Sans l'avoir remarquer...

4 0 0
                                    

Ce matin là, elle n'avait pas cours. Pourtant son téléphone l'avait réveillait à neuf heures. "Allo..? Dit elle encore endormi

- Oui, nous cherchons à joindre M. Claire. Êtes-vous Samia Claire?

- Bonjours, oui c'est bien moi. Répondit elle légèrement agacer par le manque de politesse de cet homme. C'est pour quoi ?

- Nous allons pouvoirs vous rendre le corps de Mme Claire. Êtes vous disposez à le récupérer ?

- Euh... Elle n'avait même pas remarqué qu'ils ne l'avaient jamais récupéré. Puis je vous rappelez plus tard? C'est un peu compliquée, je suis mineure et presque sûr que je ne peux pas le récupérer seule... Je vais essayer de contacter mon père, il vous rappellera sans doute. Sur ce, elle raccrocha. "

Elle se leva, se dirigea vers la cuisine ou elle prit le téléphone fixe de Blaire. Elle composa timidement le numéro de son père, elle savait qu'il ne lui répondrait pas sur son numéro personnel. Depuis qu'elle avait accepté de partir vivre chez les garçons son père opté pour la stratégie de l'autruche. Alors elle n'avait d'autre choix que de le tromper. Lorsque le tout sonna, elle fut d'abords paniquer... Puis en colère! Il avait évité sa propre fille pendant plus de deux semaines. Les deux semaines les plus longues de sa vie. Et il n'avait même pas cherché à se renseigner sur son état. Lorsqu'il décrocha, il ne semblait même pas inquiet le moins du monde. " Bonjours Papa! Je vais aller vite. Maman est à la morgue. Si tu pouvais organiser des funérailles correctes ce serait sympa! Rappelle les au 0728172719 ou alors ne le fait pas. Bisous." Elle raccrocha sans lui laisser dire un mot et posa difficilement le téléphone sur son socle. Jack arriva en caleçon derrière elle. " Ça vas pas ? Dit il encore endormi.

- C'est... Commença t'elle soudainement triste. C'est compliqué. Ma mère... Elle va enfin pouvoir être enterré. Et je n'y avais pas pensé une seule seconde. Finit-elle en larmes. Je suis une fille horrible.

- Viens-la ! Fit il en la tirant vers lui. C'est normal que tu n'y ais pas pensée. Tu as était plus que surcharger d'info ces temps ci. Elle posa sa joue sur sa peau nue. Et ils restèrent ainsi blottis jusqu'à ce que le ventre de Jack fasse comprendre la famine qui l'habitait. Elle séchât ces larmes du coin de sa manche. Et s'installa avec lui pour le petit déjeuner. Elle voulut soudainement cuisiner quelques choses... N'importe quoi, juste pour s'occuper. Alors elle regarda vite fait l'heure sur son portable et commença des crêpes. Jack, un peu surpris, commença à l'aider. " Je peux m'en sortir seule tu sais !? Dit-elle en souriant.

- Écoute, je t'adore mais si tes crêpes sont aussi bonnes qu'on le raconte, on pourras en donner au resto du cœur! Lâcha-t-il.

- C'n'est pas très gentil ça! Et puis qui t'as dit que mes crêpes étaient mauvaises? Répondit-elle en faisant la moue un peu vexé.

- C'est rien, parce que tu as la chance d'avoir avec toi le plus grand spécialiste des crêpes. Ajouta-t-il en prenant de grands airs.

-Alors un, tu ne réponds pas à ma question! Et deux, Ouah... Commença-t-elle en minant l'admiration. Figure toi que je t'aurais certainement pris au sérieux si tu n'avais pas était à moitié nu...

- C'est pour mieux te laisser admirer mon corps magnifique! Dit-il en déposant un baiser sur un de ces biceps.

- Oh... Mais ce n'était vraiment pas nécessaire! Répondit-elle en le fouettant de son torchon.

- Tu va me le payait ça ma p'tite! " Il prit un torchon et tout deux commencèrent une batailles acharné entre le cuisine et le salon. Samia avait clairement le dessus jusqu'à ce qu'il prenne de la farine pour l'aveugler. Alors il l'attrapa par la taille de dos et la fit tournoyer. Ils rigolèrent si fort qu'ils ne s'apercevaient même pas du publiques qui commençait à arriver. Marie et Jean, le père de Jack, les regarder en souriant. Bien que jean fut tenter de les arrêtés dans cette destructions massives de la décoration du salon. Jorge qui voulait faire une surprise les regarder par la fenêtre depuis un moment maintenant, il ne voulait surtout pas les déranger. Personnes ne voulait briser ce premier instant de rire pure que Samia avait depuis longtemps. Ce n'est que lorsqu'il la reposa que les rires laissèrent place a un instants de flottement. Elle le regardait pour la première fois dans les yeux. Il la fixait... Elle n'avait jamais remarqué cette lumière dans son regard. Ce regard intense qui la perturbait tant. Mais elle adorait la voir. Il voulut retirer un peu de farine coincé dans ces cheveux. Ce geste pourtant simple, fit un effet incroyable a Samia. Pendant quelques secondes qui lui parurent des heures, elle mourut d'envie de l'embrasser. Ce qu'elle aurait certainement fait si Marie et Jean n'avaient pas toussoté simultanément. Ils restèrent cependant dans les bras l'un de l'autre. Durant les quelques secondes ou ils avaient oublié la tenu dénuder de Jack. Apres une lueur de génie qui traversa les deux jeunes esprits, ils se regardèrent et se repoussèrent. Non pas de dégoût, mais de pudeur envers les parents en face d'eux. Puis, Jorge choisit cet instants précis pour rentrait dans la maison. "Si j'avais su qu'il ferait si froid j'aurait mis un autre manteau... Commença-t-il, Je dérange ? " Cette venu inopiné de Jorge fit exploser tout le monde de rire. La situation était des plus surprenantes, Jorge plus couvert qu'un nouveau née au Quebec en pleine hiver, Jack en caleçon, Samia en pyjama et Les parents habillés qui les observait se demandant à quoi bon faire des enfants aujourd'hui. Ce n'est donc qu'après une douche, un nettoyage de la cuisine, et une discussion gênante sur les dangers du sida que les crêpes furent enfin préparés. Le temps de les faire cuire, d'en donner une à Jorge et de mettre la table... C'était déjà le dîner. C'était vrai que les crêpe de Marie n'avait rien avoir avec celles de Samia... Elle s'avouer vaincu, pour le moment.

Te laisser partir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant