Des qu'elle sortit, j'appelais aussitôt mon mari.-As Salamou Aleykoum As-Sakina. Dit-il joyeusement.
-Wa Aleykoum Salam Wa Rahmat'ulah Janatoul Firdaws. Comment vas-tu ?
-J'aime bien ce surnom. Waouw Janatoul Firdaws, ça alors. Rit-il. Allahouma Amine. Alhamdoulilah je vais très bien et toi ?
-Je ne peux qu'aller bien en ta compagnie. Shoukran Jazeelan pour ces fleurs, je les adore.
-Est-ce que tu as osé me remercier pour ce qui est de mon rôle ?
-Euh non..non..je je...je voulais dire Baraka'Allahou Feekoum. Riais je. Encore une fois, je te laisse avec le Tout Puissant. Ces fleurs au bureau me font très plaisir Alhamdoulilah. J'ai même pas les mots. Comment te remercier ?
-Je t'aime Sakina. Dit il d'une voix calme et apaisée.
-Je t'aime de tout mon âme Janatoul Firdaws. Tu sais au bureau, il ne savait pas que j'étais mariée.
-Ah oui. Que pensaient-ils donc ?
-Je sais pas mais tout sauf mariée. Ils pensaient peut-être que j'avais un copain.
-Un copain ? Rit il.
-Bah ouais, parce que je ne ressemble apparemment pas à une mère.
-C'est normal, tu prends soin de ton corps. Rétorque t'il. Tu n'es pas comme les autres et elles ne sont pas comme toi.
-À qui le dis-tu hein ?
-Modestie zéro. Tu ne changeras jamais toi alors.
-On ne change pas une équipe qui gagne Janatoul Firdaws. Souris je. Est-ce que tu as déjeuné ?
-Oui, ces temps ci, nous avions exclusivement un petit restaurant pour nous à l'entreprise qui nous sert chaque jour au travail pendant la pause.
-Ah d'accord.
-Et toi, tu as déjeuné ?
-Oui. Heureusement pour nous qu'il y a une brioche dorée juste en face.
-Je connais quelqu'un qui va grossir très bientôt In Sha Allah. Rigole t'il.
-Ah ouais je te le fais pas dire. Bon, ma pause touche à sa fin. Je dois te laisser malheureusement.
-D'accord, donc à tout à l'heure In Sha Allah.
-In Sha Allah. Prends soin de toi. As Salam Aleykoum Janatoul Firdaws. Je t'aime de tout mon Imane.
-Quelle voleuse tu fais, ohlololo ! Wa Aleykoum Salam Wa Rahmat'ulah As-Sakina. Je t'aime de tout mon âme. Raccroche t'il.Je déposais mon téléphone sur mon bureau et je débutais aussitôt mon travail. À 16 heures, je rendis les dossiers à la secrétaire général avant de partir avec le même visage joviale pour dire au-revoir à mes collègues, tenant à la main mon bouquet de fleurs. Je ne voulais encore une fois pas m'afficher comme ça mais c'était le seul moyen pour ne pas les abîmer. Mes tendres et belles fleurs !
Astou tirait la tronche et n'a pas du tout répondu à mon Salam bien au contraire, elle me toisait du regard sans aucun gêne mais c'est pas grave, je ne peux pas lui en vouloir de n'être pas réceptif à ma franchise. Je l'entendais murmurer des choses en bas.-Astou j'y vais ! Lui dis-je.
-Qu'est-ce que j'en ai à faire moi ! Je suis ton chauffeur peut-être ? Demande t'elle avec insolence.Les autres femmes du bureau se mirent à rire de façon à pouvoir me vexer. Pourtant je pensais avoir toujours été respectueuse et sociale envers elles toutes. Je ne comprends donc pas pourquoi elles ont ce genre de réaction à me faire rendre triste.
-Pas du tout. Mais je....
-Oh c'est bon. Fiche moi un peu la paix, après m'avoir traité de messager du diable, tu crois qu'on restera toujours copine ? Ma petite chérie, les rêves c'est la nuit. Arrêtes ton hypocrisie ne serait-ce qu'une minute s'il te plaît. Pffff ça rabaisse les gens et ça se dit être voilée ! Les filles avaient raison, tu es vraiment une parfaite hypocrite et tu te crois tout permis parce que tu es apparemment une Seyda à la mosquée. Tu te sens beaucoup trop supérieur aux autres et ça je ne l'accepterais pas personnellement. Je te préviens. Finit elle en me pointant du doigt.Une nouvelle fois, nos collègues arborérent un sourire radieux.
J'étais vraiment ébahi de son changement radical, j'étais déçue d'elle et des autres mais j'étais encore plus en colère. J'hésitais à lui en toucher deux mots mais quelle genre de personne serais-je si je recommande la sagesse et que moi-même je n'en fais pas preuve ?
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Mes Tourments De Martyre....
Ficción GeneralIl est difficile de passer d'une fille égarée et bercée par la jeunesse à une fille voilée et cherchant à devenir meilleure. Il est tout aussi difficile de passer d'une fille de boîte de nuit à une fille de mosquée. Mais ne dit-on pas qu'à côté de...