Chapitre 8

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Ma mère nous rejoignit au salon et me demanda ce qui se passait toute excitée. J'étais tellement dans les nuages que je les fis asseoir pour leur raconter toute l'histoire avec Beau. Je pense que je n'ai jamais vu ma mère autant heureuse pour moi. Bizarrement ma mami ne répondit rien, elle était juste là le regard fixé sur moi.

Nadia : Mami, pourquoi tu ne dis rien ? Tu trouves que je mets vite la charrue devant les bœufs ?

L'avis de ses deux femmes qui sont le pilier de ma vie comptait vraiment beaucoup pour moi. Elle arrêta alors de me regarder et avec un air sérieux elle me demande « Beau hein ?, comment peut-on donner un prénom pareil à un enfant si ce n'est pas pour qu'il devient arrogant dans l'avenir ? »

Moi et ma mère éclatons de rire. Mon weekend était vraiment bien rempli en compagnie de ses deux femmes.

Lundi matin, j'étais déjà au bureau quand quelqu'un frappa à ma porte. C'était Mira. Bizarre qu'elle vienne à mon bureau, d'habitude elle me prévient toujours avant de débarquer.

Mira : Bonjour Nadia. Comment vas-tu ?

Nadia : Bonjour Mira. Quelque chose ne va pas. ?

Mira (elle s'assoit) : Pourquoi tu es toujours paniquée quand tu me vois débarquer dans ton bureau. ?

Nadia : On se connait hein Mira. Dois-je te rappeler que la dernière fois que tu as débarqué comme ça c'était pour m'annoncer que tu allais à las Vegas avec un mec que tu as connu le lendemain de la fête de Noel et la fois d'avant c'était pour me dire que tu comptais travailler dans une boite de nuit à tes heures perdues ?

On se mit à rire.

Mira (sourit) : Très drôle. Je suis juste passée prendre de tes nouvelles, je passais dans le secteur. Et ta relation avec ce Beau ?

Nadia : Bof, je ne sais réellement pas où tout ça va nous conduire. Mais il me plait énormément. Je dois déjeuner d'ailleurs avec lui tout à l'heure.

Mira : Hum. Attention Nadia, tu le connais à peine ce type et sincèrement moi il ne me dit rien qu'y vaille. Mais s'il te fait souffrir, je le bute.

Nadia : haha... Tu es vraiment une amie en or.

Mira : Bon je te laisse, je dois passer à l'hôpital chercher mon père, sa tension a un peu grimper ce matin.

Nadia : Ah, j'espère qu'il ira mieux. Salut le de ma part.

Mira : D'accord. A toute. (On se fait la bise).

Après le départ de Mira, je passe un coup de file à Beau pour confirmation de notre rendez-vous.

Beau : Je passerai te chercher au bureau dans 30 minutes.

Nadia : D'accord. A tout de suite. Bisou.

****Nadia

J'ai l'impression que mon cœur cherche à sortir de ma poitrine. Une sensation de désir et de peur m'attire quand je suis avec Beau et je me demande ce qu'il veut me dire exactement. J'espère juste que Mira n'aura pas raison à son sujet. « Oh mon Dieu, aide moi. Tout ce que tu fais est bon. »

Au bout de 30 minutes, Beau entre dans mon bureau avec un paquet en main. Il est tellement mignon cet homme ! Je me demande ce qu'y a dans ce paquet.

Beau : Alors ? Tu es prête ?

Nadia : Oui. Donne-moi quelques minutes le temps d'éteindre mon portatif.

***Au restaurant***

Nadia : Comment a été ta matinée ?

Beau : A part le fait que tu occupais mes pensées ? Bah je dirai que je n'ai rien fait de bon.

Nadia (rougit)

***Beau

Je vous ai déjà dit que cette femme est magnifique quand elle rougit ? J'espère qu'elle me dira oui pour ce que je m'apprête à lui demander sinon j'aurai du mal à atteindre mon objectif.

Nadia : Alors tu voulais me parler de quoi ?

Beau : Tu me plais Nadia

Elle me regarde direct dans les yeux et rougit. Je n'ai jamais été aussi sérieux de ma vie.

Nadia (troublée) : je .... je..

Beau : Je te plais ?

Elle baisse la tête.

Beau : Ecoute Nadia, tu es célibataire ainsi que moi. Tu me plais énormément depuis l'incident dans ton bureau. Si je ne te plais pas, dis le moi juste. Je ne tiens aucunement à te forcer.

Nadia (lève la tête et droit dans les yeux) : Tu me plais aussi Beau.

Je souris largement et je suis certain que moi, Beau MADO, je ressemble à un idiot en ce moment.

L'amour, l'amour, l'amour. Beau a atteint la partie 1 de son objectif apparemment. Mira a peut-être bien raison de s'en méfier !

Le Passé nous rattrapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant