VIII.

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Ça sent déjà la suite ? ;)
  Bon appétit 🍌🍑🍋

Chapitre corrigé en janvier 2020

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Guidé par un instinct primaire qui me dépassait, je jetais Muglerina sur le lit, prêt à le torturer avec amour, désir et passion. Bien qu'il ressentait les mêmes émotions que moi, il tremblait légèrement sous la peur, et c’était normal. Tout de suite après notre  rapport, je devrais appeler un guérisseur car je ne savais pas dans quel état il serait.

Muglerina vit néanmoins mon hésitation. Un sang pur nerveux ? Comme c’était outrageant et terriblement honteux alors que mon tendre glissa une main sur mon bras gauche, du bout des doigts. Ce geste anodin m'envoya mille et un frissons à tout mon corps, me faisant tressaillir.

- Arthur mon roi, laisse moi te prouver que j’accepte ta nature.

Un instant, j'eus un moment de lucidité. Je repensais à son sourire et à cette innocence que j’avais tant de fois brisée. Je regrettais mon comportement, ma nature et mon rang de roi. Mais je réalisais la chance que j’avais de l’avoir à mes cotés. Il était ma plus précieuse des perles. Mon diamant. Mon trésor.

—Arthur, je t'en prie…

Je craquai. Je fondis sur lui comme s’il n’était plus qu’une délicieuse proie. Comme l’était un prédateur, je dévorais les meilleures parties de son corps. Je mordais sa peau en plantant mes crocs dans sa chaire, goûtant son sang avant de forcer les plaies à se refermer. Muglerina cria face à la violence de mes gestes, mais me supplia de ne pas arrêter, et de continuer à aller jusqu’au bout. En tant que bon élève, je comptais m’appliquer. Muglerina prenait son plaisir dans la souffrance. Mais une souffrance nouvelle, pas comme je lui avais affligée ces dernières années. Une sensation déchirante mais délicieuse.

Un sexe intense.

—Fais moi tien…

Ces simples mots me firent perdre la tête. J’enfonçais une main entière entre ses fesses, appréciant qu'elles s’ouvrent sans la moindre réticence. Mon amant poussa un hurlement plaintif et de bien être quand il la sentit aller et venir en lui pour le préparer. Je contrôlais à peine mes mouvements, grognant comme un chacal en proie à sa victime.

—Arthur…

Il prononça mon nom car c’était la seule chose qu'il pouvait dire à présent. Confus, il ne pensait qu’à moi et à cette main qui l’ouvrait.

Et j’appréciais qu'il me donne ce droit. Celui de ne pas me retenir face à moi-même.

—Ah !

Cette fois, il gémit de douleur mais affichait ce sourire sur le visage. Un peu crispé mais bien présent. Muglerina se pencha alors pour venir m’embrasser et tenait mon visage entre ses mains. Je lui donnais mes lèvres pour qu’il mène la danse. J’adorais qu’il fasse un pas vers moi. Si les alphas dominaient, il était appréciable d'avoir un partenaire de caractère au lit. Et en cent ans, il avait pris confiance en lui, qu’il ait les yeux rouges ou bleus, ça n’avait plus d’importance.

— Ça fait mal… c’est trop bon, mon roi.

Une fois ma main retirée, je léchais sa sécrétion naturelle qui avait trempée ma main. Cette merveilleuse substance me donna une force nouvelle, éveillant notre lien d’âme sœur. Et si mon compagnon me sentait dans cette marque, il était présent dans mes veines et cet instant.

Je vins m’assoir sur le matelas après m’être mis complètement à nu physiquement, éveillant le regard brûlant de Muglerina. Oh bordel, ses yeux prirent la couleur de la passion tant il était excité. Il laissa place à cette personnalité sans pudeur, prête à satisfaire les désirs de nos corps .

—Irrésistible, siffla-t-il entre ses lèvres.

