il sourit et se redressa sur ses genoux.
J'orientai ma verge à la verticale, la maintenant d'une main.
"Vas-y putain..."
Il nia légèrement et me fit signe de changer de position.
"Fais-le toi-même."
Il se plaça sur le dos, et écarta les jambes, le visage sur le côté.
Je me plaçai à son entrée dilatée et caressai une de ses cuisses. Confiant, il tourna la tête vers moi et ses yeux débordant de plaisir me firent signe d'y aller. J'avançai un peu, pénétrai doucement ses chairs.
L'euphorie me gagna au fur et à mesure du terrain que je gagnais. Un petit son plaintif m'encouragea à faire enfin du métis ma propriété.
Il était serré... Adorablement...
Je n'amorçai de mouvement que lorsque je sentis qu'il se relâchait. D'ailleurs, le jeune joueur ne tarda pas à agrémenter mes élans de désirs par de petits coups de bassin.
Et il gémissait. Éhonté. Je me sentais frissonner... C'était si délicieux...
De plus en plus rapide, jusqu'à ce qu'il ne me retire de lui, en grognant. Il se mit à quatre pattes et n'attendit pas avant de s'embrocher sur moi. Il se mordit les lèvres, presque à sang, sous la douleur, puis commença à se mouvoir sur moi.
La vue qu'il m'offrait était indéniablement orgasmique. Son dos courbé et musculeux accentuait le galbe de ses fesses. Magnifique... Parfait... Et son visage orienté vers moi, des cheveux collant le front, une expression de pure luxure aux lèvres... J'étais fou... amoureux de ce corps... fasciné par tant de beauté...
Je me sentais de plus en plus proche. Il cria mon nom en se rétractant légèrement. Ma main sur son sexe reçut pleinement sa semence. Sur mes doigts... Et moi je serai en lui... Cette pensée, et l'image de ce corps gémissant suffirent à me mener de l'autre côté.
Nous restâmes immobiles quelques secondes, avant que, d'un effort surhumain, je ne m'extirper de lui. Je me laissai tomber à ses côtés, que les draps. Je souriais.
Je me sentais bien...
D'un geste, je lui fis signe de se lever. Il ne compris que lorsque je défis la couverture. Avait-il cru que je ne voulais pas de lui ? Je m'installai sur le lit et il s'immisça à mes côtés.
Je rabattis la couette sur nous et me serrai contre son corps. Il embrassa une de mes épaules et cacha son nez dans mon cou. Une jambe passa en travers des miennes et un bras barra mon torse. Comme avant...
Son odeur musquée monta à mes narines... là même qu'avant... La même peau si douce et bronzée... Je soupirai de plaisir dans ses cheveux, tendant un bras pour éteindre la lumière.
"Bonne nuit, Aomine..."
Il laissa ses lèvres effleurer ma jugulaire.
"Bonne nuit."
Si possessif...
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Si possessif ? C'est peut-être parce qu'il est amoureux, non ? Rendez-vous demain pour la suite ! Bye, Kagamine

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