Texte D'une Fille Pas Comme Les Autres

Autodestruction

Il est dur de se dire qu'avoir mal devient un besoin et non quelque chose à fuir. Il est dur de le comprendre aussi et de ne pas y croire. C'est quelque chose qui se mélange au fond d'un corps, ça n'a pas de sens.

Je suis cette personne à qui l'on peut tenir mais celle aussi qu'on peut perdre n'importe quand. Je suis depuis mes premiers jours une bombe à retardement, une âme qui se croit déjà éteintes.

L'amour ne retient même plus mes larmes de couler et l'amitié me sourit sans ne rien dire. Les conseils sont tels que s'ils étaient prononcé dans l'espace, silence m'appelle pour m'abattre.

J'ai déjà bue, des tas de fois jusqu'à tomber sur le sol, je connais la torture, je sais ce que c'est quand la faim rend fou. Je connais des tas de sentiments, des tas de visages, des tas de lieux différents, des tas de choses.

Je sais ce qu'est le contact humain, sentir la main d'un être qui m'aime, caressait les courbes de mon corps.

Je sais ce que c'est d'avoir ses lèvres déposés sur les miennes et voyager loin dans une vague de bonheur.

Je sais ce que sont les angoisses aussi, la colère et la jalousie.

Je sais ce que c'est que de se sentir abandonné seule et pourtant entouré.

Je sais ce que c'est que de se sentir rongé par le temps, comme si chaque seconde t'enlever le tiers de ta vie. Alors oui, tu as l'impression de mourir plus vite que la norme.

J'ai des projets, différents et destructeur et qui pourtant m'apaise mes pensées. Je mène une vie vide de sens, vide de rêve, mais quand il se mets à passer sa main dans mes cheveux, je me sent protéger, à l'abri de la vie. Comme dans une bulle éloigné du danger et rassurer d'amour. Quand il me prend dans ses bras, je sent mes peurs explosées et mes envies s'endormir.

Texte oral de BlAcK BiRd