Mes Tourments De Martyre....

Chapitre 17 :

-Quel est le numéro de ton père.

En fermant les yeux, je me répète la phrase ''Rien ne m'arrivera en dehors de ce qu'Allah a prescrit pour moi.''

Il passa son bras sur mon cou pour poser le couteau sur ma joue tandis que son autre main tenait le téléphone.

-Quel.est.le.numero.de.ton.pere ? Prononce t'il mot pour mot.

Je le lui donna immédiatement, redoutant le métal froid posait sur ma peau.

Il mit son téléphone en haut parleur. À la première sonnerie, mon père décrocha.

-Allô ! As Salam Aleykoum.
-Aleykoum Salam. Papa comment vas tu ? Essayais je de prendre une voix normale.
-Alhamdoulilah. Soukey où es-tu ? Pourquoi tu m'appelles avec un numéro extérieur ? Depuis hier nous cherchons après toi. Dit il inquiet.

Depuis hier ? Alors combien de prière ai-je raté ? Oh non. Non. Pas ça.

-Oui en fait euh papa j'ai pris le jet privée de John, je suis avec lui maintenant.
-C'est une blague ? Non moi je te crois pas. Tu ne peux pas faire ça. C'est pas possible et encore moins en ce période où tu es devenue une croyante véritable.
-Papa je reste croyante....je....
-Rien de ce que tu peux me dire me suffira comme explications. Tu es entrain de me raconter des bobards. Je sais que tu n'es plus comme ça, tu ne peux pas nous décevoir tous de cette façon. Soukeyna, n'as tu pas pensé à la santé de ta mère ? Tu veux la tuer ?

Mes larmes se mirent à couler, je n'arrivais même plus à parler. John me souffla délicatement à l'oreille de devenir plus crédible sinon ce sera la fin pour moi.

-Papa ! L'appelais je. Je sais que je vous ai déçu mais si vous avez débutez des recherches pour me retrouver, je veux que vous les arrêtiez car je suis partie de mon propre grès. J'ai essayé de vous mentir à propos de John par rapport à mes sentiments mais aujourd'hui mon bonheur compte plus que tout. J'ai l'espoir qu'un jour, nous finirons marié dans les lois de l'islam.
-Tu te fiches de moi ? Vous n'êtes pas compatible. Aussi longtemps que tu seras avec lui, tu vivras dans le haram et dans la fornication. Sache le. Tu es entrain de te précipiter dépendamment dans le feu de l'enfer. J'arrives même pas à croire que tu aies fait ça ? Sortir du pays sans rien me dire ni à moi ni à ta mère et à Maty qui sont vraiment inconsolable.
-Je suis désolée.
-Si ça se trouve c'est John, ce psychopathe, je me doutais bien qu'il ne te laisserais pas tranquille d'aussitôt car ça se voit à des kilomètres qu'il est fou. Il est tellement amoureux de toi que cela pourrait le conduire à te tuer ou à te séquestrer. Dis moi est-ce le cas ?

En entendant ceci, John pose toute la longueur du lame sur mon visage entier, je me précipites à répondre.

-Non ce n'est pas du tout le cas. Encore une fois comme tu peux le voir, je suis partie de mon propre gré et je suis en parfaite santé. Si John m'avait enlevé, il ne me laissera pas t'appeler pour te mettre un courant.
-Donc tu es sérieuse là ?
-Oui.
-Et puis je préfères me mettre à l'idée que tu es morte plutôt que de t'imaginer vivre dans le Haram. La seule pour qui je m'inquiète, c'est ta mère, la pauvre, elle croira que c'est encore de sa faute alors que tu es ton propre arbitre.
-Papa ne me dis pas ça, je t'en supplie. Comprends moi.
-Comprendre quoi ? Tu viens carrément de me prouver ton manque de respect. Partir sans avertir tes propres parents. Malgré tout je continuerais de prier pour toi, je ne pourrais jamais te détester.
-.........
-Soukeyna pourquoi j'arrive pas à te croire entièrement. Mon intuition me dit que rien de ce que tu me racontes n'est vrai. Je convoquerais la police pour une enquête international, je dépenserais l'argent qu'il faudra.

John raccrocha aussitôt le téléphone avant de me pousser malencontreusement au sol.

-ESPÈCE DE CONNE. Hurla t'il. Regardes dans quel pétrin tu m'as mis. Je te jure Soukeyna, je te le jure que s'ils se mettent à enquêter, je te tue avant de me suicider à mon tour. Ils ne trouveront que nos cadavres. Oui ça je te le promets.