Te laisser partir...

Loin d'ici...

Il était trop tard... Elle ne sait rien, mais elle pouvait ressentir. Ce soir là. Ce vendredi soir, comme il en devient habituel, ils étaient tous réunis. Ils mangeaient un repas beaucoup trop gras et complet en ce racontant leur semaine. Agissant le plus normalement possible comme a leurs habitudes. Cette fois là, ils faisaient leur dernier barbecue de l'année. Les garçons étaient dehors a braver le froid et la pluie sous la tonnelle ou le barbecue a roulette était entreposés. il y faisait froid et la fumée était d'autant plus asphyxiante mais c'était une obligation, une tradition pour les deux pères. Pendant ce temps, Blaire et Marie cuisiner les quelques légumes et Samia mettait la table. Jack rentrait de temps en temps pour faire un câlin, un bisous ou juste posé sa main sur le dos de Samia. Les prétextes était multiple, de l'eau, la viandes, les légumes... Tout ce qui pouvait le faire rentrait au chaud. Quand enfin ils rentrèrent définitivement. Les garçons avait les lèvres bleu et les filles râlait après leurs immaturités... Jorge et Jack restaient calmement loin de la zone de colère extrême en ne faisant aucun commentaire pour ne pas être les prochains sous les lignes de défenses. Quand enfin le calme laissa place aux rires et aux sourires. Samia, jack et Jorge étaient redevenue le centre de toutes les attentions. Que vont-ils faire après ? Comment ? Ou ? Pourquoi ? Attention a avenir sup' les enfants ! Bla, bla, bla. Finalement tout avait l'air de ce passait simplement. Au bout de quelques heures, la famille de Jack repartirent chez eux et Samia se replongea dans quelques bouquins avant de se coucher. Elle allait reposé un des bouquins emprunté dans la bibliothèque du bureau de Christian quand celui-ci apparut dans son dos. « Tu compte tous les lires avant la fin de l'année !

- Non... Juste les quelques basiques ! souriait elle.

- Tu m'impressionne tu sais !

- Moi ! Je suis flatté ! Rigolât-elle.

- Je suis sérieux ! dit il en insistant.

- Dans ce cas là... fit elle en reposant un des livres.

- Peu de jeunes filles de ton âge aurait eu la force de continué leurs études après tout ce qui se passe autours de toi.

- Je ne suis pas seule ! Je vous ais vous tous ! murmurât-elle.

- Evidemment... Mais... je peux te parler de quelque chose ?

- Bien sur ! fit elle poliment se demandant ce qu'il y avait de si important.

- J'aimerais que tu les aides !

- Qui ?

- Marie et Jorge !

- Pourquoi ?

- Je suis très malade, Samia ! Et je tente tant bien que mal de faire croire que ça va, et tu devrait comprendre mieux que personne pourquoi, mais ce n'est pas vrai. Les docteurs ont peu d'espoirs...

- Oh ! fit-elle emeut et surprise.

- Je sais que c'est beaucoup te demander. Mais si tu peut... quand tout sera terminé... Ils auront besoins de toi !

- Je serais là si besoins, mais vous n'allez pas mourir ! Lâchât-elle.

- C'est pas si sur ma chérie. fit il.

- Christian... Je serais la en plan B si quelque chose arrive mais il n'est pas question d'être le plan A. elle réfléchis quelques secondes puis lança. Je vous propose quelques choses. Je continue à me battre pour que Jorge n'y pense pas trop, mais vous ! Vous, vous n'abandonnez pas. Jamais ! Vous allait être soigné et vous serait là quand toutes cette foutue histoire avec ma famille sera fini. Quand Jorge et Thobias déménageront aux états unis ou se marieront ou se sépareront. Vous serez la quand Jack et Jorge partiront en étude... vous serez là. Parce que vous allez vous soignez. Et je ne veut pas entendre parler de cette fâcheuse idée ou vous ne seriez plus là...

- c'est comme ça que tu fais? demandait il. Tu fais comme si de rien n'était?

- Non! elle s'assit sur le vieux siège abimé de la bibliothèque. Je... je sais pas trop en faite.

- Je veux juste être sur qu'ils ne seront pas tout seul quand...

- Si on part du principe que vous allez mourir, je suis assez placé pour savoir que vous allez mourir. Quand les gens commence a faire des projets pour après leurs propre mort, c'est souvent qu'ils prévoient de partir. Et je sais que c'est égoïstement que je veux ça. Je sais que je peux rien faire. Mais... elle laissa les émotions la prendre. Il faut que vous vous battiez. Il le faut. Parce que j'ai pas envie de retourner dans un enterrement et j'ai pas envie de dire au revoir encore une fois. Je serais là quoi qu'il puisse arrivée, et... en faite je suis presque vexé que vous puissiez en douté! fit elle mimant la fierté blessé. Je croyez qu'on se connaissait mieux que ça mon cher Christian! elle reprit en articulant chaque mot. Si vous croyez ou plutôt si vous n'y croyez pas, qui y croira pour vous?

- Je vais faire de mon mieux! fit il en baisant son front.

- De toute manière vous n'avez pas le choix! fit elle en se levant d'un bond. Vous croyez vraiment que votre femme va vous laissez mourir comme ça? Comptez la dessus! a mon avis vous seriez encore plus en danger si vous la laissiez.

- je ferait bien attention. sourit il.

- Allons dormir maintenant ! dit elle en essuyant l'humidité de ses yeux sur sa manche. Et, elle s'approcha de lui et le serra dans ces bras, je ne sais pas pour vous mais pour moi vous êtes de ma famille. Et quelqu'un m'as dit que parfois la famille était notre seul rempart, alors laissez moi être le vôtre.

- D'accords. fit il en la serrant dans ces bras en retours.»