Chapitre 12: Animosité

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-  Papa ?  Tu voulais me voir ?  Et puis la photo ?  Qu'est-ce que ça donne ?

-  Comme je le pensais...c'est un montage.  La façon dont le sang est disposé n'est pas dans le bon angle.  Selon l'angle du corps et de la blessure, il n'aurait pas dû couler dans ce sens.  Alors les techniciens sont sûr à 100% que c'est une mise en scène.  Donc on a toutes les chances de penser qu'elle est toujours en vie.

Sasuké lâcha un profond soupir de joie.

Merci mon dieu ! 

-  Mais là tu vas devoir jouer encore plus serré.  Tu ne dois absolument pas laisser paraître que tu sais qu'elle est vivante.  Si c'est vraiment Karin qui est derrière ça, tu dois impérativement lui faire croire à ta tristesse.

-  Ça ne sera pas tellement difficile.  Même si elle est vivante, elle est toujours je ne sais où.  Et le fait qu'elle ne soit pas avec moi me rend triste.

-  Je m'en doute.  De mon côté j'ai averti la presse et la télévision.  La photo doit passer présentement sur toutes les chaînes et sera, demain, dans tout les journaux.  Demain tu vas devoir affronter le regard de tout tes camarades et surtout de Karin.  N'oublie pas que tu vas devoir avoir l'air effondré.  Sinon, si c'est bien elle comme nous le pensons, elle va trouver ça étrange.  Elle sait comme tu aimes Saky.  Alors joue le jeu avec tout le
monde.

-  D'accord papa.  Merci.

-  De rien fiston.  Tu sais qu'on tiens beaucoup à elle nous aussi.

-  Je sais.  Il fit un léger sourire à son père.  À plus tard.  Et il sortit.

***
Sasuké était allongé sur son lit et repensait à sa conversation avec son père. Il allait devoir faire comme si il la croyait morte. Devant Karin et certains de ses amis ça ne serait pas trop difficile. Mais devant son meilleur ami...ça risquait d'être hyper dur. Naruto, Sakura et lui se connaissaient depuis qu'ils étaient bébés. Résultat de la grande amitié qui liaient leurs parents à tous les trois.

Où es-tu mon bébé ? Il se posait la question pour la centième fois, au moins, depuis qu'il savait que Sakura s'était fait enlevée.

Si seulement je connaissais les complices de Karin. Car j'ai beau ressasser tout ça...je suis certain qu'elle a joué un rôle dans son kidnapping. Mais elle n'a pas pu le faire seule. Donc, si on se fie aux images vidéos, elle a au moins 2 complices.

Je n'en reviens pas qu'il y ait tant de personnes qui nous veulent du mal. Voilà 3 ans et puis maintenant....

Et si...? Il se leva d'un bond et couru au bureau de son père. Il entra en trombe, sans frapper.

- Sasu ?! Qu'est-ce qui se passe ? On dirait que tu as le feu au derrière !

- Papa ! Et si la personne qui m'a envoyé les photos, voilà 3 ans, et le ravisseur de Saku étaient là même et unique personne ? Je trouve étrange qu'on soit persécuté comme ça. À moins que cela ne vienne que d'une même personne ou d'un même groupe.

Son père le regarda quelques instants, songeur.

- C'est pas bête. En effet, je crois que tu as raison. Il y a de bonne chance que ce ne soit pas une vulgaire coïncidence. Dommage que nous n'ayons pas pu trouver d'adresse IP sur la clé USB. Si nous avions pu avoir un lien.

Sasuké était perdu dans ses pensées quand soudain.

- Papa ! J'ai reçu un texto d'un numéro inconnu, voilà 3 ans, pour me dire d'aller à la boîte aux lettres pour aller chercher l'enveloppe. On peut peut-être remonter jusqu'à lui ?

Tu étais mon meilleur ami !  (Tome I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant