Le mépris quotidien brise des relations
Nous gardons tous en tête le souvenir d'une situation où nous avons ressenti la brûlure du mépris. Celle-ci peut avoir eu lieu dans notre enfance, quand quelqu'un ne comprenait pas nos efforts pour faire ce d...
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PDV de Kimi
Cette calamité m’avait complètement abimé des documents importants pour le meeting que je devais avoir plus tard. Je me précipitai ainsi au bureau histoire d’essayer de reproduire les documents avant que le meeting n’eut, c’est alors que je reçus un appel de mon boss.
-Allo ! Monsieur,
-« Allo ! Mlle Ntenke » répondit-il en toussant « je crains que vous allez écourter votre pause, les investisseurs sud-africains sont là dans une trentaine de minute. On n’attend plus que vous. »
Il ne manquait plus que cela, j’étais vraiment choquée et je le lui faisais savoir de vive voix.
-Mais Monsieur, ils devaient être là dans deux heures, c’est quoi ce programme imprévu ?
-Vous êtes une professionnelle, je sais que vous allez nous mener à bien cet accord de fusion.
Je ne pouvais surtout pas dire à mon boss tous les documents sont fichus, il piquerait sans doute une grosse crise.
-je me dépêche alors, j’ai un petit contretemps, mais je ne suis plus très loin du bureau.
-Ok ! je vous attends donc.
Il raccrocha, et je me mis à hurler pour essayer d’évacuer ma colère. Quelle sale journée je venais de passer, mon doudou qui me prend la tête et ensuite ce crétin qui m’a abîmé mes documents, décidément tout m’est tombée sur la tête aujourd’hui. Faut que je me dépêche d’imprimer à nouveau ces documents.
Quelques minutes plus tard, j’arrivais enfin dans mon lieu de service, je m’assois devant mon ordinateur, j’essayai de le démarrer, et encore un autre malheur me frappa, il ne voulut pas démarrer.
je vous jure que décidément cette journée, était un véritable cauchemar. je savais déjà comme une évidence que ma présentation sera une catastrophe. Pauvre de moi...
En pleine lamentation devant mon ordinateur, je dessinais le cauchemar que serait sa présentation. Quand la porte de mon bureau s’ouvrit bruyamment : C’était une nouvelle fois mon boss.
-Mlle Ntenke, on est déjà installé depuis plus d’un ¼ d’heure, on n’attend que vous.
Je lui esquissai un faux sourire tout en lui répondant.
-Oui, je suis là dans 5 minutes.
-« Ok, décroche-nous ce contrat. » me dit-il en me souriant.
C’est officiel, je suis virée, il referma la porte, et me laissait plonger dans un stress hors du commun. Peu à peu, mes mains se sont retrouvés mon visage : C’est clair que j’étais foutue. Dans la salle de conférence, mon patron recevait ses trois invités, le propriétaire du Mac Wild Group international (MWG) Mr Jamel Uhuru, son avocat Yann Tsubaba, et son manager des projets Franck Lotin. Pour leur tenir compagnie, il leur contait l’historique de l’entreprise, mais le proprio de MWG international, et son équipe décidément très impatient, le lui font comprendre.
-« c’est pour quand la présentation ? » demandait Franck, son gestionnaire de projet.
Mon patron avec un faux sourire aux lèvres, leur répondit.
-Mlle Ntenke ne tardera pas à venir, veillez patienter quelques minutes s’il vous plaît.
Il se posait des questions intérieurement : « Que fait-elle ? Pourquoi met-elle si long ? »
La porte de la salle de conférence s’ouvrit, et je fis mon entré avec des documents très froissés et entassés dans une chemise. Mon patron était vraiment super stressé, et quand il me vit entrer, il mit sa main droite sur son visage, et se parla encore intérieurement.
« C’est quelle façon de ranger des documents aussi importants ? Pfff ! Adieu la fusion. »
J’ai déposé son classeur sur la table près du vidéo projecteur, je l’ai ouvert, j’ai retiré quelques feuilles, je les ai arrêtés sur la main et je me suis tourné vers eux. Et là, vous ne me croirez Madame love … je suis tombée né à né avec le maladroit de toute à l’heure, qui était apparemment le propriétaire de Mac Wild Group international (MWG).
J’étais choquée, nom de Dieu, c’était la fin de notre rêve de fusion, il me souriait en plus, houlà ! Je me mis à me parler intérieurement.
« C’est le boulet de tout à l’heure ? Non … Voilà le monde qui s’écroule devant moi. »
Surprise, je restais bouche-bé en le regardant avec une grande stupéfaction. Au moment où je me décidais enfin à parler, Jamel m’interrompt en disant.
-Je suis d’accord, je signe.
Mon patron surprit hurla
-Pardon ? vous avez dit quoi ?
Je n’arrivais pas à le croire, je n’avais même pas prononcé la moindre phrase. Le regard ébahi, je fis une nouvelle fois tomber les documents en s’écriant :
-Oh ! mon Dieu
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Vous voulez savoir pourquoi on se sépare souvent ?
Je vous dirai qu’on le fait parce qu’une rencontre vient nous remettre en question.
