Chapitre 02 :

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Après avoir grignoter quelque chose à la cuisine, je montais directement dans ma chambre en attendant que ma mère rentre mais j'étais tellement épuisée que je m'endormis entre temps et ce ne sont que les cris de celle-ci qui me réveillerent une dizaine de minutes plus tard.

-QUAND ELLE A ENVIE DE RENTRER DANS LA MAISON, ELLE RENTRE UN POINT C'EST TOUT..... TU N'AS AUCUN DROIT DE L'INTERDIRE CELA....OUI C'EST SUR TOI QUE JE CRIE....BAH JE M'EN FICHE COMPLÈTEMENT...TU AS LAISSÉ LES VOISINS PARLAIENT SUR MOI ET SUR MA FAMILLE COMME SI J'ÉTAIS UNE MALPROPRE....OUI C'EST MA FAMILLE ET JE VEUX D'AILLEURS QUE TU LAISSES MES FILLES TRANQUILLES EST-CE QUE C'EST TROP TE DEMANDER ?...LES ORDRES, TU LES DONNES À LA MOSQUÉE ET PAS ICI.. C'EST ÇA, FUIS ENCORE LA DISCUSSION COMME D'HABITUDE...TU N'ASSUMES JAMAIS RIEN DE TOUT FAÇON !

Après quelques secondes, j'entendis la porte claquée légèrement, j'en juge alors que mon père était sorti, j'allais en profiter pour rejoindre ma mère lorsqu'elle celle ci ouvrit la porte de ma chambre avant de venir me prendre dans ses bras suivit de ma grande sœur.

-J'espère que tu vas bien ? .
-Oui maman, j'ai....j'ai eu très peur mais ça va maintenant. Les voisins parlaient tous en mal de moi et aussi de toi.
-Ne t'inquiètes pas, ils vont tous m'entendre. Demain j'irais les voir un par un pour leur dire de me sortir ma famille et moi de leur bouche. Quant à ton père j'espère que plus jamais, il ne te touchera et ne te calculera sinon la goutte d'eau qui fera déborder le vase.
-Tu me le promets ?
-Je te le promets mon cœur. Hocha t'elle la tête pendant que ma sœur me regardait fixement dans les yeux car elle savait que je racontais des bobards parce qu'elle aussi était plusieurs fois passait par là.

-D'accord. Fis je simplement.
-Maintenant, je te laisse avec ta sœur, je dois sortir tout de suite. Je suis d'ailleurs en retard moi. Constate t'elle en regardant sa montre.
-Pour aller où ?
-Je suis invitée à une soirée, je devais y aller directement mais c'est à cause de toi que je suis d'abord passée ici. Il est une heure du matin, j'y vais.

Elle avait tout comme moi mis un rajouts de cheveux naturels lui arrivant jusqu'en dessous de la taille et elle était habillé en une chemise rouge bordeau et une jupe moulante trois quarts de couleur noir et des scarpins de la même couleur. Sans oublier son sac à main et son jolie maquillage qui lui donner cet air irrésistible.

-Tu es ravissante maman ! Oui magnifique.
-Merci beaucoup ma chérie. Bon j'y vais, passez une bonne nuit les filles. Nous embrassa t'elle à tour de rôle avant de sortir à toute vitesse.

Aïcha s'empressa de fermer la porte puis elle s'installe près de moi.

-Quoi ? Clignais je des yeux.
-Je suis sûr que tu as menti.
-On ne m'en voudras pas d'avoir imiter ma grande sœur. Haussais je les épaules.
-Je ne suis jamais allée aussi loin que toi.
-Mais je n'ai rien....
-À moi tu ne peux pas me mentir. Pourquoi tu l'as poussé ?
-Je n'ai pas fait exprès. Je ne voulais pas.
-Ok. Bref moi je suis intéressée par une tout autre chose.
-Dis moi.
-On est à la moitié du mois et je n'ai plus un seul sous.
-Où est ton salaire ?
-Tu n'as pas vu mon armoire ?
-Si mais maman t'offre déjà beaucoup de choses pourquoi tu as besoin d'acheter une nouvelle garde robe ?
-J'en avais envie.
-Bien et que veux-tu maintenant ?
-On va piqué de l'argent dans le coffre fort de papa.
-......
-Me regarde pas comme si c'était la première fois qu'on allait volé de l'argent à papa !
-Non, c'est juste que l'on commence à abuser de cela. Depuis que je t'ai dit que j'avais découvert là où papa cachait son argent, tu dépenses ton argent comme bon te semble pour après venir recommencer le coup. Je ne le ferais pas. Je suis désolée mais cette fois je ne t'aiderais pas Aïcha.
-Tu es sérieuse ?
-Oui Aïcha. Je suis très sérieuse.
-D'accord, je le ferais toute seule, il y a pas de soucis mais après ne t'attends pas à ce que je t'aide ou que je te couvre quand tu fais des dégâts. Se leva t'elle.
-Euh... finalement je crois que je vais t'aider. Mais c'est la dernière fois hein ? La pointais je du doigt.

Mes Tourments De Martyre....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant