Mes Tourments De Martyre....

Chapitre 14 :

-Dis papa, j'en suis sûr que tu n'as jamais été aussi heureux que depuis ton mariage avec ma belle mère. Dis je à mon père des lors où sa femme est partie au travail.
-Je dois l'avouer oui. Ça faisait très longtemps. À peine un mois qu'elle vit sous mon toit et pourtant j'ai l'impression qu'elle a toujours fait partie de ma vie. Déclare mon père avec un sourire sincère.
-Tu sais je suis heureuse de te voir comme ça. Lui dis-je en prenant sa main pour la caresser.
-Alhamdoulilah. Alors ta relation avec ta mère et ta sœur ne s'est toujours pas arrangé ?
-Non surtout avec ma mère, elle m'accuse d'avoir servit d'intermédiaire entre tata Maty et toi. Elle dit que je suis mauvaise, que j'aurais dû être de son côté que du tien.....etc. Il y a vraiment des fois où je me demande si elle n'est pas malade.
-Je me le demande aussi.
-Parcontre avec Aïcha, on est presque en de bons termes. Je suis sa sœur, elle peut pas m'en vouloir trop longtemps pour les erreurs du passé.
-Oui, vous avez toujours été complice. Cela ne peut pas s'arrêter du jour au lendemain.
-Souvent, je rêve de lui faire porter le voile mais elle est tellement bornée.
-Tu peux au moins lui faire respecter ces cinq prières.
-Aujourd'hui, j'aimerais bien aller la chercher pour la prière de Isha parce que juste après, Mouhamed et sa femme font un mrêche !
-Alors toi tu n'as toujours pas zapper ce gars ? Soukeyna tu ne comprends pas que.....
-Oui. Oui. Je sais ce que tu vas me dire, tu me diras qu'il est plus âgé que moi, qu'il a des enfants, qu'il est très amoureux de sa femme et ainsi de suite mais ce que je ressens pour lui, je n'y peux rien papa. L'amour c'est pas une machine, il ne te suffit pas d'appuyer sur un bouton pour aimer ou bien pour oublier une personne. Ça ne se passe pas comme ça.
-Mais il ne t'aime pas. Il ne te regarde même pas de cette façon et j'en suis sûr l'idée d'épouser une autre femme ne lui a jamais traversé l'esprit.
-Je l'aime papa !

J'avais dit cela au même moment où une larme s'échappa sur ma joue. Ce n'était pas une blague ni de la mascarade, j'étais vraiment tombée amoureuse de Mouhamed. Le seul fait de l'appercevoir me faisait un bien fou. Je ne sais même pas quand ni comment cela s'est passé mais ce qui est fait est fait et je ne peux pas en faire autrement.
Et ça me tue parce de un Mouhamed ne me parle que pour me saluer ou pour me conseiller en tant que sa sœur et de deux parce qu'aussi longtemps que je me souvienne je n'ai jamais été victime d'un amour à sens unique car c'était toujours le contraire. Et pour faire la cerise sur le gâteau, c'est que sa femme passe son temps à me chouchouter parce que dit-elle, elle m'aime bien.

-Soukeyna. Je te préviens que si tu tentes quoi.....
-Ne t'en fais pas. Je ne lui dirais jamais rien, dans tous les cas j'ai appris des choses sur ma religion et je crains Allah, jamais je ne serais l'auteur d'un quelconque problème entre eux.
-À vrai dire, tu n'en es même pas capable. Mouhamed et Fatima se connaissent depuis des lustres alors ce n'est pas une petite gamine comme toi qui va semer la zizanie entre eux. Soukeyna je ne veux pas que tu souffres inutilement, oublie le. Il n'est pas de ton niveau. Bon bah bref, efface moi ses larmes sur ce beau visage. J'aime pas te voir comme ça. Tu sais lui ne t'aime pas mais moi je t'aime et fort. Dit il pour me faire sourire après avoir effacer mes larmes de mon visage.
-Je t'aime aussi. Soupirais je.
-Tu es belle dans ta tunique rouge bordeaux.

À cet instant précis, on sonna à la porte. J'allais ouvrir et comme par magie, c'était Mouhamed habillé en qamis blanc brillant, il était comme d'habitude très beau et tenait à la main Inaya, sa fille de 10 ans.

-As Salam Aleykoum Soukeyna ! Dit Mouhamed.

Mon cœur se mit à battre comme si je venais de faire mon gym. Je deglutis pour ne pas bégayer.

-Aleykoum Salam Mouhamed.
-Salam Aleykoum. Salua Inaya en me faisant un câlin.

C'était une petite fille très jolie comme sa mère, elle portée une longue chemise bleu ciel avec un jean noir et un voile noir.