À quatre pattes devant moi, je n’eus aucun mal à comprendre qu'il allait m'offrir ses lèvres. Je désirais faire qu’un avec lui, là maintenant. Mais il m’aida à contrôler mes pulsions. Il obtempéra pour contre-balancer cette décharge en moi. Si Muglerina acceptait enfin cette partie de moi, il était prêt à m’aider à la dompter. Et rien de mieux qu’une bonne pipe pour me détendre.

— Oui, comme ça Muglerina. C'est très bien.

Il creusait ses joues pour m’engloutir dans ce fourreau si chaud et humide. Sa langue remonta sur ma verge, avant de cajoler mon gland et d'arriver à l’extrémité. Sensible, il n’hésita pas à se servir de sa langue pour titiller ma fente. Tout mon sexe était au bord de l'implosion interne. Je caressais son visage délicieux, passant avec extase ma langue sur mes lèvres. Pas un seul instant, il ne quitta mon regard. Et j’en eus assez pour reprendre le pouvoir qui me revenait pleinement de droit.

Muglerina resta allongé sur le dos pendant que mes yeux le dévoraient. Mes lèvres s’approchèrent de ses tétons et ma bouche alterna avec l'un, et l’autre. Si Muglerina n'aimait pas m’avouer ses désirs et ce qu’il aimait, il était terriblement sensible des tétons. Ses mamelons gonflaient toujours sous mon passage. Bien que légèrement, j’aimais ce petit aspects bombé et rempli d’amour pour moi. Les mâles comme les femelles produisaient un lait pour leur enfant. Je pensais à notre fils qui n'avait pas eu la chance de connaître le goût de sa mère.

S'il te plaît… m’implora-t-il délicieusement.
—S'il te plaît, quoi ?

Ses jambes tremblaient autour des miennes.

—Je te veux en moi…

Je lui volais un baiser tendre, parvenant à me contrôler un court instant avant de finir par le retourner sur le ventre. Mes mains encerclaient ses hanches que je viens relever pour m'offrir ses fesses. Mon gland s’appuya naturellement contre l’entrée de sa chair. Le haut de son corps était allongé contre les cousins et les draps soyeux, alors qu'il s’appuyait sur ses genoux et le peu de force qu’il lui restait dans les bras. Bestialement, je grognai contre la peau de son dos alors que mon sexe s’enfonça en lui en une seule et longue poussée. Muglerina cria, se tortillant contre le matelas pour accepter cette présence perturbante.

Puis, je commençai à travailler en maintenant Muglerina par ses fesses. Je tirais sur sa peau, la claquais et la caressais. Alternant la puissance de mes gifles. Muglerina était si pâle que le marquer n'avait rien de bien compliqué. Il laissa ses ronces se joindre à nous avant qu’elles ne se faufilent entre lui et moi. Soigneusement, elles s'enroulèrent autour de mon membre pour en faire une arme de torture.

—Quel petit dépravé, ma belle salope.

Si j’étais cru dans ma façon de m’exprimer, Muglerina savait parfaitement que je le complimentais. Mais bordel, il était pervers sur les bords. Mais j'aimais qu'il laisse le sang pur que j'étais s'exprimer même si au fond, Muglerina souffrait à cause de moi.

—Je vais te déchirer, Muglerina.

Il gémit en secouant verticalement sa tête.

— Oui ? Très bien.

Une fois que les ronces formaient une enveloppe autour de mon sexe, je m’enfonçais de nouveau dans ses chairs sans prendre le temps de l'y préparer. Il fondit en larme, ne parvenant plus a distinguer la douleur, du plaisir. Mais je savais que c’était un mélange des deux. Muglerina prenait beaucoup de plaisir dans la souffrance parce que je savais comment m'y prendre avec son corps. Et il n'y avait pas plus bel acte pour un sang pur, que de voir son Oméga s’offrir de cette manière.

L'OMÉGA INNOCENT ET L'ALPHA ROYAL Vol.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant