Te laisser partir...

Nouvel espoirs...

Elle ne voyait que peu le temps qui passe. Elle travaillait quatre vingt pour cent du temps. Elle connaissait les poèmes d'Apollinaire par cœur, l'étranger de Camus sur le bout des ongles et les essais de Montaigne devenait une seconde nature pour elle. Elle savait toutes les analyses de tout les cours depuis le début de l'année. Et le peu de temps qu'elle ne passait pas à travailler était exclusivement réserver aux garçons. Elle avait même réussis à parler un peu à Thobias, ce que sa psy lui avait plus ou moins conseiller. Elle lui avait dit qu'elle n'était pas trop bien ces temps ci. Elle avait parlé de ces lettres, et il tenta vainement de lui mentir en parlant de Jack... Elle n'avait parlé de lui qu'en de rares occasions, c'était sans doute Jorge qui lui avait passé quelques "tuyaux" pour ne pas qu'il ressemble a un abrutis. Elle comprenait bien l'effort que cela lui demanderait d'ouvrir et de lire des lettres que sa meilleurs amies s'est embêter a écrire... Elle ne se priva pas de lui en faire la réflexion. " Je suis désolé... Répondit-il alors comprenant que sa meilleure amie le connaissait trop bien.

- Tu es pardonné. Dit-elle avec dédain.

- Non c'est faux... Tu sais, je suis encore abonner au site du lycée.

- Oui pourquoi?

- J'avais une vingtaines de notifications non lu... J'ai voulut faire du tri. Mais tu connais mon tempérament de commère.

- Ou veux-tu en venir?

- Tes lettres, je pense que j'ai pas besoins de les lires...

- Tu sais... Dit elle soudainement tendu.

- C'est vrai ? Répondit il inquiets.

- Ça dépend ! Tu parle de quelle partie?

- Ta mère est morte chez toi et tu l'as trouver dans le frigo...?

- Oui

- Tu es... Malade et tu fais des absences a repetition ce qui fait que tu es accuser de meurtre?

- Oui, je suis épileptique. Ce fut etrange de prononcé ces mots pour Samia qui ne les avaient jamais prononcé.

- Et... Tu vis chez mon mec et Jack parce que ton pere est... parti...

- Y avais vraiment tout ça sur le site du lycée? demanda t'elle sachant bien que l'abrutis à sa droite avait tout balancer...

- Euh... Fit-il soudainement un peu gêner.

- Jorge! Dit elle calmement en se tournant vers lui. Tu es un abrutis... Un abrutis sympa, mais un abrutis quand même.

- C'était une fausse manip... Répondit le sportif désavouer.

- Tu as programmer ton ordi pour que quand tu tape sur une quelconque touche toute ma vie détailler soit envoyé a ton mec ? faudrait etre totalement tordu !

- Non mais...

- Alors comment peut-il tout savoir à cause d'une fausse manip ! Parce que pour moi, quand y a des phrases avec sujet, verbe et complément c'est un peu plus qu'une fausse manip !

- T'en prends pas a lui... Lâcha Thobias sur la défensive. En revanche tu m'as rien dit! Pourquoi tu ne m'en as pas parler?

- Parce que tu es a New-York. Tu réalise tes rêves, et tu es l'une des rares personnes qui ne m'accordait pas un traitement différent. Que ce soit par pitié, par haine ou par amitié. Ma vie change chaque jours un peu plus et je peux rien faire pour l'en empêcher. Toi, tu était encore... Toi. Et pour toi, j'était encore moi! Et meme si les garçons sont incroyables avec moi et que je les aime de tout mon coeur, absolument rien dans nos relations n'est strictement normal. Je vis chez eux, je me sert d'eux pour me protéger, j'ai peur sans eux parceque je suis incapable d'assumer le regards des gens. Et je suis tout le temps a leurs bras, parceque si ils n'étaient pas la je me serait effondré depuis longtemp. Mais pour toi, j'était juste Samia. Ta meilleure amie d'enfance qui as grandis avec toi. Celle qui t'a soutenue pour ton coming out. Celle qui as essuyer tes larmes lorsque tu en avait besoins. J'etait rien d'autre que moi! Et tu peut pas savoir a quel point ça me fesait du bien d'être autre chose que la petite fille triste et depressive que tout le monde juge inapte a passer son bac.