Attention +18. Ce chapitre peut-être véritablement choquant.
« Alors que mes poignets serrés contre les draps froids brûlaient de douleur, j'entre apercevais encore dans mon esprit, son ombre fluette se prélassait sur la plage, comme si j'espérais que mes cris lui parviennent. »
5h du matin. Alors que le sommeil s'emparait petit à petit de mon corps comme il venait de le faire avec Hoseok, et tandis que les deux plus jeunes avaient lancé une compétition sur la xbox de Taehyung pour savoir qui mènerait leurs ébats ce soir-là, je m'arrêtais devant la porte de ma chambre, encore hésitant et peu sûr de moi à l'idée de trouver l'objet de mon dégoût étendu dans mon lit.
Je me retournai, observant tristement le premier étage où j'avais tendrement étreint le délice de mes pensées, sentant encore la chaleur de son torse contre le mien alors qu'il était temps que je reprenne conscience de la réalité. Je me replaçai devant la porte de ma chambre et pris un grand souffle avant d'appuyai légèrement sur la poignée, pour but de ne faire aucun bruit.
A cet instant, j'aurais simplement aimé que la chambre de mes parents ne soit pas occupée par Namjoon et Seokjin qui s'en donnait à cœur joie encore à cet instant précis alors que mon cœur torturé se contractait toujours plus dans ma poitrine. L'idée de m'étendre à nouveau près d'Hosung m'effrayait, ayant déjà la sensation de ses doigts glacials sur ma peau.Je n'avais plus le choix et mon corps, épuisé moralement et physiquement ne parvenait plus à me porter. J'entrai alors dans la pièce, discrètement sur la pointe des pieds pour découvrir Hosung, endormis la bouche ouverte, ronflant grassement de son coté du lit. J'ôtai mes vêtements puis les fis glisser au sol, trop préoccupé par l'idée d'être un fantôme, ne lâchant pas mon vis-à-vis des yeux, sursautant à chaque petit souffle ou ronflement différents.
Je m'assis doucement sur le lit en essayant de ne pas faire rebondir le matelas et je me glissai sous les draps alors que mon corps terrifié était désormais gelé.
Je fixai le plafond, entendant toujours les bruits de mon voisin emplirent la pièce, incapable de bouger, craignant bien trop qu'il se réveille. Au fond de moi, je ne savais pas ce que j'avais fait de mal, à vrai dire, de nous deux, c'est lui qui aurait dû avoir honte de dormir dans mes draps et pourtant je portais ce fardeau douloureux et cette impression de devoir me cacher, de ne plus vivre à ma guise. J'étais pétrifié.Alors que la maison s'endormait petit à petit et que la seule lueur qui flottait sous la porte de la chambre provenait du salon, mes yeux se fermaient petit à petit, écrasés par ma fatigue.
Soudainement, mon portable se mit à vibrer sur le bois de ma table de chevet, me faisant amèrement regretter de ne pas l'avoir éteint. Je sortis de ma somnolence bien vite en entendant le bruit assourdissant du téléphone couplé à la vision du corps penché au-dessus de moi ainsi que du bras tendu vers la table de nuit, tenant à présent mon portable dans sa main.Hosung s'était réveillé et avait désormais ses yeux rivés sur l'écran.
« - Yoonmin, c'est quoi ça ?! »
Mon cœur bondit alors que j'étais incapable de me redresser, son corps surplombait le mien. Je conservai mon regard fixé sur son visage énervé, sans rien dire, pris sur le fait, tremblant comme une feuille, me sentant encore plus mal à l'aise.
Il tourna sa tête vers moi et me dévisagea.« - Alors Park, ça te plait de faire la pute devant un autre mec ? » Il cracha ses paroles, alors qu'il était totalement saoul et je fus pris au dépourvu bien que j'eu prémédité qu'il me parlerait ainsi.
« - Je... non c'est... » Il s'empara de ma gorge, serrant sa main droite autour de mon cou, m'empêchant de finir ma phrase. Il appuya davantage pour me bloquer et enfouir mon corps dans le matelas m'amenant bien vite à suffoquer. Des larmes montèrent jusqu'à mes yeux tandis qu'il ne montrait aucune pitié et aucuns remords.
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Smeraldo [YM.]
RomanceJimin avait tout, un meilleur ami, un amant parfait, une maison de rêve, mais il avait suffit d'un mois pour faire basculer sa sérénité. Sa vie n'aurait jamais pu être aussi belle; et pourtant, il en perdit le contrôle en ce jour pluvieux, où cet êt...