Le Lemon ne fait que commencer ❤️
- Anh !
Muglerina se tortilla chaque fois que je le pénétrais. Il se tient faiblement aux draps et tira sur le tissu quand il se sentait venir. Mais j’avais décidé de jouer à un jeu avec lui. À un jeu que seuls deux véritables amants pouvaient pratiquer.
Celui de la patience.
Si j’adorais me mettre en lui avec force et brutalité, j'aimais le faire languir et le voir à ma merci. Sans moi, il ne pouvait jouir et j'aimais exercer un tel pouvoir sur lui.
- Tu sens comme tu te ressers autour de ma queue, Muglerina ? Tu sens comme tu te contractes pour que je ne parte pas.
Je dévorais sa peau à coup de morsures innocentes et de baisers amoureux. Je marquais son cou, son torse et tout son être. Sa sécrétion anale était abondante et coula même en dehors de son intimité. Le liquide avait taché une partie des draps et savoir que ces traces étaient les siennes éveilla en moi le monstre que j’étais.
Mes mains avaient marqué ses hanches et je savais combien il en souffrirait dans quelques heures. Mais je ne pouvais pas réprimer mon désir, ni lui. Tout comme moi, il avait encore d’être sans dessus dessous et d’être que paix et sérénité. S'unir avec sa moitié était la plus belle des sensations et le plus incroyables des sentiments. Jamais je n’avais été si heureux de serrer quelqu’un contre moi. J’avais la chance d’avoir le plus magnifique des Omégas dans les bras et je ne comptais pas le laisser s’échapper.
- À moi. Tu es à moi, répétais-je dans le creux de ses oreilles.
Muglerina bougea dans tous les sens pour ne pas succomber au plaisir. Il criait plus que de raison et dû avertir la garde. Mais quand je l'entendais me supplier ainsi et de continuer à le prendre, je me laissai guider par sa voix. Je vins soulever ses jambes pour poser le creux de ses genoux sur les épaules pour le pénétrer tout au fond.
Tout au fond.
Sa prostate n’échappa pas à mes frottements et chaque caresse avait raison de Muglerina. Il était foudroyé par le plaisir mais ne pouvait se libérer sans mon consentement tant ma main serra sa queue.
- J-Je veux jouir Arthur… anh… pitié… laisse moi jouir !
Il pleura et m'implora. C’était excitant et touchant à la fois. J’avais envie de répondre à sa demande, sincèrement. Mais je voulais partager avec lui une étreinte sulfureuse et faire en sorte que son corps n’oublie jamais le mien. Qu’il s'adonne à ma volonté et me confie tout. Tout. Absolument tout. Son être, son cœur et son corps m’appartenaient.
Mais j’étais à lui. Muglerina pouvait faire ce qu'il veut de moi.
- Je vais mourir, mon roi !
Tant il criait, je ne parvenais pas à comprendre tous ses mots. Mais il était dans un monde de sexe et ne pouvait s'en échapper. Je continuais à le faire crier et malmenai son intimité. Je m’enfonçais toujours plus loin pour presque ressortir. Mais chaque pénétration avait pour but de le rendre fou. Je voulais découvrir le débauché qui se cachait en lui, cette partie plus forte que ses propres chaleurs. Je me fichais pas mal de savoir que notre enfant nous entendait. Au contraire, qu’il regarde l’amour de son père à sa mère pour qu’il sache comme elle m'appartient.
- J-Je n'en p-peux plus, Arthur…
Muglerina lâcha prise et n'arriva plus à crier. Sa voix était cassée et ses membres engourdis pour pouvoir bouger. Mais je n'en avais pas terminé. Je comptais le prendre au bout de la nuit et ne pas le laisser se reposer. Il m’avait privé de son corps bien trop longtemps pour que cette simple partie de jambes en l’air me satisfasse. Je le pris par ses bras et constata un étrange paradoxe. Si son ventre était plus rond que jamais, ses bras étaient maigres, si maigres. Muglerina était plus fin que de raison mais cela ne me découragea pas pour autant. Je vins l’installer sur mes cuisses sans me retirer et le força à me prendre tout au fond. Il cria à peine dans mes oreilles par manque de force lorsqu’il me sentit dans ses chairs les plus intimes. Celles que j’étais le seul à connaître. Et si je le soulevai doucement, je le laissais retomber sur ma queue avec sévérité. Puis je répétais ce mouvement sans le laisser respirer et l’empalai encore et encore, me délectant de ses gémissements et des bruits obscènes qui liaient nos deux corps. Muglerina était au bout de son existence mais bougea comme il le pouvait ses hanches. Je voulais le repousser dans ses retranchements, découvrir ses limites pour savoir jusqu’où il pouvait aller. Trop longtemps, j’avais ignoré mon compagnon pour satisfaire mes propres plaisir personnels. Mais j’avais eu tord. Pour connaître mon partenaire sans avoir de secrets entre nous, je devais tout savoir de son corps. La connexion entre Alpha et Oméga passait par le sexe et je comprenais pourquoi Ritsuki et Aerin étaient différents de nous. Ils s'unissaient constamment pour se montrer leur amour. C’était une manière de communiquer sans se parler. Et nous avions besoin de ça avec Muglerina.
Plus que des mots, c’étaient de preuve que nous avions besoin. Et le sexe réunissait toutes ces conditions pour nous permettre de faire un premier vers les bonheur.
- Mon roi ! Aah…
Il s’accrocha désespérément à mes épaules alors que je le prenais avec toujours plus de force. Je n’en avais pas assez et lui non plus. Son corps ne me mentait pas. Il avait besoin de cette puissance pour s’épanouir, alors je le levais du lit en emportant mon compagnon dans mon geste. Toujours en lui, il cria quand il me sentis bouger en lui, en même temps que je quittais notre lit. Puis, je lui demandai de passer ses jambes autour de ma taille et de ne pas les desserrer sous aucun prétexte. Muglerina devait apprendre à me faire confiance, et pour ça, je savais ce que je devais faire pour m'y prendre.
Il était facile de séduire mon partenaire. Je le connaissais mieux que lui-même et savais parfaitement ce dont il avait besoin pour croire en moi. Si cela passait par le sexe, je ne devais pas simplement le baiser pour y parvenir. Il devait y avoir plus que ça.
Muglerina se tint à moi de toute ses forces pendant que je lui faisais l'amour debout. Cette position me demanda un incroyable effort physique pour ne pas le blesser. Je devais garder mon dos droit pour m’éviter une fatigue rapide et contracter les muscles de mon corps pour rester en équilibre et supporter le poids de Muglerina et de notre enfant. Mais c’était de loin la meilleure façon de lui faire l'amour.
Et il en était de même pour mon compagnon. Alors sans interruption, je me fondais en lui, glissant dans son intimité et écartais ses chairs. Grâce à son liquide, nous ne manquions jamais de lubrifiant pour rentre notre étreinte plus agréable. Et face à cette montagne de bonheur, j’autorisais mon bien aimé à jouir. Il vint entre nos corps et la contraction de ses sphincters entraîna ma propre jouissance. Je vins en lui et grognai bestialement en nous laissant retomber sur le lit. Si mon compagnon atterri une fois de plus sur le dos, j’eus le réflexe de m’appuyer sur mes bras pour ne pas venir écraser notre enfant de tout mon poids. Ainsi, il n’aurait pas mal et Muglerina pourrait respirer.
Une fois molle, je retirai ma queue et vins me glisser dans son dos pour me coller à lui. Je pris sa tête et la fis basculer en arrière pour l'embrasser. Et doucement alors, ma main de libre caressa son ventre et remonta par moment sur ses tétons. Je les stimulais doucement pour l’entendre geindre contre mes lèvres avant de laisser ma main parcourir son corps et enlacer son sexe. Il remonta légèrement ses jambes, tentant de fermer ses cuisses mais n'y parvint pas. Et doucement, je le masturbais. Je couvris la peau de son cou de baisers avant de mordre sa cicatrice une nouvelle fois. Il gémit plus fort quand la douleur se fit plus présente et m’offrit son sang en guise de récompense. Pour le remercier, j'accélérai mes mouvements sur sa queue et bus son sang.
Et lorsque je pris une dernière gorgée, il jouit en tombant de fatigue, dans les bras.
Si nous venions de faire un pas vers le bonheur, cet effort n’était pas suffisant.
Un jour, il allait mourir par ma faute, et j'avais ce drame sur la conscience.
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L'OMÉGA INNOCENT ET L'ALPHA ROYAL Vol.2
Fantasía[Vol.2/2] Dans un univers où les alphas règnent en maîtres, les omégas sont privés de leur liberté. Ces derniers ont pour simple utilité de les divertir et de porter leur descendance. Cent ans viennent de s'écouler sur le royaume de Fëanor'd depuis...