Finn se recula un peu. Il avait besoin de reprendre sa respiration. Ses larmes s'étaient mêlées au baiser qu'il venait d'offrir à Alaïs.
Il observa le visage de la jeune fille.
Elle n'avait pas esquissé un geste.
Son visage affichait un air béat.
Bien malgré lui, Finn laissa échapper un rire.- Hey, ça va ? Demanda-t-il en passant sa main devant les yeux d'Alaïs.
Le sourire qui s'étira alors sur les lèvres d'Alaïs réchauffa le cœur du bouclé.
- Ah, je préfère. J'ai cru un instant que j'avais fait une connerie.
- Finn...c'est...
- Oui ? Un discours pour placer cet instant dans nos mémoires ?
La tristesse qui habitait le jeune homme quelques instants auparavant se terrait silencieusement dans un coin de son cœur, pour laisser un peu de place à un sentiment d'apaisement.
- Je m'étais promis de ne pas craquer. Tu pars dans trois jours...je ne veux pas...tu ne peux pas....je suis sa fille Finn.
Le sourire de Finn disparut immédiatement, et il regarda le sol devant lui.
Au bout de quelques secondes qui parurent une éternité à Alaïs, il se tourna et se plaça en tailleur face à elle, et lui saisit les mains, avant de la regarder intensément.
- Al. Tu n'es pas ton père.
Crois-moi, tu n'as rien à voir avec ce monstre. Et rien en toi n'a de lien avec ce qu'il a fait.
Un enfant ne ressemble pas obligatoirement à son père. Regarde, mon père... Finn resserra son étreinte sur les mains d'Alaïs. ...mon père n'a cessé de me protéger pendant des années, et jamais je n'ai accepté de l'écouter. Il...il a donné sa vie pour moi.
Pour que je vive à mon tour.
Et c'est par toi que je veux vivre, Al.
S'il te plaît, laisse-moi devenir comme mon père.
Laisse-moi essayer de te protéger contre cette garce de vie qui s'impose à toi.Il marqua une pause, soupira.
- Les gens qui racontent qu'on ne peut pas être amoureux d'une seule personne dans sa vie se trompent. Je n'ai jamais réussi à aimer en dehors de ma famille.
Et c'est toi qui me fais découvrir ce sentiment.
Laisse-moi t'aimer, apprends-moi à aimer.Alaïs n'avait plus les mots. Le sentiment qui l'habitait à présent était trop intense et faisait couler ses larmes. Alors que Finn passait sa main sur sa joue, elle se pencha vers lui et lui rendit ce premier baiser.
Puis Finn entoura Alaïs de ses bras, et elle se blotti contre lui.
Et ils restèrent ainsi de longues minutes, en silence.
Les deux jeunes pensaient à l'enterrement, mais ne voulaient pas en parler.
Chacun pensait au prochain retour des Wolfhard à Vancouver, mais n'osait pas l'évoquer.Non, ils essayaient de savourer chaque minute, chaque seconde, comme si c'était la dernière.
Ils gravaient les sons, les images, les odeurs de ce petit bonheur, ils les gravaient précieusement au creux de leur cœur.HEY
oui ça faisait longtemps que je ne m'étais pas exprimée!
Ahem.
Jsais pas, je trouves que mon style est inhabituel dans ce petit chapitre.
J'hésite entre cucul et inhabituel 🤔Bref. Sinon.
Vous êtes plusieurs à venir d'arriver sur ma fic.
Et damn, vous n'en avez pas conscience : vous me remotivez!!!
Ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit si régulièrement sur cette fic.Autre point.
J'ai failli terminer ma fic sur ce chapitre en le rallongeant... mais figurez vous que je n'en ai pas la force.Je n'avais pas réalisé à quel point finalement (au FinnAl ha, ha, ha) j'y suis attachée.
La terminer sera un accomplissement certes, mais une épreuve également, croyez-moi.
2000 lectures. 400 votes.
Merci à vous, et merci aussi aux « lecteurs fantômes » (j'aime pas ce terme, je vais vous appeler les discrets, ou les ninjas tiens).
Les ninjas n'hésitez pas en tout cas, je ne mord pas (fin je crois pas 🤔... après je comprends le besoin de tranquillité tout ça tout ça, mais quand même quoi, j'ai bien envie de vous remercier en live moi quoi).Bref, vous autres également!
Lecteurs ♥️
Voteurs 😘♥️
Commentateurs 😱😎
Et ceux qui m'ont fait de la pub 😳😍
Merci, merci, merci.Bon je m'arrête ici, la note de l'auteur est presque plus longue que le chap chap. Abusé.
Okok j'arrête.
Cœur sur vous.
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Finn Al
FanfictionUn beau jour d'été. Deux enfants jouent dans un parc. Leurs sourires innocents sont si beaux. Ils n'ont pas conscience. Ils n'ont pas conscience que la vie est fragile. Ils ne savent pas encore que parfois, elle ne tient qu'à un fil. Non, ils sont...