Chapitre 10

55 4 2
                                    


Deux mois déjà que Beau et moi vivons le parfait bonheur des amoureux. Pour ceux qui ne sont jamais tombés amoureux, cette citation pourrait vous aider à mieux comprendre ce sentiment. « Aimer est déjà un plaisir, mais être aimé follement de la personne qu'on aime c'est du bonheur. » Je me rappelle même plus de l'auteur de cette citation mais une chose est sure il ou elle résume parfaitement tout ce que je ressens ces temps-ci. Aujourd'hui Beau et moi fêtons nos 2 mois de couple. Pendant ces deux mois il m'a offert autant de cadeaux que je n'espérais et autant de bons moments que je ne changerai pour rien au monde. Mais je pense qu'il est temps de faire l'amour. J'ai trop attendu ce moment que la simple pensée de savoir que cette nuit pourrait bien être une nuit de passion me tord dans tous les sens. Beau m'a juste invité chez lui pour un diner romantique et par la même occasion me présenter sa mère. C'est tellement inconcevable qu'un homme si beau, riche et de surcroît intelligent s'intéresse à moi.

Toute la journée au bureau m'a semblé une éternité. A croire que je suis devenue un pervers à force de penser au sexe. Mais je suis tellement en manque.

Il sonnait 20h quand je rentre chez moi. Après une douche, je décide de porter une robe en or avec des talons de la même couleur. Beau arrive chez moi au environ de 21h. Il était tellement séduisant, habillé d'un basin bleu ciel. A cette vue je ne tenais plus en place. Il m'attire dans ses bras et me donna un baiser langoureux. Je sentais sa verge collée à mon bassin, j'avais tellement envie qu'il ne s'arrête pas, mais il se détache comme à chaque fois me laissant sur ma faim.

On arrive chez lui après 45 minutes de route. Sa villa est tellement immense, au moins 4 fois plus grande que la mienne. Il m'aide à descendre et demande au gardien de faire rentrer la voiture qu'il ne comptait plus sortir. Une fois à l'intérieur, une dame habillée d'une robe fleurie se tenait debout au milieu du salon pour nous accueillir.

Beau : Maman ! Pourquoi tu t'es levée du lit ?!

La mère de Beau : Fallait absolument que je vois cette petite qui fait chavirer ton cœur.

Beau : Maintenant que tu l'as vu, retourne à tes appartements.

La mère de Beau (elle lui donne un coup sur la tête) : Présente moi d'abord, idiot. (Puis se tournant vers moi) Ne soyez pas timide jeune fille. Approchez.

Je m'approche d'elle puis elle me prends la main et me sourit. Je me devais de faire bonne impression pour ne pas faire honte à mon chéri. Mais cette dame présente tellement une forte personnalité que je me dis qu'elle n'acceptera pas facilement une belle fille.

Beau : Nadia, je te présente ma mère, Edwige. Maman, je te présente Nadia.

Nadia (toute stressée et poliment) : Bonsoir Maman.

La mère de Beau : C'est une bonne fille. Vous êtes très belle. Bonsoir.

Beau : Bon, mère va te coucher.

La mère de Beau : Okay. Je vous laisse. Ma fille, j'espère que tu viendras me rendre visite personnellement un de ces jours.

Nadia : Avec plaisir Maman.

Ouf, c'était moins une. Une fois que sa mère sortit de la maison pour rejoindre ses appartements, Beau m'attire vers lui puis m'embrasse, un baiser auquel je réponds de manière fiévreuse.

Beau : As-tu faim ?

Nadia : Pas vraiment.

Beau : De même que moi. Que veux-tu qu'on fasse ?

Nadia : Tout ce que tu veux.

Beau : Tu es sure de tout supporter ? (il continue de m'embrasser)

Nadia (entre les baisers) : Je pense que oui.

Beau (il me soulève et monte les escaliers) : D'accord Madame. Mais ne te défile pas quand ça deviendra chaud.

***Nadia

Oh mon Dieu. Enfin, nous allons le faire. Il me dépose sur le lit, je me débarrasse de mes talons et de mon sac. Je m'accroche à lui et il commence par m'embrasser. Un baiser auquel je réponds de façon langoureuse. J'ai comme l'impression d'être sur une autre planète. Il me caresse tout le corps avec ses doigts on dirait ceux d'un bébé. Je perds mes sens et je m'abandonne à lui. Il me fait une succion dans le cou, l'envie augmente en moi. Je suis toute chaude, ma température monte. Il passe sa main dans mon soutif et me caresse les seins. J'enlève mon haut pour lui faciliter la tâche, je caresse ses tablettes de chocolat. Beau se débarrasse de son pantalon et de son caleçon ainsi que de son haut puis il se couche sur le lit à côté de moi, entièrement nu. Je me souviens même plus de l'instant précis où je me suis débarrassée du reste de mes vêtements. Il me regarde tendrement, et dépose de petits baisers sur chaque millimètre de mon visage et de mon corps comme pour faire connaissance. C'était l'extase quand sa bouche fait connaissance avec la partie entre mes cuisses. Il communique tellement bien avec mon intimité que je gémissais. Les battements de mon cœur s'accélèrent et je frémis quand il se place au- dessus de moi.

J'ai juste envie de le sentir tout au fond de moi. Tout entier. Je l'attire vers moi tout en ouvrant doucement les cuisses pour l'accueillir. Mais il fait durer le supplice en me pénétrant de deux doigts avec des enchaînements de va et vient. Je gémis, désemparée, mais il arrête et dépose un doux baiser sur mes lèvres. Puis il me pénètre lentement, centimètre par centimètre.

Je perds conscience en le sentant glisser en moi, allumer dans mes veines un désir ardent et velouté. Je gémis, écrasée de plaisir, mon corps enveloppant le sien, submergée par la sensation.

Épouse-moi, souffle- il, sans détourner un seul instant ses yeux des miens alors qu'il se retire lentement, et puis revient en moi un petit peu. Je gémis, au bord de l'asphyxie. Le plaisir monte en moi, s'élance de plus en haut à chaque longue et lente charge de Beau dans mon corps. Je me débats sous lui, enroule mes jambes à ses cuisses pour lui donner un accès plus profond encore tandis que nous trouvons notre rythme, allant et venant selon une chorégraphie parfaite écrite avant nous et tellement magique. Un feu implacable enflamme chaque grain de ma peau, et lèche mon corps.

C'est une torture agréable, lui glissant si profondément en moi, le claquement humide et moite de son corps contre le mien. Beau gémit mon nom, encore et encore. De nouveau, il prend mes lèvres pour des baisers tendres et doux. Et on s'endormit sans que je n'aie le temps de répondre à sa demande.

Waooooooohhh. Beau demande à Nadia de l'épouser. Demande sous le coup du bonheur de leur jeu de rein ou il était vraiment sérieux ?

Le Passé nous rattrapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant