***Nadia***
Nous étions là, Edwige, Mira et moi quand le docteur entra finalement dans la chambre de Beau. Je priais tout au fond de moi qu'il nous donne une bonne nouvelle.
Docteur : Bonsoir Mesdames, je suis le docteur Ring, je suis chargée du cas de Monsieur Beau PRESTIGE.
Edwige : Bonsoir Docteur, je suis sa mère, alors qu'est ce qui se passe avec mon fils ?
Docteur : Beau était dans un état végétatif quand l'ambulance l'a amené mais il s'est ensuite plongé dans le coma. Il a fait une dépression lui faisant voir des hallucinations. A force, il s'est renfermé sur lui-même et s'est plongé dans une illusion qu'il s'est créé.
Edwige (en pleure) : état....état... Quoi ?
Docteur : Un état végétatif est un état de conscience minimal. Mais ce n'est pas ça le problème. Il faut absolument que Beau sorte de ce coma afin que l'on puisse l'opérer.
Edwige (en panique) : Pourquoi l'opérer ?
Docteur : A son arrivée nous lui avons fait des tests pour expliquer ces hallucinations, et les résultats ont révélé que votre fils a une tumeur cérébrale logée dans son lobe frontale gauche.
Edwige : NON....c'est pas possible...
Je ne sentais plus mes jambes, Mira l'a remarqué en tentant de me rattraper mais je m'écroule et je voyais tout en noir.
***2 heures plus tard***
Mira : Tu vas mieux ?
J'ouvre lentement mes yeux en voyant ma meilleure amie au-dessus de moi ainsi qu'Edwige.
Nadia : Qu'est ce qui s'est passé ?
Mira : Tu t'es évanouie. Le docteur t'a fait des prélèvements afin de vérifier si tout allait bien.
Edwige ne parlait pas, son regard était vide alors je lui prends doucement la main, elle soulève alors la tête pour plonger ses yeux dans les miens. Je ne sais pas quoi lui dit mais il fallait que je parle.
Nadia : Maman, ne vous inquiétez pas. Beau est fort, il va s'en sortir. Tout ce qu'on peut faire c'est prier pour lui. Vous devez être forte pour votre fils, il en a besoin.
Edwige (en pleure) : Tu es tellement gentille ma fille, je suis désolée pour tout ce que mon fils t'a infligé. Pardonne-lui stp.
Nadia : C'est oublié et il a intérêt à se réveiller. Il le sait.
Soudain, le docteur entre dans la chambre.
Mira (en panique) : Alors ?
Docteur : vous allez bien madame KODJO. Mais....
Mira (toujours en panique) : Mais quoi ?
Docteur : Je vous félicite, votre amie est enceinte de 3 semaines.
Mira : Quoi ???
Elle se tourne dans mon sens et me prends dans ses bras.
Mira : Je vais être tata, super.
Je suis aussi bouleversée qu'elle. Alors je me mis aussitôt à pleurer.
Edwige (sourit) : C'est Beau le père ?
Nadia : Oui.
Elle me prend dans ses bras en me chuchotant à l'oreille « Tu viens de me donner de l'espoir, Nadia, Merci beaucoup ».
Le docteur sort de la chambre et nous laissa ainsi avec une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. La vie est faite de surprise, ne croyez-vous pas ?
Je me lève ensuite pour aller parler au creux de l'oreille de Beau. Mira et Edwige nous laisse un peu d'intimité en allant au dehors.
En pleure je me mets à lui parler : « Beau, je t'aime plus que je ne te déteste. J'ai réellement souffert dans ma vie, et toi tu es venu. Tu l'as rendu un tant soit peu belle, mais tu y as aussi laissé un grand vide. Ce n'est pas encore l'heure pour toi de partir Beau, je te pardonne tu sais ! Et j'espère que tu me pardonneras aussi. J'attends ton enfant Beau, et cet être qui se développe en moi aura besoin de son père. Ta mère a besoin de toi et nous aussi. Alors stp, revient. La foi, oui, la foi, est la seule chose qui nous maintient debout dans ce monde. Une foi inébranlable que demain sera meilleure. Le mien ne le sera pas si tu n'es pas là...Je t'aime Beau. »
Le passé nous rattrape toujours, mais il fait aussi du mal à celui qui s'y attarde trop. L'avenir est devant, alors laissons nos passés et tournons vers le meilleur.
Suite épisode 22.......
VOUS LISEZ
Le Passé nous rattrape
RomanceLes lois de la nature sont des commandements de la raison ou encore mieux des prescriptions divines pour assurer à l'homme sa bonne conduite en société. La gratitude, le pardon, le rejet de l'insulte, de l'orgueil, de l'envie pour ne en citer que c...