Chapitre 47 :

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Après cela, les enfants discutèrent entre eux tandis que Jibril s'était reconcentrer sur son téléphone à regarder les prêches de son père sur internet.

-Comment va ton amour pour moi Janatoul Firdaws ? Lui demandais je en lui faisant un bisou sur le front tout en lui caressant les cheveux.
-Aussi solide que le nœud d'une corde Ya Sakina ! Souria t'il.
-Du bien à entendre ! Dis je.
-Tu étais au courant que Le Prophète Saws a dit : il n'est pas deux hommes qui s'aiment en vue d'Allah sans qu'Allah n'aime plus celui dont l'amour envers son compagnon est plus intense.
-Je suis ravie de savoir qu'Allah m'aime plus. Rétorquais je sans le regarder, lui faisant rire.
-Donc toi, tu en es toujours à là ? Rit il. Sakina, dans un couple il y en toujours un qui aime plus que l'autre.
-En effet, me voici.
-Parle autant que tu voudras cette fois-ci, c'est moi qui vais éviter de polimiquer. Dit il en baillant.
-Tu as encore le temps de faire une sieste Janatoul Firdaws. Dors un peu.

Une trentaine de minutes après qu'il se soit endormi, comme je m'ennuyais, je demandais à Noor d'aller me chercher mon trousseau de maquillage posé sur la coiffeuse et dès qu'elle me le ramena, je sortis un crayon de maquillage noir, marron, bleu et vert ayant l'idée de dessiner sur le visage de Moustapha. Le problème c'est qu'il avait le sommeil léger mais bon je vais me débrouiller.

Les enfants riaient à s'en tordre le ventre.
Essayant d'être le plus discret que possible, je me mis à dessiner sur son visage, j'étais sur le point de terminer mon chef d'oeuvre lorsqu'il se réveilla, je jettais immédiatement les crayons derrière le fauteuil. Malheureusement, j'étais une mauvaise actrice malgré que j'essayais de paraître le plus naturel possible.

-Qu'est-ce que tu as fait ? Me demande t'il.
-Moi ?...rien...rien ! De quoi tu parles.
-Sakina c'est moi qui t'es éduquée, tu ne peux pas me mentir. Qu'est ce....

Il s'arrêta net quand il se mit assit et qu'il vit mon trousseau de maquillage ouvert.

-Ne me dis pas...que...que.. si ? Finit il par demander en regardant ses enfants.

Ces derniers éclatèrent de rire et je me levais aussitôt pour courir mais entre-temps j'avais gagné un peu de poids et je n'étais plus aussi sportive qu'avant, il me rattrapa donc sans grand effort avant de soulever en sac à patate pour me poser sur le sofa et il saisit mes deux mains pendant je riais tellement son visage était drôle à voir.

-Heureusement qu'il y a un adage qui dit : rira le premier, rira le dernier ! Rigole t'il avant de se lever en tenant toujours mes deux mains dans sa main gauche.

J'essayais de me débattre mais il me maintenait fermement.

-Les enfants concentraient vous bien sur la chaîne que voici, bientôt vous verrez une épisode inédite. Leur dit-il avec un sourire malicieux. Cependant, contrairement à toi, je vais essayer de faire mon mieux. Parce que tu sais que je suis pas du tout mauvais.
-C'est ça ouais ! Riais je.

De sa main droite, il choisi les matériels dont il ''aura'' besoin dans le trousseau.
Le pire c'est que pour certains matériels, il ne savait même pas où est-ce que ça allait alors il faisait comme bon lui semble tandis que je riais à en avoir mal au ventre.
Il me mit du fond de teint sous les paupière, du mascara sur les sourcils et du fard à paupières sur les joues. La seule chose qu'il savait où mettre c'est le rouge à lèvre.
Pour terminer, il prit le poudrier et se mit à me tapotter ça sur le visage. Lassé du temps que cela prenait, il place le poudrier près de mon visage et souffle dessus afin que tout s'étale sur mon visage. Là j'eclate de rire en même temps que lui et les enfants.
C'est sûr que je ne ressemblais à rien.

-Mais c'est fou comme tu es nulle ! Finis je par dire après des secondes à rire. Et puis tu es trop ridicule avec ce crayon au visage.
-Attends un peu de te voir devant le miroir même si j'ai fait de mon mieux. Je croyais pourtant t'avoir assez regarder te maquiller mais apparemment non ou peut être que si sauf que j'étais distrait. Dit t'il amusé.
-Ça se voit !
-Bon allons nous laver le visage. Dit il en se levant tout en me tendant la main.
-Oui mais d'abord on fait un selfie pour immortaliser cette folie maquilleur.
-Ah ça jamais.
-Fi Sabililah Janatoul Firdaws ! Fis je en joignant mes deux mains.
-Bon ok, fais vite. Et dire que je suis Imam, tu as vraiment le don de me faire perdre tout mon degré d'imamititude. Dit il nerveusement en se grattant la nuque.
-Et tu as aussi le degré de me faire perdre toute trace de Seydatitude ! Riais je en avec lui.

Mes Tourments De Martyre....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant