Ressouvenir

Chap. 23 Folie

Qu'est-ce qui peut encore les retenir maintenant qu'ils savent qu'ils se  laissent mutuellement ? Franchement ? ... Bonne lecture...
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Chap. 23 Folie

[Aomine]
    "Alors comment veux-tu que je te séduise ?"
Mon corps fut secouer d'un puissant soubresaut. Je ne comprenais pas... Mais tant pis. Je n'avais pas besoin de réfléchir.
    Je passai mes bras autour de sa taille et l'attirai à un baiser fougueux. L'ancien professeur souriait contre mes lèvres. Il me laissa approfondir l'échange, le dominer légèrement.
    "Aomine... Je comprends pas...
-Moi non plus..."
Je déposai mes lèvres dans son cou et mordillai doucement un point de chair. L'adulte laissa un gémissement lui échapper.
    Des doigts commencèrent à caresser la base de mon cou, glissèrent sur une de mes épaules et la dénuda de la bretelle de mon débardeur.
    Nos regards brûlants se croisèrent.
"C'est pas le bon moment, soupirai-je.
-Ni le bon endroit."
Nous nous écartâmes d'un commun accord.
    "Je ne sais pas quoi penser...
-De quoi ? m'étonnai-je, en fronçant les sourcils.
-De ça... nous. Si on peut dire ça...
-C'est-à-dire ?
-Aomine, gémit le dunkeur, c'est compliqué. Comme quand tu avais seize ans.
-Pourquoi ? J'ai vingt-et-un ans ! T'es plus mon prof !
-Je sais, mais rien ne pourra nous retirer que je l'ai été. Ça se sait...
-Et alors ?!"
Il soupira et cacha ses mains dans ses poches.
"Pense à ta carrière. J'ai déjà mon nom dans le basket, pas toi... Ça risque d'être très compliqué pour toi.
-Kagami..."
Il me fit dos, et commença à se presser loin de moi.
    Pourquoi ?
"Kagami, je t'aime !"
Je le sentis s'arrêter.
"Je ne veux pas revivre ce qui s'est passé il y a cinq ans. Kagami..."
    Le rouge tendit une main vers moi. Je le rejoignis, laissant son bras entourer mon dos. Ses doigts tremblaient ; il avait la tête basse.
"Je sais pas quoi faire..."
    Il me fit comprendre de ne pas parler et me mena chez lui.

    Je m'assis dans son canapé, tandis qu'il se servait un café.
"Tu m'aimes..."
Il s'installa à mes côtés et se prit la tête dans une main.
"Putain..."
Je laissai ma poigne se fermer sur une de ses cuisses, me voulant réconfortant.
"Calme-toi...
-Je peux pas..."
Le tanné s'appuya contre moi et embrassa une de mes épaules.
    Je me sentais assez mal... parce qu'il ne m'avait pas répondu. Mes sentiments semblaient être une gêne...
    "Tu me rends fou..."
Je rougis en le sentant humer mon cou. J'apportai sa boisson à mes lèvres et bus une gorgée, recevant un regard amusé.
"T'es vraiment beau..."
Je manquais de cracher de surprise. Un rire s'échappa de ses lèvres.
    L'anglophone déposa sa tasse sur la table la plus proche et me força à m'allonger, en enfouissant une main sous mon haut. Il ne voulait plus réfléchir.
    "Je te veux..."
Mes iris s'agrandirent.
"Kagami, c'est tôt..."
Si on comparait à notre relation passée, oui... Et j'avais peur que cela aille trop vite...
"C'est pas toi qui m'as dit que t'étais majeur ?"
Je grognai et serrai les dents ; il savait me provoquer...
    Je me levai et le tirai jusque dans sa chambre, arrachai mon haut et balançant le reste de mes vêtements au sol. Assis sur le lit, le carmin restait muet, ayant juste porté une main à son pantalon.
    Je m'avançai vers lui et agrippai ses cheveux d'une poigne puissante qui dirigea son visage à mon sexe. L'homme n'eut d'autre choix que de prendre ma verge en bouche ; je gémis de plaisir.
    Une langue taquine commença à jouer le long de ma hampe de chair, la caressa, l'effleura, la poussa à se gorger de sang... Fasciné, je l'observai faire, puis d'une coup de poignet, forçai le numéro dix à amorcer de rapides mouvements de va-et-vient.
    Il se laissai faire, se caressant doucement, en parfait contraste avec le rythme que je lui infligeais. Il me résista un peu pour récupérer son souffle, le regard lever vers le mien. De la salive s'échappait de sa bouche et s'écoulait sur ma virilité fièrement dressée ; il me défiait avec amusement.
    Ma vision assombrie m'avertit enfin qu'il avait assez d'air dans ses poumons pour continuer son œuvre. Il n'opposa aucune résistance, se permit de gémir en sentant quelques gouttes de liquide seminal tâcher son palais.
    Ma main glissa sur son front et en écarta les cheveux m'obstruant la vue. Il s'écarta un peu, le joues rougies.
    Je m'allongeai sur lui et passai mes mains sous son t-shirt pour le dévêtir, en approchant ma bouche d'une de ses oreilles.
"J'ai envie de te prendre..."
Je sentis ses iris s'écarquiller.
    Nu devant moi, il agrippa une de mes épaules et me plaqua contre lui ; je l'assujettis à un baiser fou, caressant sa verge humide.
"Je peux ?"
Il sourit narquoisement.
"Si je te dis que j'en ai pas envie ?"
Je le fis rouler à plat ventre et redressai son corps à quatre pattes.
    Une de mes mains se fit le plaisir de découvrir ces fesses musculeuses et rebondies, les écartant un peu avec hâte. Je passai ma langue sur mes lèvres,lui offris le privilège de caresser la rondelle d'un coup lent et moqueur.
"Je ne te crois pas..."
Il gémit plaintivement, appréciant les morsures légères sur sa peau, ainsi que le contact d'un de mes doigts.
    "Tu veux que j'arrête ?"
Je sentis un regard noir sur moi ; j'étouffai un rire et permis à un nouvel intrus de s'incruster en lui. J'embrassai le bas de son dos pour l'aider à se détendre. Il respirait doucement, pour s'habituer à la douleur parcourant le bas de ses reins.
    "Aomine..."
Son mouvement sur mes doigts m'arracha un sourire. Je pourrais rester des heures à le contempler se donner du plaisir...
"T'es vraiment bandant."
Je le sentis rougir sous moi, puis ronronner en sentant les deux intrus se retirer de lui, et un nouveau, d'une toute autre nature, se frotter contre ses chairs.
    Je le pénétrai, tout doucement, très lentement. Ses parois me compressaient légèrement... Je souriais comme un fou, réalisant que ce corps m'appartenait un peu plus désormais.
    Il fut le premier à se mouvoir, venant à la rencontre de mes hanches avec une sensualité que je lui ignorais. Magnifique...
    J'accolai mon torse à son dos et l'observai balancer sa tête sur une de mes épaules.
"Je t'aime..." glissai-je au creux d'une de ses oreilles.
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Mais Kagami n'a pas répondu... Mais Kagami n'a pas accepté... Peut-être est-ce par peur, peut-être par hésitation... Ou peut-être pour rien... Rendez-vous demain pour la suite ! Bye, Kagamine