Chapitre 23

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*** Moment présent***
Trois mois que Beau est toujours dans le coma. Je me suis assise à côté de lui en lui tenant la main, sa mère était couchée dans le fauteuil destiné aux visiteurs. Il était temps que je rentre chez moi, je suis de plus en plus fatiguée ces temps-ci. Au moment où je me dirige vers la porte, j’entends une voix, impossible de ne pas la reconnaitre.

Beau : Nadia…..

Beau venait de se réveiller. J’avais les larmes aux yeux.

Nadia : Oh mon Dieu, Beau.

Sa mère se réveilla subitement et s’avança vers lui. Je n’arrivais pas à bouger. Je tremblais, je sentais plus mes jambes. Beau est revenu, Beau est vivant.

Edwige (en pleure) : Mon fils, tu m’as fait peur.

Beau : Je suis resté dans le coma pendant combien de temps ?

Edwige : Trois mois

Beau : Quoi ? Je suis désolé mère, désolé de t’avoir infligé ça.

Nadia : Je dois rentrer, je vous laisse un peu d’intimité.

Beau : Non. Nadia…... c’est vrai que tu es enceinte ?

Edwige se retourna vers moi, elle était autant étonnée que moi. Comment pouvait-il le savoir ? Mon ventre ne se fait pas encore voir autant que ça.

Nadia : Comment…..comment le sais-tu ?

Beau (sourit) : J’étais dans un état végétatif je vous le rappelle. Donc j’entendais tout ce qui se passait autour de moi.

Subitement les médecins entrèrent dans sa chambre. Et nous demanda d’attendre au dehors.
Une fois que les médecins sortis, Edwige et moi se rapprochons d’eux.

Nadia : Alors ?

Docteur Ring : C’est étonnant, c’est presque rare ce genre de miracle. Notre pronostique comme il ne se réveillait pas depuis, était qu’il aurait des séquelles au cerveau si jamais il se réveillait. Mais il va très bien à part juste cette tumeur qu’on doit s’occuper d’ici une semaine. On va le laisser récupérer pendant une semaine puis nous allons l’opérer.

Edwige : Merci beaucoup Docteur, vous m’avez rendu mon fils.

Docteur Ring : Non non. Je pense plutôt que votre fils n’était pas encore prêt à partir.

Nadia : Merci Docteur.

Docteur Ring : Prenez soin de lui.

Le docteur s’en alla et nous rentrons dans la chambre de Beau. Je n’arrivais toujours pas à y croire. Il était là, réveillé, avec ses beaux yeux d’un vert saphir.

Beau : Maman, je suis vraiment désolé pour tout. Je m’en veux tu sais ?

Edwige (caresse le visage de son fils) : C’est du passé fils. Je t’aime tellement. En plus tu auras un enfant.

Beau (sourit) : Maman, peux-tu me laisser avec Nadia ? Je dois lui parler.

Edwige : D’accord fils. Je vous laisse.
Edwige sorti et Beau me demanda de m’assoie sur le lit à côté de lui.

Beau : Alors, tu connais déjà le sexe de notre enfant ?

Nadia : Non, je le saurai dans deux mois. En plus je voulais le découvrir avec toi.

Beau (me prends la main) : j’ai entendu tout ce que tu as eu à me raconter pendant ces trois mois. Je suis désolé de t’avoir fait souffrir Nadia.

Nadia : On en parlera quand tu iras mieux. Tu dois te reposer.

Beau : Je veux être présent pour toi et pour cet enfant. J’espère que tu me pardonneras

Nadia : Je t’ai déjà pardonné Beau, mais je ne nous vois pas ensemble.

Beau : Pourquoi ?

Nadia : Parce que même si je t’ai pardonné, je me suis pas pardonnée moi-même pour ce que j’ai infligé à ta famille.

Beau : C’est du passé. Et je peux te dire, en étant moi-même une preuve vivante que le passé est un venin mortel. Bref, j’espère qu’un jour tu nous donneras une chance.

C’est sur ces mots, que Beau s’endormit.
Une semaine plus tard, Beau s’est fait opérer. L’opération s’est très bien passée et aucune séquelle n’a été détectée selon les médecins. Au bout d’un mois, il a quitté l’hôpital et a repris sa vie. Beau est devenu plus calme, plus attentionné envers moi et sa mère. Il ne nous a pas raconté sa discussion avec Virginie lors de ses hallucinations mais nous avons tous remarqué son changement.

Le Passé nous rattrapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant