Les voilà tout deux sur le kayak. Jérémy à l'arrière et Andy à l'avant, pour une question de poids.
Ils naviguaient gauchement sur le lac. Jérémy sensé être la direction et Andy le moteur, ils ne parvenaient pourtant pas à trouver un rythme qui leur permette d'avancer sans finir dans les rochers.
À un moment Jérémy s'emporta :
" Bon, si tu n'arrives pas à pagayer en même temps que moi, autant que tu arrêtes de pagayer tout cours.
- Arrête de me crier dessus, je te rappelle que je suis devant toi et que je ne suis pas sourde ! En plus c'est de ta faute si on se prend que les bords depuis tout à l'heure ! T'es sensé nous servir de direction !
- Ne commence pas à remettre toute la faute sur moi ! S'il y a deux places sur un kayak c'est pour que celui de devant serve à quelque chose ! Je ne suis pas totalement débile !
- En attendant tu es en train de me défoncer les tympans !"
Ils sortirent de leur impasse et se dirigèrent vers le centre du cours d'eau.
Cette sortit s'est avéré être un véritable fiasco, si bien qu'en arrivant sur la rive, ni l'un ni l'autre ne s'adressa la parole.
Le kayak avait subi plus de coup qu'un boxeur peut en prendre dans toutes sa carrière, si bien qu'il était bon à aller à la poubelle.
Jérémy agacé se rappela qu'il l'avait invité pour trois jours, et commença déjà à regretter son geste.
Ils rentrèrent au cabanon, près du lac pour se dégourdir les jambes et le dos. Jérémy, comme à son habitude consultât son téléphone pour prendre part aux actualités du moment et de ses collègues.
Il reçut un message de son collaborateur lui demandant comment son séjour se passait.
Il lui aurait bien répondu que son idée était une idée à la con, et qu'il aurait mieux fait de jamais l'écouter, mais il se rappela également, qu'il avait était le seul à prendre cette décision.
De son côté Andy prit des nouvelles de sa mère, son état qui pourtant devait se stabiliser s'est avéré se compliquer, mais les médecins restaient confiants.
Elle se sentait quelque pars coupable de se trouver là avec un fou qui voulait toujours tout contrôler et qui avait la patience d'une guêpe sur le point de piquer.
Elle repensa à ce que son amie Mélanie lui avait dit, et regretta de ne pas l'avoir écouté. Il était clair qu'ils n'étaient pas fait l'un pour l'autre et elle s'en mordait les doigts, maintenant qu'elle était coincée avec lui pendant deux jours et demi.
Elle aurait pu partir, prétextant que sa mère avait besoin d'elle, et par ailleurs cela n'aurait pas été mentir. Mais elle se voyait mal refaire une route de 4 heures juste parce que la journée s'était mal passé.
Ils posèrent leurs téléphones presque en même temps et se regardèrent.
" Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda Jérémy.
- Je ne sais pas je suis l'invité."
Puis elle comprit le sens de sa phrase et son cœur se pinça. Voulait-il vraiment qu'elle s'en aille alors qu'elle venait elle-même de prendre la décision de rester ?
" Eh bien... je vais rentrer chez moi..."
Elle commença à ranger ses affaires et ne put empêcher ses larmes d'apparaître dans ses yeux.
" Qu'est-ce que tu fais ?
- Bah je rentre chez moi !"
Il s'approcha d'elle.
" Tu pleures ?
- Non. Mentit-elle en s'essuyant ses yeux.
- Je sais c'est ma beauté qui t'éblouit."
Il se tenait encore plus près d'elle. Elle ne put s'empêcher de sourire à cette remarque.
" Tu en as fait des mieux." Lui répondit-elle.
Il l'a pris par les épaule l'obligeant à lui faire face.
Dans ces yeux mouiller, il y vit toute la tristesse et tout l'amour qu'elle portait à son égard.
Il ne comprenait pas ce qu'elle cherchait au juste ? Qu'attendait-elle de lui ? De l'amour ? Mais il se sentait incapable de lui en donner. Non pas qu'il ne l'aimait pas. Mais parce qu'il se sentait incapable d'être à la hauteur de ces sentiments.
Il savait qu'elle était folle de lui, sans prétention aucune. Et il savait aussi qu'elle ne le laissait pas indifférent.
Mais que doit contenir le mot aimer ? De l'amour, il en avait plein à revendre, et il savait comment en donner. Mais qu'elle mots, mettre derrière ce terme vaste qu'est l'amour.
Est-ce que la fatigue ne l'avait pas poussé à prononcer ces mots qui avait blessé la jeune femme qui se trouvait en face de lui ? Où était-ce la peur.
Ne serait-il pas en train de faire de l'auto sabotage de son propre bonheur ?
Il admit indirectement qu'il était heureux lorsqu'elle se trouvait près de lui et se mit à regretter ses paroles.
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Un homme de coeur
FanfictionJe vais parler de la rencontre de Jérémy Ferrari avec sa chérie Andy.