Te laisser partir...

Moi?

De retours dans la salle froide et impersonnelle du commissariat, cette fois les choses semblaient différentes. Ils insistaient sur des détails, mais cela faisait des mois que Samia tenter de les oublié ces détails. "ON recommence! Dite moi tout ce que vous vous rappeler de ce jours là!

- ça fait trois fois! grogna Samia.

- Et on recommencera jusqu'a ce que ce soit satisfaisant.

- Pardon?

- On as vu dans ton dossier médical que tu étais atteinte par des crises d'épilepsies pouvant mener à des absences. Tu en as fait récemment?

- Des quoi? répondit elle choquer. Dans mon dossier médical?

- Tu n'es pas aux courants..? C'est quand même étonnant qu'une jeune fille aussi grande que toi n'es jamais pris conscience de son carnet médical. demanda le policier surpris.

- Euh... non! Je sais que parfois je me retrouve dans des endroits sans me rappeler comment, mais je pensais que c'était post traumatique. Ou ce genre de choses...

- Donc tu en as fait récemment. dit le policier. Et tu en as fait avant la mort de ta mère?

- Non! Pas que je sache...

- Et crois tu que tu aurais pu blesser quelqu'un pendant ces temps d'absence?

- Quoi? Elle était choquée. NON!

- Et tu es certaine d'avoir était au lycée ce jours là?

- Vous êtes en train de m'accuser d'avoir tuer ma mère? Les larmes lui montait aux yeux en même temps qu'un sentiment d'outrage et de colère.

- On envisage toute les possibilités.

- Et c'est une possibilité ? Putain, vous êtes sérieux là ! Je ne lui aurais jamais fait de mal! Jamais.

- Elle était très peu chez vous, peut être une dispute qui a mal tourné.

- NON! Je ne m'engueule jamais avec maman! Elle... Non!

- Peut être durant une de ces crises.

- Non! JE NE SUIS PAS VIOLENTE. Même pendant mes crises... Je marche c'est tout.

- Pour celle dont tu te souviens.

- ôter moi d'un doute, vous n'avez pas d'oreille interne et vous ne vous entendez pas parler ou vous avez juste pris l'habitude de ne pas réfléchir a ce que vous dite? Elle était en colère, c'était injuste.

- Mais vous dite vous même que vous ne vous rappelez pas de tout.

- Oh Mon dieu... Mais vous êtes sérieux en plus. Elle respira profondément. Je veux voir un avocat ! Ou non mieux, un médecin!

- Pardon?

- De toute évidence, ni vous ni moi ne savons suffisamment d'information sur ces trucs. Je veux avoir un avis totalement impartial sur cette... choses. Et si je dois découvrir que c'est possible, je veux que ce soit sur et certain.

- Je comprends. Commença-t-il. On va en appeler un. En attendant vous allez rester là.

- Quelle dommage moi qui voulait me faire un petit jogging !

Une fois le policier partit elle se mit a pleuré. Et si c'était vrai. Et si c'était possible. Elle aurait tué sa mère? Pourquoi c'est dans son dossier médical? Son père le sait il? ... Pourquoi ils lui ont jamais dit?

- Ma chérie... résonna la voix de son père dans son dos.

- Papa? Renifla-t-elle. C'est vrai? Dit moi que ce n'est pas vrai!