Un beau jour d'été. Deux enfants jouent dans un parc. Leurs sourires innocents sont si beaux. Ils n'ont pas conscience.
Ils n'ont pas conscience que la vie est fragile. Ils ne savent pas encore que parfois, elle ne tient qu'à un fil.
Non, ils sont...
Il savait qu'il avait dormi, mais davantage à cause du produit que de sa fatigue.
Trente minutes auparavant, son agresseur l'avait réveillé.
Evidemment, il n'avait pas employé la manière la plus douce. Il avait tout simplement donné un coup de pied dans sa chaise avec une violence telle, qu'il avait terminé au sol. La tête de Finn avait lourdement frappé le sol.
En reprenant ses esprits, le jeune avait rapidement remarqué la mise en scène pour la caméra qui tournait en face. Il s'agissait donc d'une vidéo pour ses parents.
Il avait également pu observer qu'il était trempé de sueur. Les effets du manque revenaient déjà.
C'était une torture continuelle.
Chaque parcelle de son corps semblait déjà trembler. Finn sentait qu'il avait à nouveau des difficultés à conserver une respiration régulière.
Son corps semblait oublier de remplir ses poumons par moments.
Ainsi, il prenait soudainement de grandes inspirations sifflantes pour tenter de s'oxygéner.
Il en était conscient, ce spectacle suffirait à rendre fous ses parents.
Finn ferma fortement les yeux, ce qui lui infligea un vertige. Il espérait que son état ne provoquerait pas d'action irréfléchie de la part de son père. Maintenant qu'il connaissait la vérité, il savait que ce psychopathe n'aurait aucune difficulté à ôter la vie. Et l'ennemi juré de ce fou était son père.
Il dut rouvrir les yeux lorsque l'homme en question lui attrapa la mâchoire et les cheveux, tentant de redresser la chaise en le tirant ainsi.
« La sieste est terminée bonhomme. Dis coucou à tes parents », dit-il en désignant la caméra d'un mouvement de la tête.
Finn grimaça de douleur. Il ne parvenait pas à faire « bonne figure » pour rassurer ses parents.
Il parvenait simplement à se retenir de crier à cause de la douleur qui lui lacerait la tête et les entrailles.
Comment peut-on être aussi instable... Comment Al a-t-elle pu rester auprès de lui toutes ces années...
Finn regardait l'homme s'adresser à ses parents au travers de la caméra. Il devait être en train de poser ses conditions.
Le bouclé en profita pour baisser un peu la tête, en plaçant toute sa concentration sur l'air qui entrait et sortait aléatoirement de ses poumons.
L'homme cessa de parler, puis rapidement, Finn sentie une nouvelle piqure.
Cette fois ci, Finn préférait mourir que de laisser ce fou aggraver la situation. D'un geste vif, il bascula tant bien que mal sa chaise vers l'homme à sa gauche, le percutant de plein fouet.
« Petit con ! Cracha-il alors que la seringue se brisait au sol. Tu vas voir, si tu veux de l'action, je vais en donner à tes parents, et ensuite, une fois que tu seras bien calme, je te redonnerais une dose. »
L'homme attrapa un manche en bois, tout en laissant son corps se remplir d'une violence incontrôlable.
Et il commença les coups.
Au visage.
Dans le ventre.
Sur le dos, cassant les barres de la chaise sans hésitations.
Sur les jambes.
Dans les côtes.
Finn sentait entre ses cris étouffés quelques craquements douloureux.
Il n'avait jamais eu si mal de sa vie. Mais il n'hurlait pas, les gémissements étaient impossibles à retenir, mais il refusait d'hurler, de donner à cet homme ce qu'il voulait : une réaction inconsidérée de la part de ses parents.
Alors qu'il ne pouvait plus esquisser le moindre geste, Finn la sentie à nouveau.
« Voilà. Tu vois quand tu veux. Tu sais que tu en a besoin après tout. Je fais de mon mieux pour que ton corps s'habitue vite. Après ça, ton père tombera à mes genoux, tu auras besoin de moi toute ta vie. »
Pour la troisième fois en quelques heures, Finn sentait le produit rejoindre ses veines, lui donnant un traitre sentiment d'apaisement.
Mais avant de sentir ses sens s'atténuer, il entendit des sons de coups sur la porte, qui étaient donnés avec une hargne incroyable. Des hurlements accompagnaient ces gestes.
Pas un doute.
Il s'agissait de son père.
HEYYYY
Alors oui, je sais, ça fait longtemps...
Arg je suis désolée.
Je commence à manquer de temps! Mais je n'abandonne pas, je fais de mon mieux, promis.
Et en plus, je crois que je n'aime pas ce chapitre, blblbl.
Je pense que je commence à voir la fin se former dans mon esprit pour cette fiction...
MOUHAHAHA j'aime vous dire des choses qui ne vous avancent à rien.
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Aller, bon, n'oubliez pas de continuer à me donner votre avis hein ;)
