26. Nuit d'amour

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« Qu'est-ce qui se passe Jérémy ? » lui demanda Andy après l'avoir laissé rentrer dans la chambre.

Il la tira par le bras, l'obligeant à lui faire face et la plaqua contre lui en la saisissant par la taille.

« Jérémy… »

Il lui caressa tendrement les cheveux en rapprochant de plus en plus son visage du sien.

« Il est 4h du mati… »

Ses lèvres s'emparèrent des siennes. La tension était à son maximum, il ne pouvait plus se retenir.

Leur baiser devint plus passionné, plus intense. Andy glissa une main dans la chevelure soyeuse de Jérémy et une autre lui pour lui soulever le tee-shirt. Elle sentit les muscles saillants et caressa son torse puis son dos avant de glisser sa main dans le pantalon pour atteindre ses fesses.

Il lui retira son haut de pyjamas et l'allongea sur le lit se positionnant sur elle. Il prit un instant pour contempler son corps et ses courbes.

Elle lui retira ses vêtements à son tour et le tira vers elle pour l'embrasser à nouveau.

Ils étaient nu l'un contre l'autre, Jérémy exerçant une pression par son poids contre Andy. Il sentait son parfum, le même qu'il avait pu sentir lors de leur valse. Il ne pu s'empêcher de s'emparer de son cou et de le couvrir de baisers. Il saisit sa cuisse et la tira vers lui.

Il pénétra en elle, et s'enfonça entièrement, lui arrachant un cri de plaisir. Elle l'entoura de ses jambes, rendant les vas et viens plus intenses.

Leurs lèvres ne se quittaient plus et leurs corps ne formaient plus qu'un.

[…]

Sa tête appuyée sur l'épaule du plus bel homme de la terre, elle caressait du bout des doigts le torse nu de celui-ci.

Elle aurait aimé que ce moment d'intimité ne soit pas suivit d'un homme distant et froid.

« Tu as des nouvelles de Michaël ? » demanda-t-elle en le serrant contre elle.

Un long silence passa. Un si long moment qu'Andy se redressa sur son coude pour poser son regard sur son visage. Elle s'aperçut alors que celui-ci était couvert de larmes.

« Qu'est-ce qui se passe mon amour ? » l'interrogea-t-elle inquiète en lui caressant tendrement la joue.

Il fixa le plafond avant de s'essuyer nerveusement.

Elle lui déposa un baiser sur la joue visiblement peiné par sa réaction.

« Je suis là mon ange si tu as besoin de parler. »

Ces mots le touchait profondément et d'autres larmes se formèrent dans ses yeux. Il la prit dans ses bras et la blotti contre lui avant de la serrer très fort.

« Je ne veux pas le perdre Andy. »

Elle lui embrassa le cou en lui caressant les côtes, d'un geste se voulant rassurant avant de lui répondre :

« Il va s'en sortir mon amour. »

Elle ne put réprimer ses propres larmes qui emphatisait avec la tristesse et la crainte de son bien aimé.

« Je ne peux pas le perdre !
- Trésor, on ira le voir demain, d'accord ? »

Elle lui parlait comme à un enfant. Mais elle ne voyait pas d'autre moyens pour le rassurer.

Il ne la desserrait pas un instant. Sa peau, la chaleur de son corps, son odeur douce et ses mots lui procuraient une atmosphère de sécurité et de bien être duquel il ne voulait pas se séparer. Il lâchait prise. Il se dévoilait enfin et dieu sait le bien que cela lui procurait.

Il se sentait comprit, aimé, soutenu, protégé.  Tant de sentiments qu'il avait accepté avec le temps de ne plus recevoir.

Leur étreinte dura dix bonnes minutes. Durant lesquelles aucuns des deux n'avaient prononcé de mots.

Ils se relâchèrent pour se mettre sur le côté face à face. Andy essuya les joues humides de Jérémy et il lui fit de même.

« Tu n'es pas beau quand tu pleure. » Plaisanta-t-elle

Il sourit nerveusement en reniflant.

« Puis t'es d'un chic dit donc ! »

Il rit de bon cœur se ressuyant de nouveau le visage.

« Arrête de me faire rire !
- Ça fait combien de temps que tu ne t'es pas lâché comme ça ? Reprit-elle plus sérieusement.
- Trop longtemps pour que je m'en souvienne. »

Elle le regardait avec beaucoup d'attention. Il n'y avait aucun jugement dans son regard. Pas même de la pitié. Juste une profonde empathie et beaucoup de bienveillance.

Elle ne pu se contenir d'avantage et l'embrassa amoureusement sur les lèvres.

« Je veux que tu sois à moi. » chuchota-t-elle.

Jérémy accentua le baiser, la serrant plus fort contre lui. Entre deux frôlements de lèvres, il lui susurra : 

« Je suis qu'à toi, mais tu ne le sais pas encore. »

BAM de l'amour! Ça y'est!

Un homme de coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant