Chapitre 46 :

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        _10 ans plus tard_

Les années sont passées à la vitesse de l'éclair.

Mon fils aînée, Jibril, a mémorisé le Coran à l'âge de 8 ans.
Maintenant bien évidemment, il a 15 ans.
Pour son âge, il est très précoce car il fait à peu près deux têtes de plus que moi et il a donc la même taille que son père. Il n'est plus possible de deviner que Noor est sa jumelle car ils ne se ressemblent malheureusement plus du tout. Jibril est un garçon très instruit et était toujours présent concernant l'apprentissage de la science. Son plus grand qualité était qu'il savait faire la part des choses entre ce bas monde et l'au-delà et Alhamdoulilah, son œuvre dans l'au-delà prenait bien plus de place dans sa vie. D'ailleurs ces temps ci, il nous a confié vouloir participer au concours international de récital Coranique et qu'In Sha Allah, il voudrait, après son bac, aller en Arabie Saoudite pour apprendre la charia et obtenir son diplôme. Son plus grand rêve est d'aller faire le pèlerinage à la Mecque le plus tôt possible et le temps que son rêve se réalise, il participe aux prêches des conférences de son école.
Néanmoins, il peut aussi des minutes à jouer à la play Station avec ses amis et certaines fois aussi au ballon de basket ou à la salle de sport avec son père mais tout se faisait avec une très grande modération.
Mis à part ça, il m'était d'une très grande aide dans la maison et ne ratait jamais une occasion pour me dire qu'il m'aimait. En effet, il nous vouait à son père et à moi, une très grande affection et un très grand respect, particulièrement à moi. Il voulait toujours que je sois présent lors de ses sorties pour ses petits concours Coranique dans les régions, concours qu'il remporte toujours. Il me présentait partout et à tout le monde tel le joueur avec son trophet. Dans la rue, il passait son bras sur mes épaules en souriant affectueusement et en discutant avec moi de tout et de rien, il m'embrassait sur la joue ou sur le front et il ne cessait de m'offrir des cadeaux dès qu'il le pouvait. J'étais vraiment une reine en sa compagnie.

Son père, lui, était son modèle, cela expliquerait pourquoi il est si bon avec moi. Dans son temps libre, Jibril était toujours avec lui, à la mosquée et cherchait toujours après la science et les hadiths auprès des pieux de la mosquée. Il avait un très grand carnet où il résumait tout ce qu'il avait fait dans la journée et il disait Alhamdoulilah lorsqu'il avait passé la plupart de sa journée dans l'adoration d'Allah puis il s'excusait ensuite auprès d'Allah pour ne pas l'avoir assez fait. Il me répétait très souvent : Oummi mon plus grand souhait c'est de devenir la copie conforme de Abbi, autant sur le plan morale que sur son comportement car pour moi il n'y a pas de doute que si je deviens comme Abbi Moustapha, je serais un adepte de l'islam et j'aurais gagné par là beaucoup de comportement du Prophète Saws. Abbi est vraiment une fierté pour moi. Qu'Allah Le Noble Le récompense pour tout ce qu'il m'a appris.'' Ainsi, Jibril aimait passer du temps avec Moustapha, il aimait l'écouter le conseiller, le mettre en garde ou tout simplement augmenter ses sciences. Ce sont des scènes qui me vaut tout l'or du monde, les voir tout deux se faire des câlins d'homme, se taquiner, diriger la prière et surtout se faire des quizz islamiques à celui qui connait le plus de nouveaux Hadiths.... Il passait aussi du temps avec le jumeau de son père et avec Omar, son cousin, le fils de Mouhamed. Il ne ratait jamais une occasion d'être avec eux, ne serait-ce que pour apprendre un mot du Prophète Saws. Grâce à Moustapha et à son jumeau, Jibril dirige très souvent la prière à la mosquée pendant leur absence et fait aussi l'appel à la prière certaines fois. Il nous aidait aussi à faire apprendre le Coran, c'est lui qui se chargeait désormais des enfants car il avait une bonne maîtrise pour ne pas les exploser la tête lorsque ces derniers ne cessait de faire ou dire des bêtises.
Il avait la réputation d'un garçon noble et très serviable car il ne ratait jamais une occasion d'aider une personne peu importe qui il soit. Tout le monde le prenait comme le parfait exemple de son père. Ainsi donc, mon mari et moi faisons très souvent des douas contre le mauvais œil car vraiment, faut l'avouer, on aurait pas rêver d'un meilleur enfant.

Mes Tourments De Martyre....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant