II.

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Si je vous dis Lemon + Aerin + Riki ? Ce chapitre va donc vous plaire ♥️♥️

Sinon, j'ai envie de faire un petit vote :3

Hormis Abell et Bel que je n'ai pas encore développé, qui est votre couple préféré :

Pour Aeriki : ♥️
Pour Arthurina : 🖤

Chapitre corrigé en janvier 2020

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Je frottais mon corps contre le sien, le forçant à s'assoir disgracieusement sur la commode. Nous n'avions encore rien fait qu’il était déjà sur le point de jouir. Les Omégas possédaient un corps terriblement érogène. Si le sexe et les tétons étaient sensibles, leur point faible restait leur cou. Je dévorais sa peau en grognant tout près de son oreille dont je mordillais le lobe.

Son petit sexe s’était dressé comme celui d'un enfant. J’étais littéralement fou de son corps et de ses réactions. Et même en cent ans, j’en étais toujours plus dingue. J'avais réussi à suffisamment me contrôler pour ne pas déchirer sa tenue de soir. Je pris sur moi pour en faire de même avec mes vêtements mais je n'avais pas le temps de nous dévêtir entièrement. J’avais pris le chemin le plus simple pour m'unir à lui.

Débrayer la magnifique tunique de mon amant et lui retirer ses bas à hauteur des cuisses juste pour manœuvrer avec ses reins et ses fesses, voilà comment j'allais le prendre.

Muglerina m’aida à défaire les liens de ma ceinture tout en participant activement à nos baisers, avant de passer ses mains sur mes fesses pour descendre mon pantalon juste en dessous. Ainsi, mon sexe fut libéré de tout vêtement. Je fouillais dans l'un des tiroirs pour récupérer un onguent qui servirait de lubrifiant. Muglerina mouilla abondamment mais je devais quand même le préparer à me recevoir. Les préliminaires étaient si douces et délicieuses avec lui. Alors, je l’aidai à se redresser tout en le maintenant assis sur la surface plate du petit meuble. Et, je vins introduire deux doigts en lui à l'aide de la crème alors qu'il s’appliqua à en étaler sur toute ma queue en ne négligeant pas mon plaisir. Avec le temps, il n’était plus aussi pudique pendant nos moments d'intimité. Il était beaucoup plus affirmé, qu'il soit en chaleur ou non.

— Prend moi, Arthur…

Il s’était enfin mis à m’appeler par mon prénom alors qu'il avait les yeux bleus. Bordel, il savait exactement comment m’exciter pour que nos étreintes soient entières, pleines. Rapidement, je délaissai son trou bien dilaté par mes doigts et venais diriger mon gland contre cette partie dorénavant si souple. Une simple poussée suffit pour plonger en lui complètement. Il hurla dans un plaisir très fort, se cambrant sur le bois de la commode. J'attrapai ses cuisses pour permettre aux creux de ses genoux de se poser sur mes épaules, puis, j’entrepris des mouvements en me penchant sur son corps, forçant ses jambes à suivre mes gestes. Il était souple, et n'avait aucun mal à prendre toutes sortes de position pour pimenter nos parties. J'aimais cette force et douceur entre nous. Muglerina tremblait délicatement en se resserrant autour de ma virilité. Que c’était bon de le sentir se contracter ainsi, empêchant nos corps de se séparer. Mon nœud pénien était sur le point d’exploser face à la chaleur de mon compagnon, son antre était plus brûlant que le feu lui-même.

— Ah oui ! Arthur… Gnah !

Je me retirais pour mieux le pénétrer. Mes hanches bougeaient et les siennes suivirent le rythme naturellement. Il se tint à mes épaules en griffant ma peau pourtant si dure, la marquant avec ses petites griffes innocentes. Je continuais de donner des coups de reins à Muglerina, alternant le rythme afin de voir ses différentes réactions. Lents, Muglerina avait le temps de se resserrer et de pouvoir onduler son corps sur mon sexe pour s’empaler de lui-même. Rapides, il lui était impossible de réfléchir et se perdait dans un monde de béatitude, où seul nos corps comptaient. Moi, je marquais sa peau en le maintenant par les cuisses, embrassant son corps et le mordillant. Ses lèvres avaient gonflées sous nos baisers et ses yeux étaient remplis d’étoiles alors que sa voix traduisait tout son plaisir et son amour pour moi.

—Je suis là, en toi. Je ne vais pas te quitter, Muglerina.

Je poursuivis cet instant en portant Muglerina contre mon ventre et en un geste, je le mis dans notre lit pour le prendre en missionnaire. Ses jambes étaient repliées contre mon bassin pour me donner plus de sa profondeur. Il se tint au drap en se tortillant sous le plaisir que je lui offrais. Il bougeait dans tous les sens pour manifester son plaisir et tout le palais entendait les cris lyriques qui lui échappaient. Je ne me fis pas prier pour défoncer son joli petit cul en l’obligeant à me prendre entièrement à chaque poussée, dévorant ses chairs palpitantes autour de ma virilité.

—Arthur… Arthur… E-Elles vont sortir…

Je souris contre ses lèvres en comprenant qu’il s'agissait de ses ronces.

—Oui, libère les.

Il laissa sortir des mûriers d'un peu partout pour mon plus grand bonheur.

—J-Je t’aime tellement… ah !

Parler était difficile pour mon tendre mais il avait ce besoin d’exprimer ses sentiments. Pour le remercier de cette adorable confession, je le redresser pour qu'il vienne s’assoir sur moi. J’écartais ses fesses et m’enfonçais en lui jusqu’à la garde. Ce geste lui arracha un cri des plus adorables alors que je lui répondis :

—Moi aussi, mon tendre, je t’aime.

***
Nous regagnâmes la capitale pour participer à la fête en l'honneur de notre fils. Muglerina qui me tint par la main stressa souhaitait présenter ses excuses à Aerin pour le mal fait. Muglerina n'avait jamais pensé à le blesser, j’étais en parti responsable de la situation mais notre fils refusait toute conversation. Néanmoins, sa mère lui souhaitait tout le bonheur en espérant qu'il le trouve sincèrement.

La soirée avait bien commencé et battait son plein. Les invités dansaient, chantaient et mangeaient. Il y a avait une ambiance très conviviale et cela fit sourire mon tendre à côté de moi. Un à un, nous saluions chaque personne sur notre chemin. Il y avait bien des alphas, comme des omégas, et bêtas. Puis non loin de la grande église, je vis Aerin. Je tenais la main de Muglerina avant de m’arrêter brusquement.

—Mon roi, que se passe-t-il ?
, juste devant nous… dis-je surpris.

Aerin était en train de danser avec un magnifique Oméga à la chevelure rose. Ils étaient beaucoup plus longs que les siens. Mon fils semblait déjà sous le charme de ce garçon. Ce n’était pas l'un de ses prétendants, ni même un invité mais plus encore, je reconnaissais ce visage malgré les années passées. Il pouvait se cacher derrière le plus beau des masques, il ne m’avait pas échappé. Cet oméga était l’enfant d’Arsan et Ririna.

Ritsuki.

Aerin et lui venaient de tomber amoureux l'un de l'autre, même s'ils n’étaient pas âmes sœurs. Ils s’aimaient déjà d'un amour comparable à ce lien qui nous unissait, Muglerina et moi.

L'OMÉGA INNOCENT ET L'ALPHA ROYAL Vol.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant