meurtre...?

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Comment... Pourquoi... Tellement d'émotions traversé l'esprit de Samia. Quand la police arriva enfin, elle était recroquevillée sur elle même face aux corps sanguinolent de sa mère. Le téléphone fixe posé dans la flaque a cotés d'elle. Le sang, la peur, la panique... Elle ne contrôler plus rien, et elle avait tenté d'appelé son père qui ne répondait pas. Après avoir pleuré. Après avoir crié. Elle s'était assise en face du corps et ne bouger plus. Elle ne penser plus à rien. Quand la police arriva, ils furent obligés de la sortir de force. Elle ne se débâter pas, mais elle ne répondait pas. Elle se sentait comme morte à l'intérieur. Elle ne pouvait pas comprendre. Elle n'y arrivait pas. Quand elle vit son père, elle fonça sur lui et s'agrippa à lui comme pour se protéger. Elle le serrer fort! Si fort... Les policiers ont tenté de l'interroger, en vain. C'était comme si, elle percevait les lumières sans les voir, elle capter les son sans les entendre. Comme si elle était morte, consciemment. Elle voulait répondre. Elle voulait se défendre quand ils l'ont presque accusé du meurtre de sa mère. Mais son corps, son cerveau, tout ces organes... ne répondaient plus de rien. Son père l'emmena à l'hôtel du coin pour dormir. Il avait apparemment autre chose à faire que de rester avec sa fille choquer par le corps inanimé de sa femme. Alors, incapables de dormir, elle se remémora chaque choses, chaque souvenir, chaque parcelles de mémoire en lien avec sa mère. Elle se souvint de son parfum, vanille et lavande. Elle adorait le parfum de sa mère... Elle lui piquait tout le temps! Elle se souvint de cette robe, rouge a pois blanc assortie à son maillot de bain. Elle songea au jour ou elle et sa mère l'avait trouvé au Maroc. Elle l'as voulait toute les deux, mais en avait prise qu'une seule qu'elle se partagé très souvent. Et puis, finalement, Cynthia avait gagné la bataille sur sa fille. Elle se souvenait du jour ou elles avaient voulut faire un gâteau d'anniversaire a son père. Et du fiasco total que ça avait été. Ce soir là, la cuisine était tellement sale qu'ils ont mangé pizzas... Et puis, Cynthia, cette grande blonde aux yeux bleus, était créatrice de mode pour une entreprise très prisé. Elle était très peu chez elle, avec sa fille adoptive. Mais chaque année, pour l'anniversaire de son arrivé a Clarence, elle se libéré et l'emmener faire ce qu'elle voulait. Même si c'était en pleine semaines, même s'il y avait l'école... Elle l'as réveillait et l'emmenait déjeuner en ville, puis elles aller faire un tour n' importe où en fonction de l'envie du moment. Elle avait une mère incroyable. Même a Los Angeles, elle répondait aux appelle de sa fille de onze ans qui avait oublié son sac a la maison. Elle était capable de créer un costume avec un sac poubelle et du scotch. Et ce n'était même pas ridicule... Oui, Cynthia Claire était une femme incroyable. Sa mère était incroyable... Samia se leva et commença à écrire une lettre. Elle commença par " Chère Thobias, j'espère que tu va bien? Ici, les choses ne bouges pas beaucoup..." Puis, commença à raconter tout ce qui venait de se passer. Elle voulait commencer par une phrase euphémisante uniquement pour le comique. "Les choses ne change pas beaucoup... ma mère est morte!" Elle voulait dédramatiser un peu. Mais si la lettre lui semblait hilarante, elle se sentait toujours aussi morte. Comme si elle ne ressentait plus rien. Comme si tout son cerveau et son corps était pour un temps indéterminée en pause.

Le lendemain, elle du aller au poste de police. Pour raconter ce qui s'était passé la veille. Elle pouvait parler, mais elle était toujours aussi vide. Alors a la question "Que s'est-il passé?", elle répondu instinctivement "Ma mère est morte". Elle expliquer vainement qu'elle ne l'avait pas vu depuis des jours. Elle ne savait même pas qu'elle revenait le jour même. Le policier voulait toujours plus de détail, mais elle n'avait pas vraiment fait attention aux détails débiles de la scène du crime. Elle avait juste précisé que le cadavre était tombé sur elle. Qu'il était dans le frigo. Et en parlant de tout cela, des larmes lui montèrent aux yeux sans même qu'elle ne s'en aperçoive. Elle était triste, en colère, elle ne comprenait rien, elle était perdu. Les policiers firent enfin une pause, et la laissèrent seule dans cette pièce froide. Elle comprit progressivement, dans cette même pièce froide, que tout ce qui se produisait était réelle. Elle comprit que sa mère était réellement morte. Qu'elle était réellement tombée sur elle. Que tout ce qui se produisait autours d'elle était réel. Elle sentait une pression dans sa poitrine. Comme si elle ne pouvait plus respiré, plus réfléchir, comme si elle agonisée. Elle... Elle... Que ce passerait il maintenant?

Te laisser partir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant