Chapitre 29

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1 an et demi plus tard.

***Beau***
J’étais là depuis 5 minutes à fixer la pierre tombale de ma sœur sans savoir réellement quoi lui dire. Je respirais cet air du cimetière en me rappelant de toute ma déception. Soudain je sens la main de ma mère sur mon épaule.

Edwige : Fils, ta sœur est fière de toi. Ne doute pas. Et elle sera là aujourd’hui près de toi.

Beau : Je sais. Mais elle me manque tellement. J’aurais aimé qu’elle rencontre ses neveux.

Edwige : Elle les voit d’où elle est.

Ma mère regarde le papier dans ma main.

Edwige : C’est quoi ? Tes vœux pour ta future femme ?

Beau : Non. Une lettre que j’ai écrite à Virginie quand j’étais sorti du coma mais je les amélioré cette nuit.

Edwige : Peux-tu le lire à haute voix ?

« Virginie, ma sœur, ma complice, ma meilleure amie. Ces 6 mois dans le coma m’ont fait comprendre combien je t’ai déçu par ce que j’étais devenu. Un être arrogant qui s’abaisse à utiliser une femme pour se venger. Dans mes hallucinations, tu m’as demandé : « Pourquoi sacrifies-tu ton bonheur », je vais te répondre. Parce que tu es partie sans me le dire. Tu es partie et en apportant avec toi toute ma joie de vivre.

Mais, j’ai décidé aujourd’hui de pardonner à Nadia. Tu aurais voulu que je le fasse, que je ne m’arrête pas sur des sentiments de haine et que je continue de vivre. Je suis désolée de lui avoir infligé tout ça. Et j’espère que de là où tu es tu me pardonneras de mettre cette vengeance de côté et d’aimer cette femme.

Elle m’a donné des jumeaux. Ta nièce Julie te ressemble comme deux gouttes d’eau. Dès fois je me demande si ce n’est pas ta réincarnation. La dernière fois on était là avec son frère et sa mère et devine ce qu’elle a demandé à son frère de façon timide ?
« Esheke que chui mèm ? » ca m’a rappelé notre phrase à nous. Cette question que tu me posais toujours. « Est-ce que tu m’aimes » Et je répondais «  Toujours, toujours, toujours ». J’espère qu’un jour Jayden pourra répondre aussi de la même façon à sa sœur. Je t’aime Virginie et j’aurais vraiment aimé qu’aujourd’hui tu sois là avec moi pour mon mariage.
De là où tu es, prends soin de moi et de notre famille. Je t’aime.
                                                       Beau. »

Edwige : Allons-y, un mariage t’attend.

Je dépose ma lettre sur la pierre tombale de Virginie et je me mets en route pour épouser la femme de ma vie. Oui, enfin j’allais l’épouser malgré tout notre passé.
                                ******
Debout, devant l’autel, je vois ma future femme marcher vers moi en compagnie de son frère Tommy. Elle est tellement belle avec cette robe blanche. Je ne l’a mérite pas. Et voir mes deux beaux enfants assis à côté de leur grand-mère me donne un baume au cœur. J’aime cette femme, pour les enfants qu’elle m’a donnés et pour le pardon qu’elle m’a accordé. J’espère la rendre heureuse comme elle le mérite. Je regarde ma mère qui me sourit tendrement et je vois la mère de Nadia et sa mami s’occuper de nos enfants avec amour.
Une fois Nadia près de moi, je remercie Tommy et je fais une bise à la mère de mes enfants.
Après le discours du prêtre, Mira aida notre fille à se diriger vers l’autel avec les deux bagues de mariage.

Beau : Merci ma puce (en faisant un bisou à ma fille)

Prêtre : Vous pouvez échanger vos vœux.

Beau : Nadia, tu es la femme que j’ai toujours attendu. Tu es celle qui a attendri mon cœur. Et celle qui m’a donné deux merveilleux enfants d’un seul coup….Tu es ma lumière dans les ténèbres, celle qui me guide et me tient debout. Avec cette alliance, je te promets fidélité et d’être toujours là pour toi et nos enfants dans le meilleur et dans le pire. Je t’aime.

Nadia : Beau, qu’est-ce que je pourrais bien te dire que je ne t’ai jamais dit ? Avec toi, je n’ai jamais eu à mentir, je ne t’ai jamais menti. Tu me calme même quand tout va mal. Tu es celui qui me fait sourit, celui qui me gronde quand je refuse de me lever pour aller allaiter nos enfants. Tu m’as fait découvrir l’amour et tu m’as aussi appris que le passé pouvait nous rattraper et nous permettre quand même de mieux avancer. Tu m’as appris que le pardon est un acte libérateur. Je t’aime. Et avec cette alliance, je te promets fidélité et d’être toujours là pour toi dans le meilleur et dans le pire.

Prête : Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme. Beau, vous pouvez embrasser votre femme.

Beau : J’y compte bien. Approchez madame PRESTIGE.

Nadia : A vos ordres mon tendre époux.

Pour la première fois, j’embrassai ma femme devant des milliers de personnes leur témoignant de tout l’amour que je ressens pour elle. Nous prenons nos enfants dans nos bras et nous sortons de l’église accompagnée de notre famille
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Le Passé nous rattrapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant