XXXIX

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Florian
Marseille
28/09/2017

Je me prépare assez rapidement, je n'ai pas envie de la faire attendre une fois de plus, elle qui s'est préparée si rapidement. J'enfile une tenue plutôt classe, mais pas trop non plus. Yolande, elle, porte un jean ainsi qu'un T-shirt tout ce qu'il y a de plus simple. Elle est belle. Je ne suis pas sûr de l'avoir déjà vue porter une robe... Je ne crois pas.

Une fois prêt, je sors de la salle de bain et la rejoins dans la chambre. Elle était assise sur le lit, regardant son téléphone d'un manière concentrée.

Florian : Tout va bien?

Elle me regarde, la larme à l'œil. Elle retourne son écran de téléphone de manière à ce que je puisse voir ce qu'il y est écrit.

[Inconnu :
Bonsoir Yolande. Depuis très longtemps, je recherche ton identité. Toi, ma sœur jumelle, si longtemps cachée. Oui, nos parents nous ont séparé à la naissance, ne pouvant pas assumer les deux enfants que maman portait. J'ai été dans une famille d'accueil pendant 15 ans, puis j'ai pris mon indépendance en débutant l'internat. Mon passé, ce n'est pas le moment d'en parler par message. C'est pourquoi je te contacte. J'ai réussi à obtenir ton numéro après maintes recherches. Pourrait-on se voir? Je sais que tu es sur Marseille grâce aux médias, recontacte moi pour pouvoir en parler, Maeva.]

Elle me regarde dans les yeux, attendant sûrement une réponse de ma part. Le seul soucis c'est que je n'ai pas de réponse à lui donner. Je ne sais pas comment réagir. Elle qui a tant de mal à parler de son passé, elle qui vis mal lorsque son passé ressurgit... Je ne sais pas quoi lui dire. Je reste planté devant elle, sans savoir quoi répondre. Finalement, je m'assois à côté d'elle, puis je la prend dans mes bras. Pendant ce moment de bonheur pendant lequel je suis dans ses bras je ferme les yeux.

Yolande : Je dois répondre quoi?

Je n'en ai aucune idée. Mais ça, je ne lui dirais pas, je dois être fort et lui donner une réponse à ses questions. Je trouve enfin, je pense, la réponse adéquate.

Florian : Répond lui que tu es d'accord pour que vous vous rencontriez, je pense que ça peut te faire du bien non?

Yolande : Peut être.

Florian : On y va?

Elle se lève du lit et après un petit sourire elle quitte la chambre. Je la suis puis on sort de la maison. On monte dans ma voiture et on se dirige vers le restaurant que j'avais réservé quelques heures auparavant. J'avoue, aujourd'hui j'ai usé de ma notoriété pour avoir ce que je voulais, mais c'était dans le but d'aider Yolande. Jamais dans le but personnel j'en aurait abusé. Là, c'est différent.

On arrive devant le restaurant, c'est un restaurant plutôt connu, c'est pour ça que j'ai demandé un table assez éloignée des autres. Le serveur nous installe, non sans parler de ma carrière et de moi. J'aime bien rencontrer mes « fans » (je met entre guillemets parce que je sais jamais comment nous définir, en même temps on est plus des supporters, mais en même temps je peux clairement dire que je suis fan de lui. Donc je met entre guillemets pour ne heurter personne), mais pas quand je suis réellement occupé comme maintenant.

Une fois qu'il est parti, un léger blanc s'installe. Pas un blanc gênant, un blanc de bonheur. Je sens dans son regard qu'elle se sent bien, et c'est tout ce que je veux.

Yolande : Merci.

Je fronce les sourcils, je ne sais pas pourquoi elle me remercie.

Florian : Pour?

Yolande : Tout. Tout ce que tu fais pour moi, pour que je me sente bien. J'ai bien vu que tu as remarqué que je ne suis pas bien, et que tu ne me forces pas à quoi que ce soit, que tu fasses tout pour mon bien être, c'est vraiment quelque chose qui est génial. Merci d'être toi, Flo.

Je suis très peu émotif, mais j'avoue avoir une larme au coin de l'œil. Elle est la femme que j'ai toujours rêvé d'avoir, même si peut être qu'en ce moment elle ne se sent pas bien, ce n'est qu'une mauvaise passe.

Je souris, puis le serveur viens nous interrompre. On commande un pizza qu'on partagera, puis il s'en va, aussi vite qu'il était venu.

Il revient quelques minutes après, une géante pizza dans les mains. Il la dépose sur la table, laisse une bouteille d'eau et repart une fois de plus. On mange dans la joie et la bonne humeur, ça me fait plaisir de la voir si bien.

Une fois fini, je paie l'addition, puis on rentre chez moi. Une fois chez moi, on s'allonge une fois de plus sur le lit, restant dans notre bulle.

Je crois que ce que je suis en train de faire c'est mal. Je m'éloigne de tout. Depuis que Yolande est chez moi, je fais tout pour rester le plus possible auprès d'elle, ce qui fait que je m'enferme de plus en plus dans ma bulle, négligeant tout mon entourage.

Même si Yolande est quelqu'un qui compte pour moi, et certes, qui a besoin d'aide, je ne dois pas m'écarter de tout. Mais j'ai peur que si je lui dis ça, elle le prenne mal et qu'il lui arrive quelque chose par ma faute. Même si je ne suis pas maître de son destin, elle se forge elle même son caractère.

Je m'endors dans ses bras, elle est déjà endormie. Mes pensées resterons je pense encore longtemps dans ma tête, jusqu'à ce qu'elle aille mieux et qu'elle puisse enfin rechercher à se socialiser.

~

Bonsoiiir Pariiiis 🙂 Comment vous allez? Nouveau chapitre, au début je voulais pas le terminer et le poster aujourd'hui, mais je me suis dit que c'était pas cool de vous laisser sans chapitre (cette gentillesse sans nom, wow !)

Alors dans ce chapitre je vous avoue que j'aime pas du tout ce que j'ai écrit mais bon...

J'ai pas grand chose à dire aujourd'hui, à part pour les supporters de Paris... ON EST EN 8ÈMES 😍😍😍😍

Voilà, j'vous aime !
Zo'
⚽️❤️

Découverte//FlorianThauvinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant