Chapitre 27

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***Mira***
Cela fait environ 4 heures que nous attendions tous dans le hall de l'hôpital pour savoir si oui ou non, toute cette histoire ferait partie aussi vite de notre passé comme elle était venue. Subitement les médecins sortirent du bloc opératoire et se dirigèrent vers nous. Tout le monde s'était aussitôt levé en attendant une sentence ou une bonne nouvelle. C'est Beau qui ouvra le bal en prenant la parole. Car oui, tout ceci ressemblait à une mauvaise blague qui nous obligeaient tous à danser sur une musique monotone remplit de tristesse. Nadia...si seulement....

Beau : Alors docteur ? Comment va Nadia et mes enfants ?

Docteur : Ok, je n'ai pas vraiment de bonnes nouvelles. Nadia est venue dans un état critique, nous avons été obligés de lui faire une césarienne pour faire sortir les jumeaux. En parlant d'eux ils vont bien.

Tommy : Et ma sœur ?

Docteur (un peu hésitant) : Les bébés sont à la nursery, vous pouvez aller les voir.....et...

Mira : Bordel, et Nadia ?

Docteur : Calmez-vous madame.

Mira : Ne me demander pas de me calmer.

Esther (en larme) : Du calmmmmme. Mira ?! Laisse le docteur parler stp. Docteur, comment va ma fille ?

Beau : Svp, Dites-nous qu'elle va bien. Je vous en supplie. Pour l'amour de Dieu.

Docteur : Nadia va bien mais elle est dans un état critique. Elle a perdu assez de sang. Elle est toujours inconsciente pour le moment. Tout ne dépendra plus que d'elle maintenant. A-t-elle assez envie de rester ? Ou décidera-t-elle de partir. Il n'y a que elle qui peut décider maintenant. Nous allons la transférer dans une chambre, et vous pouvez aller la voir.

Beau : Elle va se réveiller. J'en suis sûr. Ou bien maman ?

Edwige : Fils ?!

Beau : Je ne crois pas en Dieu, mais je lui ai adressé toutes mes prières aujourd'hui. Il a sauvé mes enfants mais il reste Nadia.......

Face aux supplications de Beau, les docteurs se sont retirés et tout le monde s'est mis dans une dépression sans précédent. Je dois bien me l'avouer Beau aimait plus Nadia qu'il ne la déteste. Il faut absolument qu'elle se réveille. Elle doit le faire pour ses enfants, pour sa famille, pour Beau et enfin pour moi.
Catherine me sorti de mes pensées..

Catherine : Alors ?! Allons voir mes arrières petits-fils.

Sans broncher, tout le monde se dirige vers la nursery en suivant la vieille dame. Oui, Catherine n'a rien dit depuis son arrivée, je vois très bien qu'elle se fait du soucis pour sa petite fille, mais elle espère tout au fond d'elle que tout ça ferait partie d'un cauchemar en essayant de détendre l'atmosphère.
Devant la nursery, l'infirmière nous laissa entrer et nous nous dirigeons tous vers les bébés PRESTIGE.

Mira : Ils sont vraiment mignons.

Beau : Oui. Ça c'est sûr.

Mira : Mais attendez, la petite à un air familier. Je me demande à qui elle ressemble autant. J'ai déjà vu ces traits quelque part.

Beau avança un peu plus près de la petite et la prends dans ces bras. Soudainement il se mit à pleurer.

Mira : J'ai dit quelque chose de mal ?

Edwige : Non. En fait tu n'as pas tort la petite ressemble belle et bien à quelqu'un.

Tom : Qui ?! En tout cas, ce n'est pas à moi inh...
Le rire de tout le monde détendit l'atmosphère.

Esther : Avec ta tête là, ça c'est sûr.

Beau : En fait elle ressemble à Virginie !

Tout le monde se tut et se rapproche un peu plus près de la petite pour mieux l'admirer.

Tommy : Ah oui. C'est vrai. Mon DIEU.

Esther : La ressemblance est frappante quand on se rapproche plus d'elle.

Catherine s'éloigne du groupe et prend le petit dans ses bras.

Catherine : Alors beau gosse...ils ne parlent pas de ta ressemblance à toi ? T'inquiète toi tu ressembles à ta Maman.

Gênée d'avoir parlé de Nadia. La mami sourit et une vague de tristesse envahit tout le monde. Pour animer un peu l'ambiance, je décide de parler d'autres choses.

Mira : Alors Beau, vous avez pu choisir le prénom des bébés déjà ?

Beau (avec un regard triste, sourit à sa fille) : Non. C'est Nadia qui voulait leurs donner leurs prénoms.

Edwige : Okay. Attendons Nadia alors.

Subitement l'infirmière entra dans la salle en nous annonçant que nous pouvons aller voir Nadia maintenant. Beau et Catherine déposent les bébés et tout le monde se dirige vers la chambre de Nadia, la peur au ventre.

Le Passé nous rattrapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant