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Les instants de bonheur que j'ai eu avec ma famille m'ont toujours paru absolument important et surtout plus important que tout. La famille était au dessus de tout c'était clair pour moi dans mon esprit. C'est d'ailleurs pour ça que je fais ce boulot ingrat et ignoble. Pour ma mère, pour qu'elle puisse de nouveau vivre en mes côtés comme avant. Ce fichu bonheur dont il parlait tous, j'avais clairement mis un trait dessus. C'était ma mère avant tout et rien d'autre. Est-ce que je me serais... Oublié dans tout ça. Peut-être que le bonheur m'est finalement accordé ?

Evidemment il eut le moment ou chacun du rentrer chez soi, en réalité ce ne fut même pas une séparation car le chez soi de Llan était d'après le brun lui même, son propre appartement. Le blond ne c'était pas fait prier pour se joindre aux quelques heures restantes de nuit avec le brun. Ce n'était pas comme s'il était un inconnu désormais, il était déjà venu dans cet appartement et avait même dormi sur le divan. Il s'en rappelait très bien, ces souvenirs d'un Noham l'observant depuis son fauteuil avec un air renfrogné étaient gravés aux lettres incandescentes dans son esprit. En faîte pour être plus précis, chacune des mimiques de Noham était gravés d'une certaine façon dans l'esprit de Llan. C'était totalement impossible pour lui d'oublier quoi que ce soit du gigolo après tout. Que ce soit ces crises de nerfs ou ces simples moments ou le masque d'impassibilité retombait. Ce garçon était totalement inoubliable.

Une fois que les deux hommes furent assis l'un à cotés de l'autre dans le canapé, l'un observant l'autre sur son téléphone, Llan décida d'attirer l'attention de Noham malgré la boule au ventre qui lui tordait celui-ci à l'idée de ce qu'il allait dire. Il fallait bien qu'il se lance alors..

- Noham ?

- Hm ?

- Tu... pourquoi tu ... tu ne ferais pas un tarif spécial pour ... les baisers .., hésitant comme était Llan il n'était pas très convaincant.

- Personne ne vas payer pour des simples baisers Llan. Les gens ne sont pas là pour de la tendresse et des câlins. Ils s'en fichent totalement tu sais..

- Tu fais bien un tarif pour les mots d'amours ..., renchérit Llan se remémorant leur première rencontre, et les premiers mots du brun qui avait été ces prix pour la nuit. Je veux dire juste les baisers . . Des bisous langoureux mais payants. .

Llan marquait un point, mais ce n'est pas pour au tant qu'il allait se laisser battre. Il avait de la repartie à revendre.

- Ce n'est pas la même chose, certain ont simplement besoin d'une poupée gonflable plus chaude, les mots d'amours c'est pour les exciter simplement.

- Moi ... je serais prêt à payer cher pour tes baisers.

Cette remarque sortit Noham de son mode zombie acro au téléphone et il releva la tête en direction de son interlocuteur blond avec un air d'abord choqué, puis un air joueur apparu sur son visage.

- Ah ouais ? Combien ?

- 5000 $., répondit-il du tac au tac.

Prêt a exploser de rire en entendant la somme exorbitante que venait de lui débiter sans aucune expression le blond, il manqua ensuite de s'étouffer avec sa surprise et sa propre salive quand il apperçu entre les doigts de Llan une liasse de billet qu'il devina être la somme qu'il venait d'annoncer.

- D'où .... d'où est-ce que tu sors...

- Je suis hacker je te signale, un simple détournement de fond chez un particulier.

Il avait expliqué cela tellement simplement ... Que Noham n'en revenait toujours pas. Lui obtenait cet argent en minimum une semaine s'il travaillait chaque soir comme ce soir là. Et lui ... En quelques clics d'une soirée à l'autre il pouvait obtenir beaucoup trop d'argent. Pourquoi il n'avait pas été affecté à un service de hack, la paye semblait exorbitante et cela ne ferait pas de mal à M. Sonnas d'avoir une nouvelle somme de revenu bien, une somme plus importante en plus. Puis Noham se souvint de sa capacité de hacking, nulle. Il n'était absolument pas au niveau, voilà pourquoi il travaillait dans ce club miteux.

- Tu vas vraiment me donner cette somme ?, Noham observa un long moment chacune des inscriptions sur les billets. Des nombres avec beaucoup trop de zéro ensuite.

- Oui ? Tu ne me crois pas ? Tiens prends les., Llan n'avait pas l'air de se jouer du brun, cette foutu innocence et honnêteté qu'avait le blond firent ressentir une pointe de culpabilité à son interlocuteur d'avoir été aussi odieux. C'est vraiment pour toi alors vas-y ...

Avec insistance et vu que Noham ne réagissait pas du tout, ce fut le blond qui lui glissa les billets directement dans sa petite main. Une fois transaction faite, Llan quémanda son du.

- Merci mais...

- Mon baiser., Llan surprit le brun et lui même à être aussi autoritaire.

- ...Tch. Tu as fais toute cette connerie pour un baiser ? J'aurai pu te le faire gratuit abruti.

Le canapé grinça sous le poid mobile de Noham qui venait de se pencher en avant, ses mains d'abord près des épaules de Llan, puis venant naturellement s'accrocher dans sa nuque rapprochant ainsi leurs deux corps, et leurs deux visages.

Un certain brun ne pût que se sentir amusé de voir les pommettes du plus grand se rougir sûrement à cause de leur rapprochement soudain. Mais ce n'était probablement pas le moment de jouer la vierge effarouchée. En s'asseyant à califourchon sur son bassin il fit grimper la température d'un cran et de nouveau une lueur mesquine éclaira son visage.

C'était doux et chaud, comme une simple caresse. Chacun découvrait l'autre petit à petit, l'un se délectait de la douceur de la bouche de l'autre tandis que celui profitait simplement de son premier vrai baiser. Mains accrochées dans la nuque ou au tour de la taille, ce baiser qui aurait du sembler anodin pour le brun fut au contraire le premier qu'il appréciait de donner, oubliant toute les pensées futiles qui envahissait régulièrement son esprit, la simple idée qu'il avait en tête fut celle de l'envie, l'envie qu'il avait d'en avoir encore plus.

Et Llan lui ne se fit pas prier pour entrouvrir les lèvres quémandant ainsi l'accès rêvé, la bouche, la salive, la langue de Noham qui lui offrit volontier.

Un véritable ballet endiablé eut lieu dans les bouches collées des deux hommes. Honorant ainsi leur amour passionnel l'un pour l'autre. Chaque mouvement de langue de l'un faisait apparaître des étincelles d'excitation dans leur bas ventre respectif. Chacun profitait simplement de ce baiser langoureux avouant l'un à l'autre un désir passionné.

Deux corps s'entrelaçant dans un matin naissant, des baisers et des carresses d'une divine douceur. Un amour flamboyant aux travers d'eux, deux sourire magnifique témoin d'un bonheur qu'on espérait éternel.

Le bisous, le bisous. Ils se sont enfin embrassé ces deux petits. D'ailleurs j'ai terminé d'écrire tout les chapitres de cette fiction alors il n'y aura plus de retard, mais je sais surtout quand est-ce que je pourrais cocher la case "Terminé" sur Wattpad :(. C'est pas encore vous inquiétez pas. 400 vues olalalala fierté fierté.

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